Chapitre 7: Notre premier Je t'aime

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Il y a certains mots, qu'on dit trop souvent, certaines phrases qu'on ne dit pas assez, et c'est peut-être pour ça que le monde reste le même. Il y a des expressions qui veulent tout dire mais elle sont tellement dites qu'elle ne signifie plus rien. Il y a certains mots qui mit à côté peuvent détruire une personne, qui mit à côté d'autre mot peuvent en reconstruire une autre. Finalement, il n'y a que les mots qui ont ce pouvoirs.

Deux mots ont changé ma vie, enfin. Ont terminé le processus de changement de ma vie.

Nous étions en septembre, dix mois après le début de notre relation. Nous étions enfin, tous dans la même classe.

"- Madame, a dit Rudy. Je me sens vraiment pas bien.
- Il va gerber! A chantonné Jim."

Clairy à levé les yeux au ciel et quand Rudy est sorti de classe, je suis partie avec lui. Jim nous a rejoint dans le couloir.

"- Fallait équilibré la balance, a déclaré le brun a lunette quand Rudy vomissait dans les toilettes. Une fille avec un garçon c'est déplacé.
- Et donc elle en envoie deux? Je réponds.
- justement, j'aime les mec, donc, je compte comme les deux, donc, j'équilibre le truc.
- Elle a vraiment dit ça ? Demande Rudy en se retenant de vomir.
- Pas besoin, et remet la tête dans la cuvette, Bon dieu! Tu vas vomir sur Nike "

Jim m'a fait rire, et Rudy s'est relevé.

"- Ça va ? J'ai demandé.
- ça va, il a essuyé son nez avec sa manche dans un grand bruit.
- C'est dégueulasse frère, à commenté le meilleur ami."

L'infirmière a couché Rudy sur un divan, et nous a donné des chaises. Le basketteur avait un teint plus pâle que d'habitude, et dormait à moitié.

"- Vous pouvez y aller, a dit l'infirmière.
- Nan, à déclaré le brun à lunette avec des manières de mamans bourges. Il faut surveiller les enfants. Mais vous pouvez toujours nous apporter un truc a grignoter, ou du café, si vous voulez."

Rudy a pouffé de rire, et j'ai franchement eu honte. Madame Keriss, a tourné le dos, l'air choquée et elle est repartie dans son bureau.

"- Jim, tu es impoli, j'ai déclaré.
- Et toi tu es coincé, a t'il répondu.
- parle pas à ma meuf comme ça, Frère. "

Rudy et Jim avaient cette manie bizarre de dire "frère" a chaque fin de leur phrase quand il parlaient à deux.

Ils se disputaient et je profitait de la scène. Mais il fallait que je m'arrête: Keriss nous lançait de sales regards.

"- Jim, je crois qu'on va y aller, j'ai proposé. Sweet, Tu veux que je te mette Queen? Who wants to live forever, love of my life ou Save me?
- Love of my life, steuplé."

Je me suis levée, j'ai pris son téléphone et j'ai tapé le code : Jonas 23/05. Cliché. Mignon. J'ai branché les écouteurs ( "des écouteurs sans file? Une vie sans vie!") Et j'ai mis la musique.

Jim s'est levé en soupirant, à traité son copain, Luìs et s'est adossé à la porte.

" Je t'aime, Sweet.
- Tu es un zombi, Sweet.
- Non mais, je le pense vraiment. Je t'aime. Je suis fou de toi Jonas Janine Zansu. Et un jour je te priverait d'être en fin liste alphabétique.
- Je t'aime aussi idiot."

J'ai dans ses yeux et j'y ai vu la plus belle chose du monde: son âme. J'ai réalisé pour la première fois que je l'aimais trop.
Bien sûr on s'était déjà dit "je t'aime" mais il n'a jamais été si vrai.

"- Et moi j'aime les Chèvres. Allez, Nana, bouge ton cul putain."

Je suis sortie de l'infirmerie avec Jim.

"- Putain, normalement, nous les gays on est censé être plus mignon, bordel."

°°
Après notre étreinte, Jim à remarqué la caisse. Il s'est assis sur le lit et il a lu les titres sur les CD.

"- C'est quoi?
- Des vidéos de lui. Je... Je comprends pas. Pourquoi il avait tout prévu ?
- Parce qu'il t'aimait. Plus qu'il n'aurait dû."

Jim s'est assis sur le lit. Je n'avais pas remarqué comment son visage a changé depuis l'accident.
Il est cerné, les cheveux en bataille et les lunettes de travers. Sa barbe est mal rasé.

Après tout, c'était son meilleur ami.

"- Comment tu fais? Je demande.
- Pour ?
- faire croire que tout va bien? Je veux dire, Rudy était l'ami de ta vie et...
- J'y arrive pas, a t'il sangloté. Je fais genre et j'essaie et pourtant, rien. Il est là mais, il l'est plus. Quand je fais quelque chose de Ouf et que je me dit "il faut trop que je le raconte a Rudy!" Je...
- Explose.
-oui."

J'ai versé une larme. Je n'avais jamais vu Jim triste avant. C'est le genre de personne qui a le sourire tout le temps et qui prend les plus gros drames à la rigolade. Mais là il ne pouvait plus. Pas sans Rudy.

"- Met la vidéo 05. Il y a marqué "ce que j'aurais dû faire depuis longtemps.""

Je me suis exécutée.

Rudy était devant nous, avec une guitare.

"- Salut Sweet. Quand tu vas regarder ça tu auras sûrement quatre-vingt ans et nos petit enfants regarderons le CD en disant "ça existait pas les hologramme ? " Mais je devait faire ce que je n'avais pas encore fait, alors écoute."

La musique à commencé. Une melodie douce.

" I should have been here,
When you fell asleep for the last time.
I should have bought your dreams,
With my heart,

Baby forgive me,
For what I said
For what I did,
I just want to feel your touch,
Forever,
Just you. "

La musique s'est arrêté et il a essuyé une larme.

"- Sweet on va le faire. J'ai pas peur je te le jure."

La vidéo s'est arrêtée. Jim ne comprenais rien, et c'était normal. Je ne lui avais pas dit. Il était comme...trahis.

Ça devait sortir. C'était obligé. Alors j'ai regardé Jim dans les yeux, j'ai étouffée un sanglot et j'ai dit :

"Jim, je suis enceinte."

A bout de souffle [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant