Chapitre 36

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Tout en continuant d'écouter ce qu'il me dit , la colère grandit en moi , elle attaque mes nerfs ensuite mon cerveau et mon cœur , c'est une sorte de virus incontrôlable qui naît a partir de mot choquant ou blessant . Mais cette maladie est bien pire que toute les autres , elle vous détruit mentalement et disparaît quelque minute plus tard .

-Je ne vous crois pas ! C'est impossible espèce de  crétin vous insulté ma famille comme ça ! Tout ça parce que vous voulez partir de votre trou mais jamais vous en sortirez ! Jamais vous m'entendez ? Vous allez y mourir et ne plus connaître le bonheur ok ?Maintenant laissez moi tranquille , je ne veux plus jamais vous voir ni entendre parler de vous .

La rage dans mes yeux tout comme dans mon cœur je sais qu'au fond de moi il doit avoir raison . Mais les raisons qui me poussent à m’énerver sont celle-ci : je ne veux pas y croire .

Je m'en vais de ce taudis de prisonnier souvent coupable mais qui n'avouent jamais leur crime. Cet endroit remplis de famille séparée a cause d'un des leurs . Cet endroit de pleure et d'espoir qu'un jour ils s'en sortiront et pourront reprendre leur enfants dans leur bras et les serré presque à les étouffer

Je me sens comme l'un d'eux , coupable. Coupable d'avoir dit tout ça à ce monsieur qui n'avait pourtant pas l'air de mentir . On pouvait lire dans son regard la tristesse et l'espoir mais aussi la haine en vers cette vitre qui le séparait de son fils .

Je reste sur ce banc , toute seule en face de la prison a attendre un taxi . Je ne sais les contrôler encore une fois ces larmes qui coulent sans arrêt de mes joues tel une dépressive . Une petite fille vient s’asseoir a coté de moi , avec ces grands yeux bleu et son teint pale elle à l'air tout aussi perdue que moi à son age .

-Pourquoi tu pleures grande madame ?

-Je ne suis pas une grande madame .

-Mais tu es plus grande que moi , alors tu es grande pour moi .

-La vie est parfois difficile ma belle

-Tu attend qui ? Me dit elle de ça petite voix

-Je ne sais meme pas , soit le garçon que j'aime qui est dans cette prison avec son père , soit un taxi ou peut etre que la mort vienne me chercher . Je pense qu'elle m'a oubliée .

-Moi j'attendais ma maman , on m'a dit qu'elle volait entre les nuages pour me surveiller la journée et entre chaque étoile la nuit pour m'aider a dormir . Mais j'en aie marre de regarder en l'air pour l'attendre . J'ai décidé d'aller la rejoindre aujourd'hui et d’abandonner mon père avec toute ces bouteilles brune .

-Mais tu es toute petite ! Tu ne connais encore rien de la vie , ne fais pas ça mon enfant regarde autour de toi , c'est magnifique .

-Il est trop tard .

Elle se lève du banc et au loin , une lumière énorme apparaît pour la laisser passer vers un autre monde encore inconnu pour rejoindre ça maman . Petit ange qui nous a laisser …

Lorsque je reçoit quelque coups sur la joue et que je perçois une dizaine de cris je remarque que tout cela n'était que mon imagination , peut-etre que cette petite fille n'existe meme pas . Je suis dans ce coma et je peux entendre les bruits autour de moi , je peux me réveiller a tout moment , mais pas maintenant , je suis fatiguée . Fatiguée de devoir me battre et fatiguer de devoir trouver une raison de pourquoi je suis encore présente sur ce monde . Je suis de plus en plus sommeillante , je n'entends plus rien et j'ai du mal a penser . Je m'en vais plus loin .

Ce bruit énervant me réveille , stupide machine hospitalière . «  Bip-Bip » toi même ! Je suis encore en vie ? J'ouvre les yeux et apparemment ce n'est toujours pas fini . J'ai droit au regard humiliant de Damon et aux yeux pesant du directeur qui est accompagné de mon père et d'Eryne . Je ne sait pas pourquoi , mais je sens les problèmes arriver .

Mon géniteur souri béatement , il a bus . Il me saute dans les bras remarquant que mon sommeil n'est plus aussi lourd que quelque minute avant . C'est yeux rougi et ces dents jaunie ainsi que son alêne me rende malade , malade d'avoir une famille tellement défoncer . Le directeur qui tenait le poignet de mon père ne sais s’empêcher de le lâcher lorsqu'il veux m'approcher .

-J'ai retrouvé cet épave en cherchant une autre épave mademoiselle Tingthon . Si jamais vous hésitez , l'autre épave c'est bien vous .

-Merci .

-J'ai alors contacté votre tutrice légal mais celle-ci m'a berner et n'est pas votre tutrice mais la tante de votre meilleur amie qui est d’ailleurs encore en retenue .

-Je suis alors tomber sur ce monsieur allonger dans votre lit. J'ai besoin d'une explication et sachez que je ne sortirais pas tant que je ne l'aurais pas . dit -elle encore plus strictement .

AnarchieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant