Selem Aleykum.
Je vous aime tellement que meme sans ordinateur je me débrouille pour vous poster cette partie. Allez bonne lecture.A l'appartement, du côté de Juan.
L'alcool descend le long de ma gorge. Il me brule mais il me fait du bien. Il soulage ma peine, il libère mon coeur. Il me donne le courage d'appuyer sur la sonnette de sa porte même si l'attente me tue. Je ne sais même plus quel heure il est, je suis beaucoup trop loin, beaucoup trop défoncé pour en avoir quelque chose à foutre. Tout ce que je sais, c'est que je n'arrive plus à respirer avec tout ce qu'elle m'as dit, cette manière qu'elle a eu de me rejeter, je suffoque, je n'ai plus d'air sans elle. Toute estime de moi même m'as quitté, toute fierté qu'il me restais à disparu, toute colère qui aurait pu exister n'as pas vu le jour, tout ça parce qu'elle me manque. Ça ne fait que deux jours pourtant elle me manque comme un coeur pourrait manquer à quelqu'un qui veut vivre. Et cela parce que je sais que ce n'est pas seulement une Charlie, je sais qu'elle ne me reviendra pas comme elle faisait si bien quand on se disputait, je sais que je l'ai perdu... A jamais.
La porte s'ouvre, je me redresse. C'est elle, dans ce qui semble être un des nombreux t-shirt que j'ai laissé dans son appartement. Elle hausse les sourcils de surprise en me voyant et essaye de refermer la porte, je l'en empêche. Assez maladroitement, je place mon pied dans l'embrasure de celle ci avant de pousser avec ma main pour pouvoir rentrer. Elle ne résiste pas plus que ça, elle bat en retraite. La seule chose qu'elle soulève c'est la bouteille d'alcool dans ma main. Elle exige que je la pose avant de pouvoir entrer. Je le fais en me demandant sincèrement pourquoi elle me laisse faire aussi facilement. Je ne m'en plains pas, j'en suis heureux, au moins l'alcool pourras me faire parler au lieu de me laisser complètement scotché, sans voix, devant elle.
Juan: J'ai posé l'alcool.
C'est la première phrase que je prononce quand je vois qu'elle ne compte pas dire quoi que ce soit.
Hayet: Tu as posé l'alcool.
Juan: Et je suis complètement défoncé.
Hayet: Et tu es complètement défoncé.
Comment commencer ? Que dire dans une telle situation?
Juan: Pardonne moi je t'en prie.
Hayet: Il est quatre heure et demi du matin.
Juan: Je ne peux pas vivre sans toi Hayet, j'ai essayé mais je ne peux pas.
Hayet: Tu devrais repartir.
Elle se recule. Dans un geste désespéré, j'attrape sa main pour la retenir. Si je ne la retient pas elle vas partir à nouveau, elle vas disparaitre en emmenant avec elle tout le bonheur qu'on avait amassé ensemble. Elle sert ma main dans la sienne, je le sent, elle la sert fort avant de prendre une grande inspiration et la lâcher. Je secoue la tête désemparé. Elle m'as abandonné, elle a lâché ma main et m'as abandonné.
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Par amour. [2.]
RomanceIl y'as bien des choses que nos parents ne nous enseignent pas, une ribambelle de surprise que l'existence nous réserve a chacun de nos pas, mais comme on dit c'est ainsi que va la vie n'est ce pas ? Vous avez pu observer le quotidien de Naima être...