Chapitre 6.

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Je monte l'escalier en colimaçon et une fois sur le toit j'aperçois le policier se tenant à quelques mètres de Thomas, Thomas le regardait avec un air de défis. On se croyait dans un western et je me demandais qui allait dégainer en premier.

Il se jette sur Thomas et celui-ci passe sous ses jambes.

- Par ici petite bite ! Le défiait Thomas.

Il se retourne, et fou de rage se précipite sur Thomas à nouveau mais Thomas lui fit un croche pied et il s'étala à terre. La tête la première.

- Et bah alors couille mole ? Faut se ressaisir ! Riait Thomas.

L'agent se relève avec peine.

- Fatigué agent Fietz ? Je t'ai connu plus endurant !

Il se relève finalement et fonce sur lui, encore une fois Thomas esquiva et l'agent Fietz manqua de tomber du toit, mais il réussi à se restabiliser. Thomas arrive derrière lui, me lance un regard et, du bout du doigt le poussa. L'agent Fietz tomba du toit.

Je rejoins Thomas et regarda en bas. Il était tombé dans une benne à ordure se trouvant juste en dessous.

- Viens, on s'en va avant qu'il revienne, fit Thomas.

Nous descendons et commençons à marcher rapidement.

- Merci d'être revenus à mon secours, tu aurais pu continuer ta route et me laisser entre ses mains.

- On se serre les coudes, c'est normal, mais la prochaine fois que je te dis de faire quelque chose tu le fais d'accord ?

- J'ai pas pu prendre le sac, j'ai pas pu je ne saurais comment l'expliquer mais... J'ai été tétanisée.

- Va falloir que tu apprenne à laisser tes principes de bonne conduite de côté, parce que à Londres c'est marche ou crève, tu crois que le boulanger il en a quelque chose à foutre que tu meurs de faim ? Non il s'en fiche. Donc soit tu vole pour survivre soit tu crève, il n'y a pas de place pour les remords ensuite.

Je hoche la tête. Les grandes rues de Londres laissèrent place à des quartiers un peu plus rurales. Au bout d'un moment lorsque nous réalisons que nous les avons semés, nous ralantissont le pas. Je mangeais mon pain au chocolat pendant que nous marchons pour rentrer à notre petite grotte dans la forêt. Une fois rentrés Thomas commence à faire du ménage à l'extérieur de la grotte en retirant le bois brûlé du feu de la veille et en enterrant les restes de lapins non consommés et les ossements.

En fin d'après-midi Thomas se préparait à partir à la chasse une fois de plus, quant à moi je me préparais à aller chercher du bois pour faire du feu comme la veille.

- Bon tu te ramène ? Me demande un Thomas impatient.

-  Où cela ?

- À la chasse.

Il veut que je vienne chasser avec lui ?

- Mais hier tu ne voulais pas que je vienne avec toi.

- Faut bien que je t'apprennes à chasser si tu compte un jour survivre toute seule sans dépendre entièrement de moi !

Je souris.

- Je te suis !

J'étais contente et fière d'accompagner Thomas à la chasse.

Au bout de quelques minutes de marche nous nous arrêtons, Thomas me fait signe de me baisser.

- Si tu veux attirer le gibier, rien de mieux qu'un bon appât, me souffle-t-il dans le creux de l'oreille, et un courant de frissons me parcours l'échine. 

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