Chapitre 26 : Bal de Noël

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Les élèves rentraient peu à peu dans la Grande Salle et celle-ci fut rapidement remplie. Des conversations fusaient de toutes parts, des rires résonnaient et certains élèves se regardaient amoureusement.
La directrice arriva tranquillement sur l'estrade, un sourire aux lèvres.
À sa vue, les élèves se turent pour laisser leur ancien professeur de métamorphose faire l'annuel discours de qui marque le début du bal :

- Nous n'avons pas annulé le bal pour montrer à la personne qui veut nuire à cette école que nous nous portons bien. Je vous demande donc de vous amuser autant que vous le pouvez ce soir. Riez et dansez jusqu'à que vous n'en puissiez plus ! Avant de partir pour des vacances méritées demain matin. J'espère que vous allez passer votre meilleur bal ! Les préfets qui nous gentiment organiser ce bal vont ouvrir la danse ! Miss Granger, Mr Zabini, termina la directrice en se retirant pour aller s'assoir à sa place, au centre de la table des professeurs.

Blaise s'avança au centre de la salle, attendant que la griffondor le rejoigne. Au bout de quelques instants des murmures s'élevèrent de la foule d'élèves disposés en cercle autour de la piste de danse. Les professeurs fronçaient les sourcils, se demandant pourquoi Hermione manquait à l'appel.
Un silence eut lieu quand tout le monde vint à la même hypothèse : Hermione n'est pas venu, elle n'a pas de cavalier et pas de robe. Et elle n'a semblé bon de prévenir personne. Bien que tout le monde avait pensé d'abord : elle est morte, assassinée par le mystérieux tueur.
Ginny profita de cet instant de flottement pour traverser la foule et rejoindre Blaise sur la piste.
Le métisse la regarda d'un air inquiet mais posa tout de même une main au creux de sa hanche et lui enlaça la sienne avec son autre main. Ginny se laissa faire et la musique démarra immédiatement. Blaise fut rapidement un peu rassuré par la rouquine qui lui souffla à l'oreille que Drago s'en occupait.
Des éclats de voix s'emparèrent à nouveau de la foule, mais cette fois joyeux. A peine la musique enclenchée, les effets des préfets commencèrent.
Les sorciers et les sorcières venus ensembles se virent avoir les mains jointes sans pouvoir les défaire. Certains en rigolaient, d'autres paniquaient voire même certains s'énervaient. Et quelques uns en étaient ravis et essayaient de le dissimuler à leur partenaire.
Puis les robes s'enchantèrent. La robe vert émeraude de Ginny se vit parsemée de filaments argentés qui dansaient sur le tissu. Un sourire germa sur les lèvres du serpentard quand il vit la vit la mine surprise de sa cavalière. Il se rapprocha un peu d'elle et lui chuchota à l'oreille :

- Alors qu'est-ce que tu penses de ma merveilleuse idée ?

- Elle est fabuleuse.

Les élèves avaient reportés leur attention sur le duo qui dansait.
Certains trépignaient d'impatience a l'idée de les rejoindre à la fin de la chanson. D'autres attendaient qu'ils puissent se diriger vers le buffet.
Certains robes tournoyaient, d'autres scintillaient, ou encore des arabesques se dessinaient sur le tissu.
Les deux sorciers au centre de la piste virevoltaient en harmonie. Leur danse était fluide et leur attirance se faisait sentir. Les yeux charbons de Blaise étaient rivés dans les yeux pétillants de Ginny. Ils tournoyaient et lorsque la dernière note fusa, Blaise bascula Ginny en arrière. Le métisse retenait la rousse de son bras tandis que sa main gauche caressait sa joue. Leur visage et se rapprochèrent et dès que leur lèvres se touchèrent, une slave d'applaudissements s'éleva des élèves.
Les deux danseurs se regardèrent, essoufflés de leur valse et surpris par leur baiser imprévu. Ils se souriaient, et Ginny passa ses bras autour du cou de son cavalier qui la releva

Une fois que Blaise ait remis Ginny sur ses pieds, une vague d'élèves vint rejoindre les deux sorciers, tandis que d'autres ne bougèrent pas, discutant toujours. Et les derniers avaient accaparé le buffet où trônaient plats et friandises.
Le nouveau couple quitta lui aussi la piste de danse, main dans la main, et un grand sourire accroché à leur lèvres.

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