Chapitre 5: Les premiers jours

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Les premiers jours, ça a été compliqué.  On appartenait à deux groupes différents. Moi, je traînais avec des premiers de classe, lui, des gens de son équipe.

"- Salut, a t-il dit avant de m'embrasser."

J'étais décontenancée. Il venait de m'embrasser devant tous ses "potes", et j'étais assez timide.

"- Eh bien, déclara Clairy. Tu nous cache des choses, Jo.
- Tu lui a pas dit? M'a t'il demandé. T'as honte de sortir avec un sportif?
- C'est pas du tout ça.
- alors, vas-y, explique-toi."

Je l'ai pris par la manche, et je l'ai entraîné à l'écart.

"- Je ne m'attendais pas à ce que tu viennes me peloter devant tout le monde.
- Peloter? M'a répondu le brun. On est plus au XVIIe siècle, Jonas.
- Rudy. Si t'aime pas ma façon de parler, t'a qu'à partir avec ta blonde.
- t'es trop belle quand t'es jalouse.
- Ouvre tes yeux, je vais devenir la huitième merveille du monde, j'ai dit en voyant Kali arriver."

Rudy s'est retourné, à regarder Kali, et a passé un bras autour de ma taille.

"- Rudy, Je vois que tu n'as toujours pas repoussé ton goût pour l'art abstrait.
- Ravie de te voir aussi Kali, J'ai répondu. Tu n'as toujours pas été greffé du cerveau?
- Les chiens parlent, c'est amusant.
- Kali, si c'est pour insulter ma copine, tu peux partir.
- Je t'invite à une fête, Samedi, chez moi. Tu peux apporter ta... Copine. "

Elle s'est approchée et a embrassé la joue de Rudy.

"- Là c'est trop."

Je l'ai poussé, mais Rudy, m'a retenu de la frapper.

"- Sweet, M'a t'il murmuré. "

Kali est partie, la mine radieuse.

"- Rudy, Je lui ai dit. Je suis quelqu'un de très jaloux quand il en vient au gens que j'aime.
- Donc tu m'aimes? M'a t'il dit en me jetant un regard.
- Oui, idiot. Le fait est, que si elle t'approche encore une fois, elle disparaîtra.
- D'accord, Sweet."

On a passé la journée sans se parler, sauf le soir, où il est venu me trouver devant le lycée.

"- J'attend ma mère, j'ai dit.
- Non, Je lui ai envoyé un message sur ton portable, tu vas étudier avec Clairy pendant une heure à la bibliothèque.
- Quelle partie est fausse ? Je demande.
- Je ne suis pas Clairy.
- Rudy, Je ne ment pas à mes parents.
- Moi si.
- tu vas arrêter.
- Non.
- Tu es chiant.
- Moi aussi je t'aime Sweet. "

J'ai saisi mon portable pour dire à ma mère de venir me chercher, mais Rudy a pris mon téléphone.

"- Rudyyyy! Je me suis plains.
- Jonaaaaaaas ! 
- Rends-moi mon téléphone.
- Embrasse-moi.
- S'il le faut."

J'ai passé mes mains dans ses cheveux, j'ai collé ma bouche contre la sienne, et j'en ai profité pour prendre mon portable.

"- Je t'ai carrément laissé le prendre.
- On a fait un deal. J'ai respecté ma part du marché.
- J'aurais pu ne pas la respecter.
- Assez parler, Rudy. On doit aller travailler.
- En fait...
- Je t'ai déjà dit: je ne ment pas à mes parents."

J'adorais appeler Rudy par son prénom. Parce qu'un prénom c'est spécial, aussi spécial que lui.

On est allés à la médiathèque où il n'arrêtait pas de me taquiner.

"- T'es vraiment belle tu sais? M'a t'il dit. Parfaite.
- Qu'est-ce que tu veux?
- pourquoi t'es si méfiante !
- Quand on a les sœurs que j'ai, on est méfiant.
- Je voulais juste te dire que je suis honoré de sortir avec toi.
- Tu me le fais déjà regretter."

A bout de souffle [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant