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Selem Aleykum.

Du côté de Juan

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Du côté de Juan

Hayet: Je veux pas.

Juan: Moi je veux.

Hayet: Je ne veux pas me marier. Je ne veux pas d'enfant. Je veux rien de tout ça, tu vois? Je suis pas faites pour toi.

Je me réveille en sursaut. Hayet à côté de moi ouvre à moitié les yeux et me demande ce qu'il y'as mais je la rassure à demi mot avant qu'elle ne se rendorme, elle est trop fatigué pour m'accorder plus d'attention que ça de toute façon. Je me lève de notre lit et vais directement dans la cuisine me servir un grand verre d'eau. Mon esprit n'est pas tranquille, il ne se repose plus depuis que j'ai failli mourir sous les mains de mon beau père. Je repense au fait que ça soit mon identité qui m'ai sauvé tout en me disant que j'ai sûrement fait une énorme connerie. Je gamberge, je fais que ça parce que ma femme m'attend chaque soir avec notre enfant dans son ventre et qu'il y'as trois jours j'aurais pu ne pas rentrer.

Alors que faire ? Je me dis autant me réfugier en Colombie, le cartel nous protégeras. Puis je me demande si j'ai vraiment envie que mon enfant grandisse dans cette environnement. Je fais que gamberger, j'en ai mal à la tête.  Je n'ai parlé à personne de mon problème mais je ne pense pas que mon identité vas rester secrète pendant encore bien longtemps.

Je me rappelle encore très bien de ce qui s'est passé lors de la première grossesse de Naïma, tout ce stress l'as amené à faire une fausse couche. C'est ce que j'aimerais éviter avec Hayet, en temps normal elle supporte bien la pression mais qui dit  maintenant qu'elle est enceinte qu'elle y arriveras? Rien ne me garantis sa réaction si elle apprend que son père était à deux doigt de m'envoyer dans ma tombe. Ça me fait vriller, je me relève et vais récupérer mon ordinateur portable dans le salon. Je l'ouvre en regardant l'heure. En attendant qu'il s'allume je récupère mon porte monnaie posé sur la table basse. C'est sans même regarder les prix que je paye sans broncher deux billets pour Bali. Je sais qu'elle voulait y aller, on avait dit qu'on irait après Hawaï mais on a pas eu le temps avec tout ce qui s'est passé.  Je réserve un hôtel, imprime les billets puis m'affale contre le dossier du fauteuil en soupirant.

Les murs dressé autour de moi semblent me parler. J'ai comme l'impression de devenir fou. Ça me fait parler tout seul alors que je sors la chaîne d'en dessous de mon t-shirt.

Juan: Plus les jours passent, plus je me dis que je vais finir comme toi. Mort en essayant de la protéger.

Une brise de vent s'ouvre de la fenêtre entre ouverte.

Par amour. [2.]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant