Anarchie

Chapitre 10

Je ne peux continuer a marcher en pensant à des choses comme celle-ci .

Je dois « me venger » comme on dit . Pour mon père qui ne me reconnais plus mais principalement pour moi .

Je m'assied un court instant , je dois trouver un endroit où je pourrais vivre , un foyer .

Peut-être pas une école juste un abri un peu d'argent et de la nourriture .

J'ai quelques pièces sur moi , juste asse pour allé en train jusqu'en ville .

La gare est à quelque mètre à peine. Je m'avance vers celle-ci les larmes coulant le long de mon visage et mon cœur battant . Extérieurement nous pouvons facilement me comparée à ces gens que personne ne respecte ais qui pourtant en mérite plus que personne .à ces gens qui vivent tout les jours dehors dans le froid de cette France .

Je ne suis pas propre , mon maquillage doit sûrement être étendu sur mon visage et mon sourire qui lui est complètement disparu laisse place  à ce visage pas fraîchement sortit de la salle de bain , Si je ne m'abuse .

Je suis recroquevillée sur moi même tout en marchant doucement .

Cette image ne ce voit pas tout les jours «  Une folle évadée d'un cirque en pleure »

Une fois arrivée à cette gare que j’essaie de rejoindre depuis une dizaine de minute , je m'installe dans un de ces sièges métallisée et je compte les quelques pièces qui traînent dans ma poche .

 –        1euro ...2 euro … 3euro … 5 euro … oui 10 euro 

 Toute la populace de la petite gare se retourne vers moi et me dévisage . Je regarde dans le vide pour ne pas tomber sur une paire de yeux mal placé où un regard dédaigneux.

J'attends que les quelques personne dans la file d'attente  se retire de celle-ci. Un petit garçon joue avec ça tirette , une femme tapote ces doigts contre les sièges, une adolescente chantonne des airs sortant je suppose des écouteur pausé sur ces oreilles.

Et encore bien d'autre personne font de doux bruitage nerveux . Ils n'aiment pas le silence que cette gare détient ni son ambiance.