Joyeux Noël :')
/!\ Cela ne se passe pas dans la fiction, et ne témoigne d'aucun élément particulier de la psychologie de Livaï. /!\ (Marion là-dedans est canon, du coup on s'en fout)
/!\ Pas de spoil en commentaire sans un bon gros "OH-MON-DIEU ATTENTION SPOILERRRRRR" des familles /!\
Périphérie intérieure d'Orvud, Mur Sina, 25 décembre 851
« Bon anniversaire. »
Livaï manqua de sursauter. Les paroles de Marion venaient de briser avec brio le silence qui occupait jusque-là la chambre. Elle était muette depuis une bonne heure, et avait simplement fini par lui sortir... Ça ? Il se retourna sur sa chaise, paupières plissées.
Elle était toujours assise au bord de son lit. Dans sa main, la lettre de Leah. C'était la seule chose qu'elle avait tenue à emmener à l'hôpital. Il l'avait vue la relire encore et encore depuis des mois, mais qu'elle la fixe aussi longtemps... C'était une première, mais peut-être pas si surprenant que ça.
« Merci. » Elle haussa les épaules. « J'aurais aimé vous prendre un cadeau, mais j'avais pas prévu qu'on nous balance dans Sina. » Cette fois-ci, il manqua de s'étouffer avec sa salive.
« Non, on ne m'offre rien.
— Aujourd'hui, vous avez trente-trois ans, contra-t-elle. C'est pas rien. Trois fois onze, enfin ! »
Il fronça les sourcils.
« Certes.
— Peut-être qu'il y a des trucs utiles, en ville.
— On ne peut pas sortir dehors, et je viens de te dire que je ne reçois rien. »
Elle se leva, et s'adossa à la fenêtre éternellement verrouillée.
« Quand même. Je dois aussi vous remercier d'avoir signé pour être mon tuteur. Ils prennent ce genre de décision très facilement, par ici...
— Je n'avais pas le choix.
— Un peu, souffla-t-elle.
— Pas vraiment.
— Il n'empêche qu'un petit machin... »
Il la gratifia d'un air blasé.
« Non.
— Pourquoi ?
— Ça ne m'intéresse pas.
— Rien du tout ?
— Rien du... »
Il s'arrêta net. Maintenant qu'il la regardait de plus près... Il y avait bien une chose qu'il voulait. Quelques instants coulèrent : il ouvrit de nouveau la bouche. « Viens. »
La surprise se dessina sur son visage rond, mais elle obtempéra tout de même, et s'arrêta à un mètre de lui. « Oui ? » Il se leva. Derrière les verres de ses lunettes, il pouvait voir qu'elle l'étudiait avec attention.
Il fit un pas vers la chercheuse. Puisqu'elle ne bougea pas, il avança encore, et se retrouva vite juste devant elle. Il finit par tendre la main vers son visage ; à l'instant où sa paume toucha sa joue, le regard de l'autre changea.
Ses doigts se refermèrent doucement sur le coin de sa mâchoire. Ils se scrutèrent un long moment, les yeux dans les yeux. Les siens détaillèrent ses tâches de rousseur, puis descendirent au-dessus de son menton.
Quelques centimètres. Livaï s'approcha légèrement, sentit le souffle de Marion se couper. Quelques centimètres. Il continua lentement, continua encore, jusqu'à ce que son odeur imprègne ses narines. Quelques centimètres. Ses lèvres s'entrouvrirent, cherchèrent à l'aveugle... Quelques millimètres.
Et trouvèrent celles de la jeune femme.
Sa bouche était assez tendre pour qu'un frisson remonte sa colonne. Ils se lièrent doucement, leurs doigts glissèrent timidement dans le dos de l'autre. De tendres secondes coulèrent... Au bout desquelles ce contact s'anima.
La main de la chercheuse dériva vers son torse, son épaule, sa nuque. Leur respiration et leurs gestes s'accélérèrent progressivement, leur baiser commença à s'approfondir. Sa langue se présenta craintivement : il la laissa se mêler à la sienne. Chaque seconde qui passait les unissait un peu plus.
Le nez de la scientifique dériva alors vers son cou. A l'instant ses lèvres caressèrent sa peau, il ne put s'empêcher de serrer sa chemise entre ses doigts. « Marion », souffla-t-il. « Tu... » Il ne finit pas sa phrase : elle venait de le mordiller très légèrement.
Bordel... Il contracta la mâchoire. Il le sentait, la situation allait échapper à son contrôle... Mais il ne pouvait pas faire grand-chose face à ça, pas alors qu'elle embrassait le haut de son épaule avec tant de soin.
Il inspira profondément. Même son souffle était haché par ses baisers désireux. Ses frémissements se faisaient de plus en plus gourmands ; il résista, résista encore... Mais finit par s'y abandonner. Ce fut à son tour de glisser progressivement sa main sous le haut de l'autre, puis vers sa poitrine.
Elles entrèrent en contact. L'instant d'après, la jeune femme laissa échapper un gémissement étouffé. Il sentit ses doigts se crisper dans son dos ; elle mit un moment à se reprendre. Finalement, elle remonta de nouveau ses lèvres chaudes vers les siennes, et l'emmena jusqu'au lit.
« Tu es sûre de vouloir ça ? » murmura-t-il. Son regard se planta dans le sien. Une fois qu'elle eut acquiescé, il s'assit, et la laissa se mettre à califourchon sur lui. La main du caporal-chef descendit son dos, puis sa taille fine, puis son ventre. Là, doucement, elle...
« Livaï. »
L'intéressé fut brusquement ramené à la réalité. Hein ? Quoi ? Il regarda frénétiquement autour de lui. Il était installé à son bureau, la tête sur les bras... Et une Marion tout à fait habillée était plantée à sa droite.
C'était un rêve. Il se pinça l'arête du nez. Juste un rêve. Il soupira légèrement, et se redressa. « Pour une fois que je dormais », articula-t-il, « tu ferais bien d'avoir une excellente raison de... » Il s'étrangla avant d'avoir pu achever sa phrase. Son visage était terriblement blême.
« ... Vous parlez dans votre sommeil. »
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ᴀᴛᴛᴀᴄᴋ_ᴏɴ_ᴛɪᴛᴀɴ&0.7 : ʜᴏʀꜱ-ꜱᴇʀɪᴇꜱ ! ☜(⌒▽⌒)☞
ФанфикPeut être lu sans connaître SNK. Des hors-séries (principalement des OS) tirés de attack_on_titan&0.7 et attack_on_titan&0.7 (1) ☜(゚ヮ゚☜)