Chapitre 15 : Des souvenirs et un parchemin

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- Qui l'aurait cru ? Franchement j'aurais jamais pensé que Blaise Zabini viendrait de me parler de ça...

- Oui bah c'est bon, hein ! Pas de commentaires !

- Non, mais t'inquiètes, vas-y explique moi ce qui c'est passé, dit Harry d'une voix posée.

- C'était pendant l'été, la guerre était finie et l'ordre revenait peu à peu.

Le métisse s'adossa contre le mur, plongé dans les souvenirs de cet été et continua son récit.

Il y a quelques mois, durant l'été...

- Pour clore ce procès, nous allons appeler les témoins un pas un à la barre, puis nous délibérons du sort de l'accusé.

Blaise était au ministère de la magie dans la cage de pique destiné aux accusés.
Il n'avait jamais pensé assisté un jour à un procès en étant un de ceux qui arrive avec un bruit de chaîne mécanique et que l'on découvre peu à peu lorsqu'ils sortent par le sol.
Le métisse se faisait petit dans son antre. Il essayait de faire bonne figure mais il savait que c'était peine perdue. Si Drago et Théodore y avait échappé, ça ne serait pas son cas car pour les juges, il avait assassiner Harry Potter sans aucune raison.
Et même si ses amis plaidaient en sa cause, ça ne serait pas approuvé. Seul un miracle aurait pu le tirer d'affaire.
Drago puis Théodore tinrent l'un après l'autre le même discours pour défendre leur ami.
Pansy et Daphné souhaitaient venir mais il savait que leurs mères ne le voulaient pas.
Il savait que c'était fini et pourtant :

- Le dernier témoin est appelé à la barre ! annonça le juge.

Une personne qui était dissimulée dans l'ombre fit son apparition.
De sa cage, le serpentard avait l'impression qu'un ange s'avançait.
La griffondor se leva gracieusement de sa place et s'avança à la place des témoins. Sa chevelure rousse flottait derrière elle et tombait en cascade sur ses épaules jusqu'à même dépasser ses hanches. Ses cheveux ondulaient légèrement et cachaient une robe simple de couleur noire synonyme de deuil. Elle faisait ressortir sa peu laiteuse qui était plus blanche que d'habitude.
Blaise n'en revenait pas. Même Ginny Weasley était venue ici pour sceller son destin.

- Je suis venue ici pour plaider en la cause de Zabini. Je sais que c'est assez inattendu pour vous mais je suis venue pour prouver qu'il pourrait devenir quelqu'un de bien maintenant cette guerre finie. Il n'a pas la marque des ténèbres comme certains de ses amis ce qui prouvent qu'il ne pas vraiment du côté des ténèbres. Il a été influencé par se parents mangemorts. Je le voit à Poudlard depuis maintenant sept ans et il n'a jamais participé réellement aux actes de méchanceté de ses camarades. Et je sais qu'il n'a pas assassiné Harry pour Voldemort mais contre lui.

Blaise était bouché bée. Cette griffondor était magnifique. En cet instant, la trouvait magique. Elle semblait rayonnée et l'assemblée était suspendue à ses lèvres en l'écoutant raconter l'histoire des larmes de Rogue et du dernier horcruxe.

- À présent vous savez toute la vérité et j'espère du fond du cœur que j'ai pu aujourd'hui sauver un élève de Poudlard. Je tiens cependant à ce que ses révélations ne soient pas rendues publiques.

Et la griffondor jeta un regard emplit de compassion à l'accusé avant de disparaître derrière les grandes portes de la salle.
Elle ne s'arrêta pas et elle était de nouveau vraiment heureuse depuis la mort d'Harry.
C'est le cœur léger qu'elle se dirigea vers une des cheminée pour transplaner jusqu'au Terrier.

Blaise termina son récit sous le regard médusé du fantôme.

- Ginny... Ginny, t'as... elle t'as sauvé ? bégayait Harry.

Un destin inattenduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant