Ce soir à l'occasion de l'anniversaire de Jim Morrison j'aimerais lui rendre un hommage.
Jim Morrison, je l'admire. Je le respecte avec le plus grand respect qu'on peut avoir. Ça peut sembler comme des mots en l'air ce que j'écris, mais c'est vrai. Jim c'est une grande personne, bien plus qu'un bon chanteur. C'est un poète qui récite ces textes en musique avec sa putain de voix hypnotisante. Quand je l'écoute et que je ne fais attention qu'à sa voix, je suis bercée, j'ai l'impression de tourbillonner avec la musique.
Ce qui fait de Jim une personne inimitable, notamment sur scène, c'est le fait que son attitude était naturelle. Il ne jouait pas avec la foule pour amuser le public, mais pour s'amuser lui. Il adorait la contrôler cette foule. La tension était tellement haute durant les concerts qu'un seul de ses mots ou de ses gestes faisait tout exploser. La foule était comme une bombe et Jim le détonateur. Il ne cherchait pas à impressionner, plaire ou émerveiller, il interprétait simplement ses morceaux avec son énergie, puis plus tard sa fatigue, mais c'était magistral à chaque fois.
Quand il lâche des cris ou qu'il chante avec la voix la plus grave qu'il puisse, il est toujours touchant, juste, vrai.
Jim Morrison est beau. Jim Morrison est grand. Jim Morrison est talentueux. Je l'admire, je l'aime. C'est un artiste, un poète, un voyageur. Il écrit, il s'exprime, il boit, il chante, il crie, il va mal, il fume, il rencontre des gens, il lit, il aime, il provoque, se révolte, incite à la révolte, il s'amuse, il déprime, il vagabonde, il veut mourir, il veut vivre, il veut être tranquille, il fuit, il tente de vivre, il vit.
Je vous laisse sur son plus beau poème :
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Je suis de la levure Alsa
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