Partie 8 (Lestrade)

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Voilà quelque temps que je devais me présenter aux rendez-vous que m'imposait « le grand Mycroft Holmes ». Je considérais ces rencontres comme un autre des caprices de cet homme à qui personne ne pouvait dire non. Bien sûr, j'avais déjà essayé de refuser l'un de ces rendez-vous, mais ce fut plus qu'inutile puisque j'avais reçu peu après un courriel de mon supérieur qui me disait que si je venais a refusé de nouveau l'une de ces invitations : je serais immédiatement renvoyé. Quelle merde d'avoir à repenser a tout le pouvoir qu'avait le plus vieux des Holmes. Pourtant avec le temps j'avais appris à apprécier ces rencontres. C'était stupide d'attendre de le voir surtout avec une femme magnifique à la maison ! Je soupirai en remarquant que j'étais devant le miroir en train d'arranger mes cheveux, je les ébouriffai je n'allais quand même pas m'arranger pour cet homme qu'est-ce qui me prenait. Je sortis de la maison pour rentrer dans la voiture noire qui m'attendait. Je repensai alors à ma femme. Quelle foutaise ! Une femme magnifique, mais infidèle oui. Une fois arrivée au restaurant on me guida vers une salle privée. Un vin que je devinais luxueux nous attendait déjà sur la table. Mycroft tentera-t-il de me faire boire ? Je lui souris doucement, si c'était la volonté de la reine d'Angleterre alors soit. De toute façon je ne refuserais pas une petite cuite gratuite ce soir. Holmes était un homme plus fragile qu'il ne le paraissait ; à peine nous nous serions la main qu'il semblait perturber. Je suppose que le contact physique tous comme avec Sherlock n'étais pas exactement sa tasse de thé. Alors que la soirée avançait, je remarquai que nous avions vu que tressent peu les serveurs. Le plus vieux de Holmes avait près commandé nos plats à l'avance et il y avait déjà deux bouteilles supplémentaires de vin dans la glace sous la table. Je n'étais pas complètement stupide je voyais bien que l'homme avec moi buvait peu et il remplissait constamment mon verre. Mycroft essayait-il de me saouler ? C'est ce que j'en ai déduit comme dirait Sherlock, et ce surtout lorsqu'il ouvrit la deuxième bouteille. Plus les verres défilaient et plus je trouvais Holmes charmant. Il m'avait laissé jusqu'ici prendre le contrôle de la discussion. Je tournais sans cesse autour de mon travail, mais mon compagnon de soirée était le seul avec qui j'avais légalement droit de parler de ce genre d'information confidentielle.

Je me lève subitement ; je devais vraiment aller à la salle de bain. Tout ce vin devait bien ressortir. Je faillis trébucher en sortant de la salle privée ce qui me fit rire, mais les gros yeux de l'homme avec moi... ou était-ce des yeux inquiets ? Je secouai mon crâne oubliant la fin de ma phrase et je tentai de replacer mes idées claires puis je partis les yeux sur mes chaussures vers la salle de bain où après mon petit besoin je me rinçai le visage à l'eau froide.

- Aller Bon Dieu reprend tes esprits.

En sortant de la salle de bain je remarquai ma femme-là assit avec un autre homme qui lui embrassait le cou. Je vue dans son regard qu'elle m'avait vu elle se leva voulant peut être s'expliquer, mais je partis avant qu'elle ne dise quoi que ce soit. Je rentrai dans la salle privée de Mycroft qui semblait surpris. Il se leva, un sourcil arqué et moi j'en ai profité pour agripper son collet et l'embrasser.

(Sorry pour le temps blablabla suite du Johnlock très bientôt et ouais je vous laisse en suspense devant ce baiser.)

Le plan des Holmes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant