Rappel des personnages :
Sasuke Tanaka
Mai Ogawa
Fuyuki Mori
Yukio Tamura
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Le blanc qui s'offre à moi quand j'ouvre les yeux contraste avec le rouge du sang dans mon esprit. Je ne peux pas ôter cette image : ce liquide s'éparpillant partout, de part en part, encore et encore, jusqu'à tout recouvrir. Puis plus rien, tout est noir et seul des pleurs me parviennent. Stop ! Je ne dois pas y repenser. Alors je me concentre sur ce qui m'entoure, je suis dans une petite pièce blanche, allongé sur un lit, seul. Je me relève lentement et un mal de crâne horrible m'envahit si bien que je dois prendre ma tête entre les mains pour ne pas perdre l'équilibre. Qu'est ce qui m'arrive ? Je tourne la tête plusieurs fois et tout semble flou : encore ces vertiges.
L'infirmière rentre soudain dans la pièce suivi d'une personne que je ne connais que trop souvent en ce moment. Ogawa-san, encore. Cette dernière reste en retrait, les yeux dans la vague, tandis que la soignante s'approche de moi en souriant. Ma vue est toujours brouillée et sa voix me paraît lointaine. C'est lorsqu'elle pause sa main sur mon épaule que je me sens comme revenir au présent. J'ai la gorge sèche et toujours le même mal de crâne.
« J'ai besoin d'eau. J'arrive difficilement à articuler. S'il vous plaît. »
Elle me rapporte un verre rempli que je bois précipitamment, sans prendre le temps de la remercier. Elle rit légèrement avant que ses sourcils se froncent et qu'un air grave s'affiche sur son visage. Elle a soudain l'air inquiète pour moi ce qui ne fait qu'accroître l'angoisse en moi.
« Est-ce la première fois où vous vous évanouissez ? Me demande t-elle et, après une réponse positive de ma part, elle reprend. Avant que ça arrive, qu'avez vous ressenti ? Je pousse un gémissement de douleur et prend ma tête entre mes mains. Vous avez mal ? Je veux lui répondre mais aucun son ne sort. Je pense que vous avez besoin de repos. Ogawa-san vous accompagnera jusqu'à chez vous car vous n'habitez pas très loin l'un de l'autre et qu'elle doit rentrer chez elle. Je lève alors la tête vers ma camarade et ses yeux croisent les miens. Vous vous sentez capable de marcher ? »
Sans lui répondre, je me lève et pose délicatement mes pieds au sol. Je prends quelques secondes pour respirer, sentant déjà les vertiges arriver et me tourne ensuite vers l'infirmière qui m'offre un sourire. Je la remercie faiblement avant de quitter la salle, espérant rentrer chez moi le plus rapidement possible. Ogawa-san me suit, elle passe devant moi et m'ouvre la porte timidement. Je fais un pas de plus et me sens perdre l'équilibre, alors un bras vient, encercle ma taille et me remet sur pied. Je ferme les yeux et essaie de me concentrer pour marcher droit, j'avance doucement, pas à pas, voyant que j'y arrive, on retire son bras de ma taille et quand je lève les yeux vers elle, Ogawa-san rougit avant de passer devant moi et continuer sa route. Nous arrivons à la sortie du lycée et l'air frais de l'extérieur me fait du bien, je me sens déjà un peu mieux.
Arrivés dans la rue principale, nous nous mettons côte à côte et marchons ensemble. Péniblement, j'essaie de respirer pour calmer mes maux de tête et mes pensées qui se mélangent, s'embrouillent, et puis se perdent. J'ai l'impression que la présence d'une personne à mes côtés me fait du bien ou peut être pas d'une personne mais d'elle.
« Tu sais, il faut que tu apprennes à te connaître avant de chercher à comprendre les autres. La voix d'Ogawa-san brise le silence. Et là, on voit très bien que tu ne te connais pas alors non, stop, arrête, n'essaie pas de découvrir mes secrets ... Et puis ... il ne faut pas que tu les connaissent, ça ne sera que pire. Ne rentre pas dans ma vie en fait, fais tout pour rester loin de moi. D'où je suis je remarque des larmes strier ses joues. Oui ... reste loin de moi ... »
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Shimo no Hana
Teen Fiction"Pourquoi t'intéresses tu à moi ? - Parce que je veux t'apprendre à sourire" Sasuke est un lycéen japonais ordinaire. Il est dans le club de basket du lycée, il a des amis, il est gentil ... Mais côté famille, sa vie est plutôt catastrophique. Mai e...