Chapitre 25 : Préparations

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Hermione ouvrit doucement les yeux en s'étirant. Elle s'habitua doucement à la lumière blanche avant de les ouvrir en entier. Elle sentit d'abord une légère pression sur son ventre et se rendit compte que Ginny était là, la tête posée sur elle. La rousse dormait paisiblement, Hermione pouvait sentir son souffle régulier.
Blaise était là lui aussi, Hermione sourit légèrement quand elle vu qu'il avait laissé tombé sa tête sur l'épaule de la rousse. Le métisse n'avait pas dû vouloir laisser Ginny toute seule suite aux événements de la veille.
La rouge et or pouvait également entendre des sons réguliers qui résonnaient à l'extérieur des rideaux qui entouraient son lit. Elle n'eut pas à beaucoup se demander à qui appartenait ses pas qui tournaient en rond car une tête blonde ne tarda pas à passer entre les rideaux blancs.
Drago avait les traits tirés, il n'avait pas dû dormir de la nuit. Cependant lorsqu'il vit que la brune était réveillée, son visage s'éclaircit et un sourire se dessina sur ses lèvres.

- Hermione ! Ça va mieux ? Tu nous as fait une de ces frayeurs en t'écroulant hier ! s'exclama le serpentard.

Hermione sourit. Il s'était inquiétée et quoiqu'elle puisse dire, ce simple fait lui réchauffait un peu le cœur.

- Ça va mieux, merci Drago.

Il s'approcha du lit et s'assit sur le tabouret à gauche du lit. Il se triturait les mains ne sachant où les mettre. Une partie de lui avait envie de prendre celles d'Hermione et des les serrer en lui disant que tout allait bien mais il se retenu et les posa simplement sur ses genoux.
Les deux élèves fixaient tous deux des points invisibles, ne sachant pas comment engager une conversation.
Ils restèrent donc comme ça, sans un mot, dans un silence où l'on entendait juste les respirations régulières de Blaise et Ginny.

•••

Quelques jours s'étaient écoulés depuis que les deux préfets se soient retrouvés face à Lestrange.
Hermione et Blaise avait mis à disposition ce matin même les deux gardes robes, une avec des robes, et l'autre avec des robes de sorcier. Le bal était dans deux jours, et demain, ils devaient préparer la Grande Salle pour le soir.
Ginny attendait Hermione dans le salon de l'appartement des préfets, pour qu'elle aille choisir leur robe ensemble.
La rousse frappa à la porte d'Hermione pour la énième fois qui lui répondit encore la même chose :

- Juste encore deux minutes ! d'une voix encore plus abattue et affolée.

Mais s'en était trop pour la rouquine qui sentait depuis un bon moment que quelque chose n'allait.
Elle abaissa doucement la poignée de la porte et l'entrouvrit peu à peu. Elle découvrit son amie en larmes sur le sol, sa baguette à la main.
Elle s'approcha doucement d'elle et la serra délicatement dans se bras. Elle put sentir à travers le tissu de son uniforme la fine couche de pierre qui recouvrait maintenant presque tout le corps de la brune. Elle lui chuchota doucement :

- Mione... Qu'est-ce qui se passe ?

Pour toutes réponses, la griffondor renifla et se passa une main sur le visage pour essuyer ses larmes.

- Tu peux tout me dire, tu sais ? continua Ginny.

Hermione hocha la tête, puis tourna la tête vers sa meilleure amie :

- Ginny... Je vais sans doute mourir au retour de vacances... J'ai calculé et la pierre m'aura recouverte en entier depuis janvier. Pourquoi aller m'amuser en sachant que ma fin est proche ?

Ginny se leva brusquement, attrapa les mains de la brune abattue et la releva avec force. Ses yeux bouillonnaient de colère et sa mâchoire était contractée. Hermione recula d'un pas, sachant que son amie était peu commode lorsqu'elle est en colère :

- Hermione Jean Granger ! Tu vas me faire le plaisir de sécher tes larmes et de retrouver un sourire ! Depuis quand Hermione Granger s'apitoie sur son sort sans vouloir chercher ?! Et si tu vas mourir, raison de plus pour t'amuser et te faire plaisir ! Donc tu vas venir avec moi, te chercher une robe, et demain, tu t'amuseras plus que jamais, sans penser une seule fois à ta foutue potion !! C'est bien clair ?!

Hermione hocha hâtivement la tête. Elle avait aucune envie de mettre encore plus en colère son amie et il ne valait mieux pas.
Toute trace de colère disparu alors du visage de son amie et celle-ci afficha son plus beau sourire comme s'il ne s'était rien passé quelques instants plus tôt. Elle prit un ton angélique et demanda à Hermione :

- Alors on y va maintenant ?

La brune, ne prononçant toujours aucun son, lui emboîta le pas.

Cela faisait maintenant bien deux heures que les deux amies étaient dans l'immense garde robe qui était bondée de jeune fille de toutes les années, et de robes qui juchées sur le sol dont on ne soupçonnait même pas qu'elles aient été accrochées à des cintres avant.
Elles farfouillaient, essayaient et s'émerveillaient mais elles ne trouvaient pas de robe qui leur faisait se sentir bien et se dire que c'était celle qu'il leur fallait.
La fin d'après-midi approchait et la pièce se vidait. La plupart des élèves avait trouvé leur robe. Mais pas Hermione ni Ginny.
Mais les deux jeunes filles n'avaient pas perdu espoir. Ginny poussa un cri qui fit sursauter la brune, elle se retourna face à elle et lui montra sa trouvaille.
Dans ses mains, la rousse tenait une robe vert émeraude. Elle était magnifique. Ginny ne perdit pas une seconde et l'enfila.

- Alors, tu me trouves comment ? demanda la rousse en tournoyant devant un miroir.

La robe faisait ressortir les yeux vert bleus de Ginny. Elle épousait parfaitement ses courbes. La robe était légèrement évasée et s'arrêtait juste au dessus des genoux de la rousse. Des fines bretelles la retenait sur ses épaules et la robe était un peu fendue dans le dos, donnant une allure plus chic. Bref, elle était parfaite.
La brune répondit dans un souffle :

- Parfaite !

Ginny l'enleva délicatement, en faisant attention à ne pas la froisser, comme si cette robe était une bijou fragile et précieux.
Peu de temps plus tard, Hermione ne tarda pas à trouver une robe qui semblait faite pour elle.
Les deux Griffondor quittèrent donc la salle satisfaites et heureuses. Hermione avait oublié ses problèmes pendant quelques heures et la brune s'endormir l'esprit tranquille.

Le lendemain, Hermione se réveilla de bonne humeur et la tête reposée. Aujourd'hui, elle devait préparer avec Blaise la Grande Salle afin qu'elle soit prête pour le bal ce soir.
A cette pensée, Hermione tourna le tête vers l'heure et lâcha un petit cri. Elle se redressa brusquement et entendit des bruits contre sa porte. Quelqu'un toquait et un pressentiment lui fit dire ce n'était pas la première fois.

- Hermiooone ? dit une voix de l'autre côté de la porte. On aura jamais le temps si tu ne te décides pas à sort...

Blaise fut brusquement interrompu par la porte qui s'ouvrît à la volée laissant place à une Hermione en pyjama et les cheveux embrouillés mais bien réveillée.

- Je prends une douche, je m'habille et dans cinq minutes on est en bas, dit-elle d'une voix précipitée en bousculant le métisse et en courant s'enfermer dans la salle de bain.

•••

Comme promis, les deux préfets étaient en bas cinq minutes plus tard, et ça faisait maintenant plus d'une heure qu'ils préparaient la Salle. Il ne restait plus que les finalisations à terminer. Et ainsi que quelques heures avant que le bal commence.

Un destin inattenduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant