Par amour. [2.]

35.

Selem Aleykum.

ALORS ! J'aurais voulu faire plus long mais vasy laissons planer le suspens, quand même. Bref accrochez vous, ça va vous secouer. J'espère cette partie va vous plaire, bonne lecture.

Du côté de Jawad, chez lui.

Je venais à peine de sortir de la douche quand j'ai entendu sonner à la porte. J'enroule rapidement une serviette autour de ma taille en me demandant qui ça peut être. Je sais que ce n'est ni Juan ni Hayet, ils viennent d'arriver à Nice. Je le sais grâce au snaps qu'Hayet m'envoie. Je vais rapidement à l'entrée et ouvre la porte. Je m'attendais à voir n'importe qui, mais pas elle. C'est assez surpris que je la laisse entrer sans dire un mot. Je m'empresse d'aller dans le salon en commençant à paniquer, pensant aux canettes de bière que j'ai laissé trainé. Mais quand j'arrive, le salon est propre. Je laisse un soupir de soulagement m'échapper. Ça, ça doit être Hayet. Elle m'as poussé à ranger ma chambre avant de partir, elle a du faire le salon rapidement.

Mon invitée ne tarde pas à me rejoindre, elle s'assoit sur le canapé sans rien dire, attendant surement que je parle. Ça fait tellement longtemps que je ne l'ai pas vu... Depuis la mort de Leila. Je l'avais laissé à l'hôtel en prenant Emilia avec moi dans l'appart'. Quand je suis revenu dans sa chambre, elle était parti sans rien dire. Et depuis, elle n'avais pas essayé de reprendre contact. Moi non plus, il faut dire ce qui est. 

Jawad: Tu veux.. quelque chose à boire? A manger? J'ai des dattes si t'en veux. 

? : Des dattes c'est bien. 

Jawad: Je me change rapidement et je t'amène ça. 

Je fonce dans ma chambre et enfile un jogging avant de ressortir. J'ai vraiment chaud, rester torse nu devant elle c'est pas si grave. Je vais dans la cuisine ou je prend de l'eau et des dattes que je lui amène rapidement. Elle me remercie silencieusement. Je passe ma main sur  ma nuque, mal à l'aise.

Jawad: Pourquoi t'es la Yemma?

Akila (aka la mère de Jawad) : C'est un sujet un peu sensible, mais je pense qu'il est temps que je t'en parle. 

Je m'assoit à côté d'elle en attendant qu'elle finisse ce qu'elle a à dire. 

Akila: Tu es mon fils unique, tu as vingt neuf ans, je pense qu'il est temps pour toi de te marier. 

En l'entendant, un rire nerveux s'échappe d'entre mes lippes. Je secoue la tête plusieurs fois, n'en croyant pas mes oreilles, avant de demander.