Trois jours. Trois jours étaient passés depuis la dispute entre Antoine et Emma. La jeune femme n'était pas sortie de chez elle, elle n'avait pas osé se rendre chez les Griezmann par peur de croiser Antoine. Théo était venu lui rendre visite et le seul sujet de conversation était la dispute. Elle avait envoyé des messages au jeune footballeur, mais en vain. Le jeune footballeur n'avait pas répondu. Antoine ne parlait plus à son frère non plus, il lui en voulait de lui avoir caché ça.
Ce matin-là, il était 8h30, et la jeune femme descendit à la cuisine. Ses parents étaient en train de prendre leur petit-déjeuner.
« Ça va ma chérie ? » demanda Annie, avant d'embrasser sa fille sur la tempe.
« Juste un peu fatiguée. » répliqua Emma en s'asseyant sur une chaise haute de la cuisine.
« Tu est sûre que tout va bien ? » s'inquiéta son père.
« Oui, papa, ne t'en fais pas. »
« Ne pas m'en faire ? Emma, tu ne peux nous dire ça ? Je n'accepte pas la terrible nouvelle que le médecin nous as appris et tu me dis de ne pas m'en faire ? Non, je ne peux accepter. Je n'accepterai jamais de te perdre ma petite fille. »
L'homme se mit à éclater en sanglots. C'était la première fois que son père craquait devant elle. Emma n'avait jamais vu son père pleurer. La jeune femme se leva de sa chaise et alla de suite dans les bras de son père. Son père enlaça sa petite fille.
« Je ne veux pas que tu partes un jour, Emma. » dit-il en pleurant.
Cette phrase brisa littéralement le cœur de la jeune femme, qui se mit à pleurer à son tour dans les bras de son père.
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Il était 11 heures, et comme depuis les deux derniers jours, Théo sonna à la porte de chez la jeune femme. La jeune femme, qui était alors allongée dans le canapé, se leva et alla ouvrir à son ami.
« Salut. » dit Emma.
« Ouh, toi ça ne va pas. » rétorqua Théo.
« Comme depuis trois jours. »
Emma se décala et laissa entrer son ami, et referma la porte.
« Je l'harcèle de messages et il ne répond pas. Je m'en veux tellement, j'aurais tout lui dire, lui faire confiance. Je n'aurais pas dû lui cacher ça. » dit Emma en commençant à faire les cent pas dans le salon.
« Il ne m'adresse plus la parole non plus, si ça peut te soulager. » rétorqua Théo.
« Et c'est censé me rassurer ? » répliqua Emma en s'arrêtant avant de regarder le jeune homme.
« Je suis désolé, c'est con. »
« Ne t'inquiète pas, et puis tu n'y es pour rien. Tout est ma faute. » dit Emma en s'effondrant dans le canapé.
« Tu voulais simplement le protéger. Tu devrais peut-être essayer de lui parler en face. » suggéra Théo.
« Mais je ne sais même pas où il est. » dit Emma, le visage entre ses deux mains.
« Ce matin, il partait avec un ballon dans les mains, il doit être parti se défouler au terrain de foot à côté. Il t'en veut sûrement un peu oui, mais crois-moi, il t'aime. Je l'ai entendu parler de ça avec mes parents. Il était en pleurs, c'est la première fois que je le voyais aussi mal. » avoua Théo à son amie.
Emma ne répondit pas, elle se leva et partit en direction des escaliers.
« Mais tu vas où ? » questionna le jeune homme.
« Je vais me préparer, je dois parler à Antoine. »
Une demi-heure plus tard, Emma et Théo sortirent de chez la jeune femme. Emma était décidée à aller parler à Antoine.
« Ça va allez ? » demanda Théo.
« Oui. » répondit Emma.
« Tu veux que je vienne ? » il questionna son amie.
« Non, on doit parler seul à seul lui et moi. » sourit tristement Emma.
Théo ne répliqua pas et prit simplement son ami dans ses bras. Après quelques secondes, Théo s'écarta de la jeune femme, puis ils marchèrent en silence. C'est au bout de la rue que leurs chemins se séparèrent. Emma prit le chemin du terrain de foot, et plus elle s'en approchait, plus la boule dans son ventre grossissait. Elle avait cette boule dans l'estomac depuis la dispute de mardi soir. Elle ne savait pas comment Antoine allait réagir, et cela lui faisait peur. Elle ne voulait pas le perdre, elle l'aimait si fort.
Après avoir marché une bonne dizaine de minutes, Emma arriva près du terrain de foot. Au loin, elle reconnut Antoine. Ce dernier lançait des tirs au but. A cette instant, la boule dans le ventre d'Emma explosa. Elle s'approcha d'Antoine, et ce dernier s'arrêta de tirer, comme s'il avait senti sa présence. Les deux jeunes se trouvaient à une vingtaine de mètres l'un de l'autre. Les deux jeunes se regardèrent quelques minutes, sans bouger. Puis ils avancèrent l'un vers l'autre, comme aimanté. Sans vraiment réfléchir, Emma se mit à courir et elle se nicha dans les bras d'Antoine, qui lui, la serra fort contre lui. La jeune femme éclata en sanglot.
« Je suis désolée, désolée de ne t'avoir rien dit. » dit-elle, entre deux sanglots.
Le jeune footballeur prit le visage d'Emma entre ses deux mains.
« Ce n'est rien mon amour, je suis désolé aussi, arrête de pleurer, je t'aime. Je t'aime Emma. » il répliqua, les yeux remplis de larmes.
Il posa tendrement ses lèvres sur celle de la jeune femme. Emma passa ses bras autour du cou d'Antoine. Leurs langues se rencontrèrent à nouveau, ce qui intensifia le baiser. Antoine embrassa la jeune brune comme si sa vie en dépendait. Cette sensation de bien-être lorsqu'ils s'embrassaient leurs avaient manqué terriblement. C'est au bout de quelques minutes, à bout de souffle, que leurs lèvres se détachèrent.
« J'ai peur de ne plus être avec toi. » dit Emma, contre les lèvres d'Antoine.
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Hello ! Voilà le chapitre 11 !
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Je publierai sûrement un autre chapitre dans la journée !
