The Game

Chapitre 8

Annyeong !

Ce nouveau chapitre signe le début des hostilités !

Ce sera un peu long, mais je voulais vraiment mettre en avant tout les personnages ^^

J'espère ne pas vous perdre avant la fin de cette histoire !

Bonne lecture !

*~*~*~*

Une carte était étalée sur la table du salon, rapidement débarrasser des restes de leur petit-déjeuner copieux.

- Nous ne sommes pas loin de l'ancien quartier des TWICE, dit Jennie en montrant un point sur la carte. Maintenant, ce sont les 4th qui l'occupent. Malheureusement, depuis la fin de la Purge, Ji Hyun ne veut plus travailler avec nous.

- Alors pourquoi les protégées ? marmonna Nayeon.

Jihyo leva les yeux au ciel en lui donnant un coup sur la tête.

- Parce qu'elles sont toutes autant innocentes que les autres, dit Lisa, les bras croisées.

C'était la seule qui ne s'était pas assise. Elle s'était adossée au mur, une jambe replié contre le mur.

- Et nous protégeons les innocents, termina-t-elle, sèchement.

Nayeon bougea sur sa chaise avec inconfort.

Jamais personne n'avait osé lui parler comme ça, sans subir sa colère.

Mais contre Lisa, elle ne pouvait rien faire.

Sa boss était là, et même si les deux femmes se faisaient la tête pour une quelconque raison, elle savait que la chef interviendrait.

Elle n'avait pas du tout envie d'énerver Chaeyoung.

Alors elle se tut, laissant Jennie continuer.

- Donc Mina et Momo, vous couvrirez la rue principale côté Nord. Sana et Tzuyu, côté Ouest. Jeongyeon, Chaeyoung et Dahyun, côté Sud...

- Non, je prend Jeongyeon, la coupa Rosé, catégorique. Lisa, tu vient aussi. On prend le toit de l'immeuble le plus haut. Joy n'aurait pas été de trop, pour une fois, termina-t-elle en grommelant.

Jennie ne releva pas, changeant donc rapidement les équipes.

Chaeyoung et Dahyun se retrouvèrent côté Est, avec Nayeon. Pour le Sud, Jisoo accompagnerait Jihyo et Jennie.

Les Red étaient placée dans une maison, chacune aux quatre coins de la rue principale.

Le premier groupe à sortir de la maison, fut celui de Dahyun, Chaeyoung et Nayeon.

Comme leur point de rassemblement était plus loin, elles se séparèrent pour plus de discrétion.

Les Red les suivirent quelques minutes après laissant le reste des troupes dans le manoir.

Chaeyoung et Jeongyeon parlaient tactique, la rouge demandant quelques conseils de traque.

La blonde ne cacha pas son étonnement face à la demande soudaine de l'australienne, qui fut légèrement gênée.

- C'est Jennie qui me brief, d'habitude, dit la jeune femme en haussant les épaules nerveusement. C'est vous les traqueuses, pas moi.

*~*~*~*

- Jen, tu veux pas arrêter de bouger, tu me stress, marmonna Jisoo, alors que sa femme ne cessait de changer de place.

- J'suis pas à l'aise, ici, grommela la brunette.

Jisoo soupira en levant les yeux au ciel.

- On est sur un toit, dit Jisoo en tournant la tête vers elle. Dois-je te rappeler qui a peur de la hauteur, d'habitude ?

- C'est pas ma faute, dit Jennie dans un murmure virulent. J'te rappelle que c'est le bâtiment principal des rendez-vous des BTS, j'ai juste pas envie de croiser ces fumiers !

- Ils ne sont pas là, aujourd'hui, dit Jihyo, l'air tranquille, des jumelles visser sur les yeux. Nayeon à pirater leur réseau, dans l'agenda du boss, il y avait écrit une salle d'entraînement pour leur emploi couverture.

Jisoo fit un petit sourire à la Coréenne, qui ne s'en aperçu même pas, tandis que Jennie s'affalait sans aucune grâce sur le sol.

Elle marmonna des insultes envers le goudron qui lui agressa les fesses, faisant pouffer de rire sa compagne.

- C'est pas vrai... souffla Jihyo en se levant, s'approchant dangereusement du bord. Bordel, mais qu'est-ce qu'elle fout là ?

Jisoo et Jennie se levèrent d'un même mouvement, s'approchant de la brune.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda Jisoo.

L'interpellée ne lui répondit pas, mais tourna la tête vers elle, lui donnant les jumelles.

Sans un mot Jisoo porta l'objet à ses yeux.

- Chérie, appelle Pasta, on a un problème, dit Jisoo, la voix dure.

*~*~*~*

Lisa regrettait amèrement d'avoir été choisit par Chaeyoung pour faire partie de son équipe.

Elle se trouvait sur le sol inconfortable d'un immeuble délabré, en compagnie de deux des femmes les plus timbrées de l'humanité.

Mais ce n'était pas ça, le pire.

Ni le sol, ni la chaleur, ni les méthodes de tortures les plus imagées que s'échangeaient les deux jeunes femmes.

Non.

Le pire était qu'elle sentait les regards que la rouge lançait sur elle. Elle avait toujours eut cette sensation de satisfaction qui s'emparait d'elle à chaque fois que sa meilleure amie posait le regard sur elle.

Même quand elle ne la voyait pas faire, son corps réagissait instinctivement.

Alors elle fermait les yeux, inspirant profondément par le nez, avant de se concentrer sur la lunette de son arme, repérant de possible suspects.

- Jendeukie au rapport, entendirent-elles après un léger grésillement, provenant du talkie walkie. Pasta, tu me reçois ?

- Cinq sur cinq, dit la jeune femme après le petit silence. Pourquoi tu m'as pas appelé sur mon téléphone, directement ?

- Parce que je ne suis pas sûre que les appels soient sécurisés, dit la brune. On pourrait avoir été mises sur écoute.

- Pardon ? s'exclama Chaeyoung avec énervement. Quel est le batard qui oserait faire ça ?

- Écoute, dit Jennie, tentant de calmer son amie. Tu sais très bien que tout les autres gang sont après nous, mais, c'est pas le sujet.

La boss haussa un sourcil, légèrement surprise au ton emprunter par Jennie.

- C'est Joy, dit Jihyo, coupant la future dispute qu'elle sentait arrivée. On croit qu'elle est dans le coup, on la vue rentrée dans l'immeuble avec des hommes de mains d'Ivanovitch.

À la mention de Joy, Lisa s'était tournée vivement vers Chaeyoung, qui arborait un magnifique rictus dégouté.

- Je vous tiens au courant, marmonna-t-elle avant de raccrocher.

Laissant lentement tomber son bras dans le vide, ses poings se serrèrent, ses phalanges blanchies à cause de la pression.

Sa mâchoire se contracta, et Lisa vit un éclair menaçant passer dans son regard.

Ce regard qui faisait frissonner tout le monde.

Ce regard qui annonçait la mort prochaine de quelqu'un.