9-Plaisir.

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PDV TOKA.

Ma main était dans celle de Ken, qui lui me fit entrer dans ces toilettes.
Pour des toilettes publiques, elles sont assez grandes et un peu spacieuse mais rien de bien spectaculaire non plus. À peine la porte refermé, Ken m'aggripa les hanches de ses mains viriles et expertes, il se pencha pour m'embrasser. Plus il approfondissait le baiser, plus il descendait ses mains vers mes fesses. Mes bras étaient autour de son cou. Quand ses mains arrivèrent à mes fesses, il me porta en empoignant celles-ci. J'entoura mes jambes à sa taille, il me posa délicatement sur un évier. Il déposa un baiser sur le lobe de mon oreille, puis descendit ses baisers tout le long de mon cou, jusqu'à en arriver à mon épaule. Il enleva rapidement mes habits, sauf ma culotte. Il s'était lui aussi, débarassé de tout, sauf de son caleçon. Il mordillait mes tétons dressés tout en glissant une de ses mains dans ma culotte, il traçait des cercles sur mon clitoris avec son pouce. Je ne pouvais plus me retenir de gémir, je lâcha un long et puissant gémissement. Ken se raidit l'espace d'un instant en reprenant ce qu'il faisait pendant que je me retenais de gémir une seconde fois alors que pourtant j'en mourrais d'envie.

Après avoir fait ces préliminaires, il me porta jusqu'à un WC au cas où quelqu'un viendra, histoire qu'on soit cachés. Il me lâcha, me dit d'attendre quelques secondes, il alla vérifier les alentours. En caleçon, quel boulet...

PDV KEN.

Je suis allé voir si il y avait beaucoup de monde dehors, mais personne.

À la seconde où je remis les pieds dans le WC, Toka me plaqua contre un mur pour m'embrasser avec fougue. Elle griffa mon torse, ce qui me fit pousser un gémissement rauque et aggrandir mon érection. Elle le vit, donc elle enfouit une de ses mains à l'intérieur de mon caleçon. Seigneur! Elle se mit à genoux en enlevant mon caleçon, elle lécha timidement mon membre, ça m'excitait. Elle commença à le prendre en bouche, ses mains aggripaient mes deux cuisses. Vu qu'elle n'allait pas très loin pour me sucer, je décida de lui donner un coup de pouce.

J'suis gentil hein?

Je passa ma main dans ses cheveux et poussa légérement sa tête pour qu'elle puisse aller un peu plus loin, ce qu'elle fit. Mon dieu, c'était tellement bon que je faillis jouir dans sa bouche, avant que ça se produise, j'arreta tout en lui ordonnant de se lever. Elle m'obéit. Je la retourna et frotta mon sexe contre le sien, elle était tellement mouillée! Je m'inséra en elle doucement, elle émit un petit gémissement. Chut, fallait être silencieux, on sait jamais.

Le rythme était lancé, plutôt rapide mais sans plus. Elle n'arrivait plus à retenir ses gémissements,  elle était bien trop excitée. Elle allait jouir bientôt, je le sentais. On entendit la porte d'entrée des toilettes s'ouvrir mais ce n'est pas ce qui m'empêcha d'arrêter, je ne pouvais plus m'arrêter. Toka tenta de se retourner pour m'arrêter, je lui pris ses poignets d'une main et les mirent dans son dos pour qu'elle arrête. Pour ne pas qu'elle gémisse, je lui colla ma main sur la bouche. On entendait juste des petits cris étouffés, et quelqu'un pisser à côté. La personne se lava les mains, Toka allait jouir dans quelques secondes. Le visiteur partit, je décolla ma main de la bouche de Toka, à ce même moment elle gémissa tellement fort et bruyament. Je lui donna un ultime coup de rein, elle jouit, en jouissant elle hurlait de plaisir mo prénom, 2sec après c'était à mon tour de me vider. Nos respirations étaient irrégulières et nous tentions de reprendre nos esprits.



On était retournés dans la voiture, je démarra, elle me dit:

-Je vais appeler Nish.

-Ah, tu lui donnes un surnom, maintenant, dis-je d'un ton glacial.

-Oui.. son prénom est trop long. Il faut que je l'appelle pour m'excuser de lui avoir mis un lapin, dit-elle.

Elle composa le numéro une fois, personne ne répondit. 2e tentative, échouée. Quand sa 3e tentative arriva, et qu'elle échoua encore, je lui arracha son téléphone des mains pour le balancer sur la banquête arrière.

-Bébé, arrête. Il ne te répond pas car soit il est énervé, soit il est occupé, dis-je toujours froid malgré le surnom affectueux donné.

Elle écarquilla les yeux, la bouche entrouverte de surprise, puis finit par sourire.

-Je.. oui, tu as raison.

-Tu es bien mieux avec moi qu'avec lui.

Elle ne répondit pas, elle se contenta de hocher la tête.

-Parle. Dis moi que tu es mieux avec moi, je veux l'entendre de ta bouche, ordonnai-je.

-Je..

Elle se pencha pour mordiller le lobe de mon oreille. Elle y passa quelques coups de langue aussi avant de finir sa phrase.

-Je suis mieux avec toi, babe.



PDV TOKA.

On était chez moi, Ken était sur son téléphone. Il faisait nuit, on avait mangés et on s'était douchés ensemble. Il m'a lavée, m'ordonnant de me taire et de ne pas protester. Il commençait à devenir autoritaire en matière de sexe avec moi. Enfin non, c'est moi qui le découvrait, pas lui qui changeait. Mais ça m'excitait, j'aimais ça, j'adorais même!

-Il faut que j'y aille, dit-il.

-Quoi? Pourquoi?

-Affaire à régler.

-Attends, reste encore quelques minutes, implorai-je.

-Seulement 5 minutes, dit-il en paraissant toujours neutre.

-On est... quoi?

Ma question le fit enfin réagir, car il était destabilisé. Il réfléchit un assez long moment avant de dire:

-Tu es à moi, ça c'est sûr, si quelqu'un d'autre que moi pose ses mains sur toi, je le démolis. Il faut vraiment que je parte, on se voit demain?

J'aimais beaucoup sa réponse même si elle ne disait pas qu'on était officiellement en couple.

-Oui, oui..

Je fis mine d'être déçue, il s'approcha de moi pour déposer un tendre baiser sur mes lèvres.

-À demain, princesse.

Sur ce, il sortit de la chambre pour pouvoir quitter la maison. Je m'allongea dans mon lit en repensant à tout ce qui s'était passée aujourd'hui, je souris. Il était relativement tôt, donc je décida de lire mon tout nouveau roman.


1026 mots.

Elle m'a transformé.//TOKA&KENOù les histoires vivent. Découvrez maintenant