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Selem Aleykum

Partie un peu en retard, je m'excuse. (ouais c'est vraiment un screen d'un mouselsel algérien, un problème? mdr) 

 (ouais c'est vraiment un screen d'un mouselsel algérien, un problème? mdr) 

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Du côté de Juan.

Je soupire en rentrant chez moi. Personne ne sait que je suis de retour en France à part John et Lia. Je ne compte pas le dire, ça ne servirait à rien et puis de toute façon je ne veux voir personne.

Je regarde autour de moi, l'appartement est un peu poussiéreux. Il faut que je nettoie. Puis je me sens seul la, j'avais pris l'habitude de voir John trainer dans le salon à regarder la télé. C'était l'appartement en Colombie c'est vrai, mais le sentiment de solitude qui pointe le bout de son nez reste réel. J'aurais pu rester avec Lia si on s'était pas totalement laissé emporté par nos sentiments primaire. Jusque la je n'avais jamais autant perdu le contrôle, à vrai dire c'est assez troublant d'avoir ce genre d'envie. Je ne vais pas mentir et prétendre que je n'ai jamais été attiré par une femme, c'est faux j'en ai déjà regardé et j'ai déjà été attiré par leurs beauté ou autre atout physique. Seulement cette fois c'était tellement différent, tout était amplifié, j'ai même bandé putain. Et ça c'était vraiment gênant.  Je veux dire c'est ouf quand même, elle ne m'aurait pas poussé comme elle l'as fait, j'aurais pu, on aurait pu, aller beaucoup plus loin. 

J'enlève ma veste et la jette un peu n'importe comment avant de retirer mes chaussures. Qu'est ce qu'il fait froid ici. Je m'en suis pas rendu compte jusqu'à maintenant. J'avais même l'impression qu'il faisait trop chaud quand j'était chez Charlie. Sa peau était brulante. Je m'affale sur le canapé et laisse ma tête basculer sur l'accoudoir avant de fermer les yeux. Sa peau était douce aussi... Si douce. Je me redresse d'un coups en sentant mon sang affluer vers cette partie de mon corps. Je pense que j'ai besoin d'une bonne douche froide histoire de calmer mes idées une bonne fois pour toute.  Aussitôt dit, aussitôt fait. Je rentre dans la douche et laisse  l'eau glacé s'abattre sur moi. 

Plus cette relation avance, plus je tombe amoureux d'elle tout entier. Qu'elle fasse une Charlie c'est pas grave, tant qu'elle me revient.  Un jour, j'ai entendu un homme complètement sous le charme d'une femme dire "Qu'elle soit horrible, blessante, hors d'elle même, ce n'est rien tant que c'est moi qui ai le privilège de supporter ses sauts d'humeur. " Qui est ce qui disait ça? Je ne comprenais pas ces mots à l'époque mais maintenant... Je réfléchis. Ces mots la, décrivent trop bien la situation pour qu'ils soient anodin, pourquoi est ce que je ne me rappelle plus de la personne qui les a prononcé? 

Quand je ressort de la douche, mon téléphone sonne. Il signale un message. J'enroule rapidement une serviette autour de ma taille avant de le prendre et le déverrouiller. 

Hayet message: Pourquoi est ce qu'on est allé à Guatapé le jour de mon anniversaire?

Je souris. Cette question devait bien arriver un jour. Je suis surpris qu'elle arrive aussi tard, surtout quand on connaît Charlie. Elle n'a jamais honte de demander, c'est une curieuse de nature qui a besoin de comprendre.  Je sais que si elle demande c'est qu'elle sait. En l'occurence, elle en a mis du temps avant de comprendre. 

Par amour. [2.]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant