- Thomas mes vêtements sont encore mouillés, me pleignai-je lorsque nous marchons pour quitter Londres.
- Ils vont sécher tout seuls !
- C'est un coup à attraper une pneumonie, dis-je.
Nous avons marché jusqu'à Cambridge. Et plus nous marchons plus je me rendais compte du chemin qu'il nous restait. Je réalisais alors une chose terrible :
Nous n'allons pas y arriver.
Mais essayer de le faire entendre à Thomas, cette tête de mule, cela relevait du miracle.
- Thomas, nous n'arriveront jamais jusqu'en Écosse à pieds, que tu le veuille ou non il va falloir qu'on fasse du stop...
- Tu es folle ? Si on tombe sur un malade ?
- Et ton poignard alors il te sert à quoi ?
- Écoute princesse... Je réfléchis à un moyen d'accord ? Quand je le saurai je te ferai savoir.
Je levai les yeux au ciel.
Quand tout à coup, au coins de la rue dans laquelle nous avons débauché, je vis, garé là, un camion de livraison qui ressemblait énormément à celui grâce auquel j'ai pu m'évader de mon orphelinat. Apparement, il se rendait à Blackpool.
Bingo.
- Thomas, c'est un signe du destin !
- De quoi tu paaaaaarle !
Je l'avais attrapé par le col de son T-shirt et l'avais tiré vers moi.
- Suis moi ! J'ai un plan !
Je lui montre le camion et lui raconte alors comment je me suis échappée de mon orphelinat.
- Tu es sûre que c'est sécure ?
- C'est pas toi qui m'a dit le premier jour qu'il fallait qu'on se fasse confiance ? On grimpe à l'arrière et il nous déposera à Blackpool, là la moitié du voyage sera fait !
- Bien princesse, je te fais confiance.
Nous courons alors vers le camion, et discrètement, non sans jeter un regard aux alentours avant, nous grimpons à l'arrière. Nous nous cachons derrière une masse de cartons.
- J'avoue princesse, c'était une excellente idée, cela nous épargnera des jours et des jours de marches.
Suite à cela nous finissons par nous endormir.
Je me réveille quelques heures plus tard, la tête sur le ventre de Thomas qui lui était allongé sur le dos la tête sur son sac en guise d'oreiller. Je souris et profitais pendant qu'il dormait pour me blottir un peu plus, car je savais que quand il se réveillera, il me repoussera encore.
Finalement il se réveil, je le sais car je l'ai senti bouger sous ma tête. Alors j'attend, que dis-je, j'appréhende, qu'il me repousse encore. Mais non, étonnament il dit rien. Il pose simplement sa main sur ma tête et nous restons ainsi. Je suis très surprise, peut-être qu'il n'est pas si réfractaire à tout rapprochement physique.
La nuit est tombée et le camion s'arrête. Thomas et moi nous nous redressons en même temps.
- Je descend, attends ici, me dit Thomas en sautant du camion.
Il remonte quelques instants plus tard.
- Il roupille, déclare-t-il.
- Thomas j'ai faim, dis-je.
- Moi aussi.
Il entreprend de fouiller dans les cartons.
- C'est pas possible ! Princesse la chance est avec nous !
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Happy Life.
FanfictionRose, 12 ans, vient de perdre ses parents et se retrouve placée dans un orphelinat. Très vite, la vie là-bas devient un véritable calvaire. À tel point qu'un soir elle réussi à s'y échapper. Livrée à elle même, elle aire dans les rues de Londres pen...