« Arrêtez ! Hurle une voix me coupant dans ma phrase avec Yukio.
- C'était quoi ça ? Il me demande.
- Aucune idée. Je lui répond en haussant les épaules.
- Lâchez la ... Supplie une autre voix.
- On va voir. Dit mon ami en se levant. »
Je fais de même et nous rejoignons la salle de classe d'où les voix proviennent. Yukio essaie d'ouvrir la porte mais elle doit être bloquée par quelque chose parce qu'étrangement, elle ne bouge pas d'un millimètre. Un cri de douleur nous parvient et je ne réfléchis pas plus longtemps avant de foncer dans la porte qui s'ouvre dans un craquement. Je me masse les épaules en suivant mon ami qui entre en premier.
« Mais qu'est-ce que vous ... Commence t-il.
- Yukio ! Crie une fille en larmes. Et là, je reconnais alors Fuyuki.
- Mais qu'est-ce qu'il se passe ici ? Je demande. »
Je regarde alors la scène qui se passe devant mes yeux. Mon amie est par terre, en pleure alors que d'autres filles retiennent Ogawa-san contre la vitre. Cette dernière secoue la tête, cherchant à se débattre tandis qu'une fille aux cheveux blonds brandis un ciseaux face à elle. Ombline. Mais elle est tarée ma parole ?! Je m'approche d'elle silencieusement et lui arrache son arme des mains. Elle se tourne vers moi et ses yeux lancent des éclairs. Sa joue est ouverte de par et d'autre par une longue entaille ensanglantée. Je la bouscule et m'approche de la fille aux beaux yeux verts. Elle pleure. Je remarque alors que certaines de ses longues mèches brunes ont été coupées court, au dessus des épaules. Son regard glisse dans le mien et j'y lis de la peur. Mais qu'est-ce qu'elles lui ont fait ?
« Il va falloir m'expliquer ce qui se passe ici. J'ordonne en me tournant vers le groupe de filles dont la déléguée qui me regarde méchamment avec un sourire vainqueur sur les lèvres.
- Il n'y a rien à expliquer. Réplique d'ailleurs cette dernière avant de quitter la pièce suivit des autres filles.
- ça va ? Je demande en me tournant vers Ogawa-san.
- Oui ... Oui ... Elle répond hésitante.
- Sûre ? »
Elle ne me répond pas et ses yeux se posent sur Fuyuki, au sol et en pleure. Et là, son comportement change immédiatement. Elle me pousse et quitte la classe en courant. Yukio essaie de la retenir, sans succès. Alors on s'accroupit face à notre amie et on attend qu'elle nous explique.
« Je parlais à Mai-chan quand ... Quand ... Elles sont arrivées. Elles m'ont demandé de partir mais j'ai refusé alors elles m'ont poussé et elles s'y sont prises à Mai. Elles l'ont plaqué contre le mur et elles ont commencé à lui couper une mèche. Ça n'a pas plu à Mai et elle a donc protester en griffant Ombline, ça n'a fait qu'énerver cette dernière qui a donc continué à lui couper des mèches. Je leur ai demandé d'arrêter mais elles ne m'écoutaient pas. Mai ... Elle ... vous auriez du la voir ... elle était anéantie à chaque mèche qu'elle perdait. Elle pleurait comme j'ai rarement vu quelqu'un pleurait ... Oh ... la pauvre. Qu'est-ce qui leur a pris ? Je ne comprends pas ... »
Fuyuki se remet à sangloter alors Yukio la prend dans ses bras et la serre contre lui en lui murmurant que ça va aller. Moi je me relève et observe les cheveux noirs jonchant le sol tel un cadavre. Comment ont-elles osé s'en prendre à Ogawa-san ? Et pourquoi ? Je passe mes mains sur mon visage pour éclaircir mes pensées mais je suis toujours dans l'incompréhension la plus totale.
« Que les personnes ayant commis cet acte abominable se dénoncent ! Demande encore une fois notre professeure de français. »
A côtes d'elle, tête baissée, se trouve Ogawa-san puis un peu plus loin, Ombline et moi nous tenons également debout, en face de la classe. Personne n'ose parler, même Yukio plutôt bavard évite de regarder dans notre direction. Puis Fuyuki se lève soudain et tous les regards se posent vers elle. Elle prend une grande inspiration avant de commencer.
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Shimo no Hana
Teen Fiction"Pourquoi t'intéresses tu à moi ? - Parce que je veux t'apprendre à sourire" Sasuke est un lycéen japonais ordinaire. Il est dans le club de basket du lycée, il a des amis, il est gentil ... Mais côté famille, sa vie est plutôt catastrophique. Mai e...