Chapitre IV

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Avant même qu'ils ne coupent le contacte et bien avant qu'ils n'ôtent leurs casques, une aura de puissance les entouraient. Je me sentais à la fois effrayé et repoussé par eux tout comme j'étais atrocement attiré par leurs présences.

Le premier motard a retiré son casque et à ma grande surprise, une femme rousse à la peau pâle est apparue. Ses yeux d'un noir d'ancre contrastait tellement avec sa peau et sa chevelure de feux que j'avais été incapable de soutenir son regard très longtemps.

Quand le deuxième s'est débarrassé de son casque mon coeur a manqué de s'arrêter ...



***


De toute mon existence je n'avais jamais posé les yeux sur un homme aussi séduisant ...

Ses cheveux de jais étaient plus sombre que le charbon, ils étaient longs et ils lui balayaient presque la taille.

Son visage était superbe, assombrie par une barbe naissante et ses traits paraissaient ciselés par un sculpteur passé maître dans l'art de sublimé la virilité .. C'était un visage de solitaire, de rebelle qui vivait selon ses propres règles. Il était évident que cet homme ne recevait d'ordre de personne.

Ses prunelles étaient de la même couleurs que ceux de la femme qui l'accompagnait, surmonté d'épais cils foncés ... j'avais l'impression qu'ils étaient lassent et qu'ils avaient déjà tout vu du monde.

C'était donc « ça » des Sentinelles ?

Je n'en avais jamais rencontré mais après ces quelques minutes je pouvais garantir une chose : ils n'étaient pas humains.

Ils émanaient d'eux quelques chose de puissant et d'insaisissable impossible à décrire, j'étais estomaqué.

Aucun son ne parvenait à franchir mes lèvres. Je ne savais pas quoi dire.
Les secondes ont défilées sans que l'ont n'échange quoi que ce soit, tout les quatre, absorbés dans nos contemplations mutuelles jusqu'à ce que la femme décide de rompre le silence.

Elle : Bonsoir.

Zarek : Bonsoir.

Mon esprit était tellement engourdi qu'il m'a fallu un temps avant de répondre.

Moi ( en me raclant la gorge ) : Bonsoir ...

Elle : Je suis Zelia Kattalakis et voici Emih Trygvazzon. Nous sommes les Sentinelles mandatées par l'Omégrion.

Zarek : Je suis Zarek Stanford et elle c'est Nevya, ma petite soeur.

Vu l'expression de cette Zelia il n'était pas nécessaire de préciser que nous étions les deux personnes pour lesquelles ils étaient présents, ici. Elle s'est contentée de hocher la tête avant de retirer son blouson de protection.

Je n'osais plus regarder en direction de l'homme qui l'accompagnait parce que je ne voulais pas que mon frère se rende compte de mon trouble. Cela n'empêche, je sentais le regard de cet Emih .. il me scrutait avec tellement d'intensité qu'il m'était difficile de respirer.

J'ai fait un pas en arrière pour mettre un peu de distance entre eux et moi avant de demander à Zarek s'il fallait que j'aille prévenir nos parents :

Zelia ( à Zarek ) : Il faudrait qu'on vois Briany et Derek Stanford .. « Vos » parents d'après ce qu'elle dit.

Le ton moqueur qu'elle employait en disant « vos parents » m'étais directement dédié. J'avais envie de lui répondre : « Oui ! MA mère et MON père ! T'as un problème avec ça, pétasse ? » mais je me suis abstenu. Premièrement je ne voulais pas engendrer plus de problème que l'on avait déjà et deuxièmement je n'avais rien à lui prouver.

Une passion du passé ..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant