Happy Life.

Chapitre 4

Je suis assise sur un rocher, entrain d'admirer la lune à travers les branches des arbres.

Thomas me rejoins.

- Le dîner est presque prêt ! Annonce-t-il.

- Comment tu fais ? Demandai-je alors qu'il avait déjà commencé à faire demi-tour pour revenir à notre campement.

- Comment ça ?

- Comment tu fais pour être si courageux ? Je veux dire, moi je serai incapable de tuer du gibier pour me nourrir je n'ai jamais tué un animal, toi tu chasse et en plus tu le depece... En plus de cela tu es débrouillard tu as réussis à te trouver un vrai chez toi, je veux dire c'est pas un palace mais... Mais c'est ton chez toi. À côté de toi, je suis ridicule, je me sens... Je me sens inutile.

Il avait penché la tête sur le côté et il fronçait les sourcils. Écoutant attentivement ce que je disais.

- Oui c'est vrai, dit-il finalement en se frottant les mains.

Sympa... Moi je lui fais des compliments et lui...

- Bon, à table ! S'exclame-t-il en retournant au campement.

Je me lève de mon rocher et le suis. En colère contre lui pour de bons.

Je constate en arrivant qu'il avait allumé un feu. Et le lièvre avait été séparé de sa peau. Il était entrain de cuir sur le feu, enfourché par un bâton posé là sur les flammes. Je m'assois près du feu.

Thomas était assit en face de moi.

- Alors princesse tu as faim ? C'est presque cuit, me dit-il.

J'ai froid, ainsi je me rapproche un peu du feu pour me réchauffer et tend mes mains vers les flammes.

Thomas retire la broche des flammes et inspecte le gibier.

- Il est assez cuit ! Déclare-t-il.

En effet le lièvre avait pris une couleur brunatre appétissante. Il arrache une cuisse et me l'a tend.

- Tu m'en diras des nouvelles.

Je mord dedans. C'était la première fois que je mangeais ce type de viande, et c'était...

Incroyable. C'est délicieux.

- C'est trop bon ! M'exclamai-je.

Il sourit, fier de lui.

- Merci bien.

Nous mangeons le dîner en silence. Il n'est pas bavard et moi je suis pas d'humeur à entretenir la conversation, je suis restée bloquée sur notre conversation de tout à l'heure, j'ai été vexée qu'il dise ce qu'il a dit.

Oui c'est vrai.

Donc je suis inutile ? Il a raison après tout, je ne sers à rien. Je lui ai promis de me rendre utile s'il veut bien que je reste avec lui et tout ce que j'ai fait pour l'instant c'est de rassembler du bois pour le feu...

- À quoi tu penses ?

Je lève les yeux vers lui. Il m'observe, son morceau de viande dans les mains.

- À rien, répond-je.

- Pourquoi as-tu cru que je t'avais abandonnée tout à l'heure ? Me demande-t-il.

- Je n'en sais trop rien...

Il fronce les sourcils.

- On doit avoir un minimum confiance l'un en l'autre dès à présent, parce que j'imagine qu'on va rester ensemble pendant un long moment, du moins jusqu'à ce que tu puisse te débrouiller toute seule comme moi et ainsi que tu me fiche la paix, dit-il.