Chapitre 20 : Retour tragique

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Les vacances venaient de se terminer. Hermione et ses amis étaient de retour à Poudlard après deux semaines de rire et de bonne humeur, en compagnie des Weasley.
Il n'y avait qu'un seul problème : la pierre se répandait de plus en plus vite sur le corps de la jeune fille et elle avait presque envahi tout son dos, son ventre , seuls ses bras et ses jambes restaient encore intacts.
Hermione n'avait qu'une idée en tête : retourner à la bibliothèque pour aller chercher comment contrer une potion qui tue les nés moldus. Et aussi, savoir comment on pouvait tuer un fantôme.
Elle marchait dans les couloirs pour se rendre dans le fameux lieu rempli de livres qu'elle adorait lorsqu'au coin d'un embranchement elle se cogna à quelqu'un qui était très absorbé par sa lecture.
La personne en question eut un réflexe très étrange : elle poussa de toutes ses forces Hermione lorsque celle-ci était dans tous ses états et allait lui ramasser son livre.

- Ne touche pas ! hurla l'inconnu.

Et lorsqu'il vit qui était la personne qu'il avait violemment éjecté contre le mur, il accourut vers elle.

- Granger ! Ça va ? Je suis désolé je n'avais pas vu que c'était toi !

La brune était un peu sonné mais elle avait très bien compris quelque chose. Devant elle ne se trouvait autre que Drago Malfoy et cette fois, il s'était excusé sans hésitation. Elle porta sa main à sa tête, qui s'était cognée contre le mur pour s'assurer que tout allait bien.
Le serpentard confus de l'avoir ainsi expulsé, lui tendit sa main pour l'aider à se relever.
La rouge et or l'attrapa volontiers et une fois debout, lui dit :

- Ça va aller... Même si je m'attendais pas à me faire projeter aussi vivement contre un mur au tournant d'un couloir. Qu'est-ce que tu tenais tant à protéger ? demanda-t-elle en désignant du menton le livre qu'il tenait de son autre main.

- Je voudrais bien te montrer si tu décidais à me lâcher la main.

Hermione remarqua alors qu'elle ne lui avait pas lâcher la main une fois sur pied. Elle lâcha vivement la main du serpentard pendant que ses joues prenaient une teinte écarlate.
Elle lu rapidement le titre du fameux livre de Drago pendant qu'elle se triturait les mains dans son dos.
Ses pensées étaient emmêlées. Mais pourquoi je lui ai pas lâché la main ! Qu'est-ce que je suis bête ! Il va s'imaginer des choses après..., pensait la jeune fille.
Tandis que son esprit vagabondait, un certain blond s'impatienta.

- Je savais pas qu'il était aussi long le titre de ce livre, Granger, dit-il en le secouant devant ses yeux.

- Hein ? Quoi ?

- Tu l'as lu au moins ?

- Euh... Oui oui ! «Les nés moldus : quels atouts, quelles faiblesses», articula Hermione, pendant que le rouge lui montait de nouveau aux joues.

Le blond se tut, attendant quelconque réaction de sa part. Elle pourrait au moins remarquer que je cherchais un truc dans son intérêt ! Je me trimballe pas avec ce genre de livre à la main comme ça ! Je suis un Malfoy quand même ! pensait le serpentard.

- Je comprends mieux pourquoi tu tenais tant à ce que je ne vois pas le titre du livre, pouffa la griffondor.

- C'est bon, râla Drago en retour.

- Imagine un élève avait surpris le grand Drago Malfoy avec un livre sur les moldus à la main. Quel sacrilège ! Ta réputation aurait chuté je pense, ironisa-t-elle.

Le serpentard sentait la colère monter en lui. Il l'aidait et elle se moquait de lui.
Énervé, il tourna les talons pour rentrer dans son dortoir.
Il avait senti la main de la brune lui retenir le bras et il l'avait entendue bredouillée des excuses.
Mais il s'était dégagé de son emprise et avait continué son chemin.

Hermione se tenait debout seule dans le couloir les bras ballants.
Vexé. Elle avait vexé Drago Malfoy. Cela tenait du miracle.
Mais elle était confuse. Il l'aidait et elle se moquait de lui retour. C'était à elle de s'excuser.
La griffondor se rendit alors compte que c'était temps d'aller manger, si elle ne voulait pas louper le repas.
Elle se dirigea vers la Grande Salle, et s'assit sur un banc en face de Ginny.

- Ça va, Mione ? s'inquièta-elle en votant la mine déconfite de sa meilleure amie.

- Oui oui, rien d'important.

- Menteuse. Qu'est-ce qui c'est passé ?

- Plus tard, ordonna Hermione en désignant du menton la directrice qui allait dire quelques mots.

En effet, MacGonagall s'était levée car elle avait une annonce à faire aux élèves. Ou plutôt une nouvelle. Une mauvaise nouvelle.

- Bonjour à tous, j'espère que vous avez de bonnes vacances, commença la directrice après s'être lancée un sonorus. Les professeurs et moi-même avons longuement délibéré pour savoir si l'on allait vous dire ça. Et nous en sommes arrivés au point où vous devez être au courant. Durant les vacances, un nouvel assassinat a été commis. Je dis nouvel car avant les vacances, un fantôme avait été froidement assassiné.

Les cris des élèves s'élevèrent des tables.

- Et de nouveau, pendant les vacances, un de nos fantômes a été tué. Je peux donc cependant vous rassurer, cet mystérieux individu semble n'attaquer que les fantômes.

Hermione était devenue pâle à l'idée qu'un assassin se baladait dans le château. Et elle se demandait surtout qui était le deuxième fantôme. Ça ne peut quand même pas être Harry ?
Lentement, elle leva la main au milieu de l'agitation qui régnait dans les quatre tables.

- Silence, s'ils vous plaît, demanda MacGonagall. Oui, Miss Granger ?

- De qui s'agit-il ?

La directrice regarda d'un œil triste la table aux couleurs jaune et noir.

- Il s'agit du moine gras. Toutes mes condoléances, annonça-t-elle aux poufsouffles qui étaient plongés dans un silence de mort.

Hermione le savait déjà mais elle n'avait pas pensé à ce que ça pouvait faire aux élèves de perdre le fantôme de leur maison. Mais elle attendait la seconde victime.
MacGonagall s'était murée dans un silence respectueux pour les noir et jaune.
Hermione croisait les doigts pour ne pas entendre le nom de son meilleur ami qu'elle n'avait pas encore croisé.
De l'autre côté de la salle, un certain blond regardait la brune qui s'inquiétait avec un élan compassion. Il regrettait d'être ainsi parti et il voyait bien qu'elle s'inquiétait pour Potter. Il  avait presque envie de la réconforter.
La directrice sorti de son mutisme pour annoncer ce qu'attendait toute la salle.

- Quant au second fantôme qui va tant nous manquer, il s'agit de...

Un destin inattenduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant