Chapitre V

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Je me sentais observée.

J'ai roulé sur mon lit et je l'ai vu, là, debout près de la commode .. Emih ...

Je me suis redressé sans un bruit et je l'ai observé aussi naturellement qu'il le faisait avec moi.

Il ne portait qu'un jeans délavé qui lui descendait bas sur les hanches. Je regardais ses pectoraux et ses abdominaux saillants avec gourmandise, son corps était fait pour le sexe.

La question que je m'étais posé le jour de son arrivée au Sanctuaire venait d'avoir une réponse ... son tatouage s'étalait sur la totalité de ses bras nus ainsi que sur une partie de son torse.

Son corps était également constellé de cicatrices. Une en particulier, sur son ventre, était impressionnante. On aurait dit qu'on avait voulu le sectionner en deux parties .. de son flanc droit jusque son nombril.

Les torques en or qu'il avait autour des biceps et du cou m'interpellaient toujours autant. Je savais qu'ils étaient portés par les Celtes au cours de l'Âge du Fer mais je ne pouvais m'empêcher de m'interroger sur leur signification.

Il ressemblait à un guerrier.

Fier.

Farouche.

Indomptable.

Seigneur ce qu'il était beau ...

Ses cheveux étaient attachés en catogan et deux fines tresses pendaient à chacune de ses tempes. Son regard, poser sur moi, sombre comme le ciel d'une nuit d'hiver, me faisait l'effet d'un brasier.

Sa bouche entrouverte sur un souffle laissait apparaître le bout de langue qu'il fît courir sur ses lèvres charnues et outrageusement provocantes ...

Je voulais l'embrasser.

Son torse nu, appelait mes caresses ...

Moi : Approche.

Il a parut surpris mais il a parcourut la distance qui nous séparait avant de s'arrêter aux pieds du lit.

Je me suis mise à genoux sur le matelas et fort -heureusement, étant donné que mon lit était surélevé, mon visage était à hauteur du sien. Je pouvais à loisir me délecter de sa beauté sans avoir à me tordre le cou.

Moi : Rejoins moi.

Son odeur me rendait pantelante, j'étais impatiente d'explorer son corps ..

Il ne réagissait pas alors j'ai tendu la main pour la poser sur son avant bras. Sa peau était aussi douce que du velours et pourtant les muscles en dessous, étaient aussi dur que l'acier.

J'ai fait courir mes ongles jusque son biceps puissant avant de le palper du bout des doigts ..

Comme d'une vie propre, ma main gauche c'était posé sur son épaule et lentement, sans aucune hésitation, j'avais tracé une ligne jusque son pantalon pour le déboutonner.

Il semblait retenir son souffle alors j'ai cessé de le caresser. Je voulais être sur qu'il me désirait autant que je le désirais ..

Avec un sourire parfaitement explicite je me suis adossé à la montagne d'oreillers sur mon lit en lui faisant un signe du doigt :

Moi : Viens ...

Son regard avait alors parcourut mon corps, uniquement vêtu d'une nuisette couleur lavande, ma couleur préférée ...

Une passion du passé ..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant