Tous les jours, un petit OS (minuscule) accompagné d'une potentielle illustration, et ce, jusqu'au 24 décembre.
J'ouvre donc cette petite compilation, suite au calendrier de l'avant du forum French Miraculers.
Bien sûr, chaque poste aura un lien av...
Bon premier décembre ! (les pseudos explications sont dans le résumé. X3)
Bonne lecture !
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Les ambiances festives, il n'y a que ça de vrai.
Paris commence à grouiller, à vibrer. Partout où l'on peut se rendre, on voit des guirlandes qui pendouillent sur des lampadaires, ou alors à l'intérieur des habitations.
Tout est de couleur, tout est de bonheur.
Dans les magasins, pleins de chocolats, mais malheureusement, Alya n'a pas eu le calendrier de l'avent spécial Ladybug qu'elle convoitait tant. Tout avait été acheté, et les deux qui restaient... Elle les avait donnés à ses petites sœurs.
La Césaire est possiblement trop gentille.
Mais heureusement, un "preux chevalier" savait être là pour elle. Pour palier son élan d'enfantillage, il lui avait donné l'idée de faire son propre calendrier sur son Ladyblog, et d'y faire des posts surprises en substitutions.
Bien sûr, des publications restent moins goûteuses, mais Alya a prôné cela comme étant "l'idée du siècle", alors... Tant mieux ?
« Tu penses commencer par quoi ? demande Nino, de l'autre côté de l'appel vidéo, tandis que sa copine s'affaire sur son clavier.
— Par un beau tableau récapitulatif du nombre de fois où des monuments se sont transformés en lieux de combat pour nos héros. Et peut-être même que je devrais lister les akumatisés associés, dit-elle avec enthousiasme sans pour autant s'arrêter. »
Le Lahiffe ne rajoute rien, un léger sourire aux lèvres.
Toute personne aurait déjà hurlé à la folie, ou au masochisme, mais si ça peut lui faire plaisir, Nino est satisfait.
Alors qu'il la regarde amoureusement, d'étranges bruits chez elle l'alertent. Des éclats de voix, des coups sourds, et quelques couinements.
Ne voulant pas déranger Alya pour "si peu", le collégien reste silencieux. De toute façon, cela n'a pas l'air d'ennuyer la jeune fille plus que ça. C'est donc... normal ?
Mais soudainement, la rousse relève la tête, et se lève d'un coup, les yeux exorbités.
« Alya ? fait-il alors. Un problème ? »
Silencieuse, la demoiselle se contente de garder le silence, et de prendre son portable avant de sortir de sa chambre, dans des mouvements saccadés.
Alors que Nino, pauvre de lui, ne peut rien voir, Alya aboie :
« Comment ça maman a fait une bûche, et on me prévient même pas ? »
Non loin, des petits ricanements signifient que cela amuse fortement les jumelles.
« Ce n'est qu'un entraînement, mais je vais quand même avoir besoin de vous pour la goûter, annonce la voix de sa mère, certainement souriante.
— Moue... »
Moyennement convaincue, Alya se rappelle tout de même de montrer la scène à son copain.
« Regarde, ma mère a fait une bûche de Noël, dit-elle en indiquant derrière elle.
— Joliiie ! s'exclame le garçon, qui sent soudainement son ventre gargouiller, en voyant le magnifique roulé chocolaté.
— Je te garderai une part, si tu veux. » continue-t-elle.
Dix secondes de silence, dix secondes de réflexion.
« Tu. Es. Parfaite. » articule finalement le garçon, les yeux pleins d'étoiles.
En arrière plan, les deux anciennes Sapotis se mettent à sauter dans tous les sens, beaucoup trop impatientes.
« Couper la bûche ! Cou-per-la-bûche ! font-elle à tue-tête.
— Moins fort, les filles, y a des voisins, les rappelle à l'ordre l'apprentie journaliste. Maman, tu prends un couteau ? » ajoute-t-elle.
Sa mère répond positivement d'un signe de tête, puis s'éloigne, tandis que son père sort l'appareil photo pour immortaliser l'œuvre.
La rousse s'apprête ensuite à mettre la table, mais l'arrivée d'une personne plutôt inattendue l'arrête dans son geste.
« Alors comme ça, on coupe une bûche sans me prévenir ? » grogne Nora, alias Anansi, les bras croisés.
Elle a l'air plutôt contrariée, et un regard mauvais au visage, rien de rassurant.
Tout comme le reste des Césaire, Nino ne comprend pas vraiment pourquoi. Une athlète comme elle n'a pas pour habitude de manger autant de sucre à cette heure plutôt tardive. Fait-elle une exception ?
« Pas besoin de couteau ! Vous allez voir que mon poing va suffir à la fendre en deux en un coup ! » se vante l'aînée.
Les membres de la famille ont à peine le temps de comprendre le sens de ces mots que la boxeuse referme ses doigts, visant clairement le dessert de Noël.
« Oh. » a le temps de lâcher Nino avant qu'une explosion de crème ne se produise dans le salon, de l'autre côté de l'écran.
Il y avait un tout petit quiproquo, visiblement.
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