Chapitre IX

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Mon intellect fusait tellement dans tout les sens que j'ai été surprise en entendant, par dessus mon épaule :

Zarek : Tu m'explique ce que tu fait dehors, habillé comme ça ?


                                            ***


J'ai crus que mon coeur allait s'arrêter de battre ! J'ai fait un bon en me retournant et je l'ai vu débout, dans le salon à quelques mètres de moi.


Moi ( la main sur le coeur ) : Nan mais ça va pas ! J'ai faillis mourir !

Lui : T'as pas répondu à ma question.

Sa voix n'avait rien de menaçant mais je ne me faisait pas d'illusion, tout ses sens étaient à l'affût.

Moi : Mh .. J'ai crus entendre du bruit dans le couloir ..

Lui ( suspicieux ) : Tu mens très mal, Petite. Tu le sais, pas vrai ?

Fait chier !

Moi : Orh ! Commence pas avec ton inquisition, tu veux ? Ça fait presque 2 semaines que je t'ai pas vu alors viens me faire un câlin et arrête de te faire des idées.

Il a plissé les yeux en souriant et il m'a rejoins pour me prendre dans ses bras :

Lui : Tu m'a manqué, Evy.

Moi : Toi aussi, Rahego { frère } ..

J'ai inspiré profondément en posant ma tête contre son torse. Il sentait « la maison » : une douce odeur de cèdre, d'herbe humide et de sucre. C'était tout ce dont j'avais besoin pour me sentir chez moi.

Il a déposé un léger bisou sur ma tempe avant de me tenir à bout de bras :

Lui : T'as encore perdu du poids ?

Je me suis éloigné de lui en soupirant :

Moi : Pfff .. c'est repartie ...

Lui : Quoi ? C'est de ma faute si j'ai l'impression qu'à chaque fois que je passe te voir t'as perdu 10 kilos ? Avec les gars ont s'assurent que ton frigo soit toujours plein alors explique moi pourquoi t'as l'air si fragile.

Moi ( vexé ) : J'ai pas l'air fragile !

Il s'est dirigé vers ma cuisine pour aller inspecter mes placards :

Lui : Si, t'en as l'air. Tu ressemble à une biche qui ce serait pas alimentée depuis des semaines.

Moi ( vraiment vexé ) : Zak !

Il m'a jeté un regard d'avertissement :

Lui : C'est quand la dernière fois que t'as pris un vrai repas ?

Moi ( gêné ) : Récemment ..

Lui : Quand ?

Moi : Orh ! Je sais pas, t'es content ?!

Lui : Très bien. Changement de programme, on va nul part ce soir. Tu va t'assoir et manger ce que j'vais te préparer.

Moi : Mais ont devais aller voir ..

Lui : Fin de la conversation, Nevya.

Je lui ai lancé un regard noir. Je détestais quand il jouait la carte du « grand frère autoritaire ». J'avais l'impression d'être de nouveau cette adolescente de 15 ans surprotégée.

Une passion du passé ..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant