Le plan des Holmes

Vue de Mycroft (Suite)

Une fois rentré dans le restaurant puis dans la salle privée, je me mis à penser à cette façon bien particulière que moi et le jeune Holmes avions choisi nos partenaires. Dans les deux cas, nous avions choisi un homme dans les forces. La différence était que j'avais toujours trouvé mon petit frère légèrement empoté question sentiment. Bien sûr, cela crevait les yeux, qu'il était amoureux de John. Pourtant Sherlock n'avait toujours pas mis un plan en fonction pour faire l'acquisition de son homme. Pour ma part, j'ai finement étudié le comportement humain pour bien comprendre les étapes à accourir pour faire tomber amoureux un être humain de soi. Bien sûr, cela était disponible pour tous. Le grand amour et ces autres balivernes n'étaient qu'en fait une réaction en chaine face aux actions des autres. J'en contiens évidemment qu'il y a aussi une partie physique qui pousse, grâce aux phéromones, une personne à être attiré vers une autre sexuellement. Mais j'y avais mis peu d'intérêts puisque je sais bien qu'avec mes capacités mentales tous êtres humains seraient portés à vouloir porter ma progéniture. J'ai toujours eu, disons une certaine difficulté avec mon physique, mais j'ai bien vite appris que pour attirer une proie vers soi il fallait avoir une confiance accrue en ses capacités.

Mon plan était simple, je devais d'abord désarmer ma brebis de son berger, en d'autres mots de sa femme. Je ne l'avais pas tuée bien sûr, sinon cela ne l'aurait pas rendu vulnérable, mais plutôt exécrable et en vue à une sévère dépression. Non, j'avais plutôt fortement souhaité son infidélité. Je ne suis pas un démon, je ne l'ai pas forcée à être infidèle, mais je ne suis pas non plus un sain. J'ai donc pris un grand soin de faire engager des hommes extrêmement charmants et séducteurs à son lieu de travail, mais aussi dans son restaurant préféré, dans le café dans lequel elle va chaque semaine, et un autre comme voisin, au cas où elle n'aurait pas remarqué les autres. Cela ne prit que quelques jours avant qu'elle ne succombe par elle-même aux charmes de plusieurs de ces messieurs. Cela n'avait que prouvé qu'elle n'était pas assez bien pour Greg. L'étape deux de mon plan était de rentrer en connexion directe avec la proie. Je suis donc rentré dans sa vie sur une base régulière et de façon moins professionnelle à chaque rencontre, vêtue de beaux habits, d'argent, de pouvoir, mais surtout menu d'une incroyable stabilité émotionnel qui était ce qui manquait le plus à mon cher inspecteur. L'étape suivante devait se conclure dans les heures qui suivent. J'avais par accident donné rendez-vous à Lestrade dans le même restaurant que sa femme verrait son amant. Cela devrait engendrer la panique et les larmes chez mon compagnon ainsi je pourrais tendrement lui faire l'offre de subvenir à ses besoins. Je frétille d'avance de le voir ensuite demander par lui-même à ce que je le prenne tous entier.

Je pris le soin de regarder ma montre et un sourire vint s'allonger sur mon visage. Plus qu'une minute 56 secondes avant que la voiture luxueuse que j'avais envoyée à Lestrade ne débarque ici. Je ferais ensuite boire l'inspecteur et lorsqu'il ressentira le besoin d'aller uriner, ce que j'estime être 46 minutes après son arrivée, il tombera nez à nez avec sa femme, son amant et leur table que j'avais demandée d'être situé près des toilettes. Non, pas que je pense que Greg puisse les manqués du regard, juste que j'avais envie d'incommodé sa femme avec une position disgracieuse.