|FANFICTION TERMINEE|
Tome 4 - Infinity War
"If we don't end war, war will end us" - H. G. Wells
Thanos est en route. Prêt à éradiquer la moitié de la galaxie, il réunit les six Pierres de l'Infini et se sert de son fameux gant pour semer la terre...
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Queens, New York City, USA
Je coupe le moteur de ma Toyota, le sourire aux lèvres. Aujourd'hui a été une très belle journée. Arrivée dans ma chambre, je me calle derrière mon bureau, envoie un rapide message à ma mère puis écoute le vocal que m'a laissé le propriétaire de l'appartement que j'ai trouvé pas très loin de l'East River.
Ça va faire plus de trois mois que Peter et moi cherchons un appartement où nous installer. Nous attendons la fin de l'année, mais dès Janvier, je compte bien avoir mon petit nid douillet avec lui. Mes parents et May trouvent ça précipité, moi je trouve que c'est le timing idéal. Peter et moi sommes ensemble depuis presque deux ans maintenant et nous nous voyons tous les jours. Autant vivre ensemble.
Dans le vocal, l'homme de cinquante ans assure que l'appartement sera libre début Janvier et je brandis le poing en l'air, toute excitée déjà à l'idée d'annoncer la nouvelle à Peter et de faire mes bagages.
Je tourne un instant sur mon fauteuil et mes yeux tombent sur la photo prise lors de ma remise de diplôme. Affublée de mon chapeau bleu, mes parents me serrent contre eux, Jo applaudit et Peter me tient la main. Je vis un parfait bonheur depuis toute cette histoire avec Imperio. Certes, d'autres méchants ont donné du fil à retordre à Outbreak, mais je peux dire que New York est calme depuis un certain temps. Je porte machinalement la main à la chaîne autour de mon cou. Je me rappelle parfaitement des mots de Peter lorsqu'il m'a offert cette bague : "Peut-être qu'un jour tu la porteras au doigt".
A vrai dire, je préfère terminer mes études avant de me marier avec Peter, mais je meurs tout de même d'envie de devenir sa femme et de dire à tout le monde que je m'appelle maintenant Evangeline Parker.
Je sors mes crayons et la feuille coincée entre deux cahiers que je calle sur la planche en bois que je ne quitte plus depuis plusieurs mois. Je griffonne dessus en essayant de rendre la silhouette de mon personnage la plus réaliste possible. Depuis que je me suis lancée dans ce projet fou, je ne dors presque plus. Maman a eu la gentillesse d'aller faire les magasins avec Jo pour aller lui trouver de nouvelles baskets à la mode, ainsi je peux travailler tranquillement. Ma soirée est réservée alors je dois me dépêcher de bosser. Mes études de graphisme me prennent déjà beaucoup de temps, mais je veux absolument présenter les aventures de Outbreak à une maison d'édition. J'espère que je n'aurai pas à me faire passer pour mon alter ego pour espérer avoir les droits d'auteur, néanmoins les héros sont repris par grand nombre d'artistes, ils appartiennent au monde, à la communauté, aux gens. Mes poils se hérissent un instant et je relève le regard ; ma fenêtre est fermée. Je fronce les sourcils puis décide de ne pas porter importance à ce drôle d'évènement et à me remettre au travail.
Mon téléphone sonne alors et je soupire avant de voir le nom sur l'écran. Je souris malgré moi et décroche.
- Salut mon amour, soufflé-je dans le combiné en me levant de mon fauteuil.
