Chapitre 39

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2 semaines plus tard rien n'a vraiment changer , son absence me rend seulement de plus en plus faible . Chaque foi que je le croise mon cœur se meurt encore plus ,bien que je le pensais impossible à être autant briser . Mais Léa est sortie de l’hôpital , elle aussi n'est pas vraiment joyeuse , perdre un enfant c'est horrible ,elle qui l'aimait pourtant déjà plus que ça propre vie . Je suis perdue tu vois , complètement ensevelie sous cette vie complètement déboussolante . Je me perds moi même , j'essaie de disparaître dans cette foule de personnes que compose le pensionnat mais rien n'y fait , je n'arrive pas à devenir cette petite fille timide tel les conte de fée , celle qui sait devenir invisible pour éviter le regard des personnes de son entourage . Je suis comme cette petite fille , je souhaite devenir invisible mais moi je n'y arrive pas . Les professeur commence à s'inquiéter de mon état , il me trouve faible . Ils pensent que je suis malade , il est vrais que je suis tout le temps dans les toilettes car mon estomac ne tient lui non plus pas le coup , je suis aussi souvent occupée à tousser et ma tête me fait un mal insupportable mais rien n'est comparable a la douleur que je ressens en l'absence de Damon . Je suis en cours de littérature' Damon est présent avec moi durant ce cours , je ne peux m’empêcher de le regarder mais à chaque fois que j'essaie une larme tente de s'évader . Lui aussi à l'air tout retourné , malade . Il y a une épidémie ? Je ne sais pas , est-ce l'amour ? Être littéralement malade à vouloir en mourir en l'absence de ça moitié est-ce possible ? C'est peut probable.

Le professeur me coupe de mes pensées :

-Mademoiselle Ivy Tingthon vous allez bien ? Vous n'en avez pas l'air .

-Oui , super bien .

-Certaine , vous avez l'air aussi malade que Damon …

Je me retourne encore une fois mais cette fois en faisant plus attention au détail sur la peau du visage de Damon qui paraît verte et je regarde ces magnifique yeux qui ont l'air drogué . C'est vrais, il est malade lui aussi . J'ai vraiment l'air de lui ressembler ? Je suis magnifique dans ce cas …

-Vous pouvez sortir de cour tout les deux , aller à l'infirmerie . Dit-elle

Je vais devoir me retrouver à coté de lui , le voir malade , me sentir coupable et supporter la pression qu'il y aura entre nous . Mais nous serrons ensemble alors peut importe cette pression , j'entendrais ça respiration , je sentirais son odeur , je verrais ces beaux yeux bleu de près , je serais heureuse rien qu'avec ça présence .

Nous nous levons en même temps sous les regards des autres élèves de la classe , quand Léa saura ça j'aurais encore droit à son interrogatoire . Comme prévus , je suis près de lui mais pas tellement près , on marche à l'unisson et plus je suis proche de lui plus je sens ma joie revenir et ma « maladie » disparaître ,je ne comprend pas . Durant les minutes que séparent la salle de classe et l'infirmerie aucun son ne sort de notre bouche. Juste devant la porte , avant de toquer pour prévenir l’infirmière , nous sommes ensemble et le frôlement de son épaule me rend les frissons oublié . Je ne toque pas sur cette porte et lui non plus , on se contente de la regarder comme des enfants encore trop petit que pour savoir atteindre la poignée tellement haute . Je me retourne face à lui pour l'observer une dernière fois avant d'entrer . Il se tourne lui aussi et nous nous retrouvons à quelque centimètres l'un de l'autre ne laissant toujours aucun son transparaître dans ce silence

. Les larmes essaient tout de meme de briser le silence mais sans victoire . Alors à mon tour j’essaie .

-je suis désolée .

Mais le silence reste brut , il toque et l’infirmière vient nous ouvrir . Je n'étais jamais rentré dans cette pièce de l'école . Deux lit y sont installé ainsi que des toilettes et un table de médecine . Parce qu'il est vrais que l'infirmerie à son diplôme de médecine . Dans cette pièce recouverte de blanc , la femme rondelette nous abordes simplement avec son sourir et un geste simple pour nous faire asseoir .

 

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