8-Casser le morceau.

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Le temps passe si vite si bien que les jours passent également.

Aujourd’hui nous sommes déjà mardi et je me suis déjà préparée pour faire savoir au professeur ce qui ne va pas. Bon il est déjà 8 heures et le professeur est là. Je creusai des sillons dans la classe et je remarquai que les acolytes de Mirabelle ne sont pas là mais elle-même est présente. Bah, c’est l’essentiel, je ne veux personne d’autre qu’elle.

Après les salutations, le professeur débute son cours.

- Avez-vous fait mes exercices ? demanda-t-il.

- Oui, répondit toute la classe.

Il passa contrôler rapidement en commençant par notre groupe. J’étais en mine avec les sourcils froncés dans mon cahier sans prêter attention à ses mouvements et lui-même.

J’étais furieuse hors de moi quand j’entendis le professeur crier mon nom : « Marina, j’ai désigné ton groupe pour nous présenter votre travail. Au fait, il avait laissé un exercice parmi les exercices qu’on devrait présenter oralement en groupe. Je ne répondis pas mais je balançai mon cahier à ma voisine de table tout en lui faisant signe de faire la présentation rapidement, ce qu’elle comprit vite. Je me poussai un peu pour la céder de place pour qu’elle sorte pour aller devant quand j’entendis encore le professeur dit « Marina, j’ai désigné
ton groupe et principalement toi. Donc tu sors gentiment pour nous faire la présentation plutôt que de m’ignorer. Je me retournai et je me lèvai tout en le fixant droit dans les yeux au moins cette fois.

- S’il vous plaît Monsieur, avec tous le respect que j’ai pour votre personnalité, je vous présente mes sincères excuses car je ne pense pas accomplir ce devoir dis-je avec une voix autoritaire remplie de courage.

- Pardon ? questionna-t-il.

- Oui Monsieur, répondis-je fermement.
- Et je peux savoir le pourquoi du comment ? me demanda-t-il.

- Pas de problème, répondis-je.

Je tournai ma langue sept fois et je respirai profondément puis soupire avant de me mettre à raconter tout ce qui s’est passé du premier jour de son cours jusqu’à présent. Quand je finis
mon récit, on peut voir clairement son visage changé subitement sous le champ et c’est clair qu’il est nerveux. Avec une voix sèche pesante, il me demanda :

- Tu peux me citer le nom des concernés ?

- Oui.

Je n’ai même pas commencé lorsque certain(e)s camarades murmuraient qu’ils ne sont pas dedans tout en me regardant. Je pris mon courage et je donnai le nom de la concerné. Le
professeur n’a plus répondu mais il f,it mine pour signifier ‘’ ok, je viens’’ et il sortit.

Après un laps de temps, il revint mais accompagné du surveillant général (SG) qui nous demanda de le suivre. Il nous emmèna dans son bureau. Et il me demanda de lui parler un peu de la situation. Je me suis mis à lui narrer la situation, quand j'ai
fini, il demanda à Mirabelle de présenter à nouveau encore ses excuses, ce qu’elle a fait sans broncher mots.

Le surveillant nous reconduisit en classe et a profité pour interdire à la classe surtout de ne pas me critiquer puis lui a adressé les excuses au professeur au nom de la classe. Le professeur le remercia avec sourire aux lèvres et il prit congé conséquemment de nous.

La classe retrouva enfin son ambiance normale et je me sentais un peu en moi du fait que j’ai clore cette histoire pour une fois de bon. Enfin je suis libre. On continua le cours et malgré tout ce qui s’est passé, le professeur a exigé que je présente le devoir oralement. Je l’ai fait sans crainte, quais je peux maintenant car je sens que mon cœur est graveleux et libre. Lorsqu’on a fini le cours, le professeur m’interpella pour me reprocher certaines choses et  profita pour me demander :

- C’est ta maison que tu nous as décrit ?

- Non pas du tout, c’est une maison imaginaire.

- Ah bon ? Pourquoi pas pour toi ? questionna-t-il.

- Ben, je ne voulais pas que tout le monde connaisse ma maison où je dors et me réveille répondis-je.

- Ok parfait ! Mais après tu me le présenteras non ? demanda-t-il.
- Euh ! peut- être si Dieu le veut, répondis-je avant de le quitter pour rejoindre ma copine pour qu’on puisse rentrer.

Dès lors, l’atmosphère au tour de moi à l’école est devenue calme. Tout est devenu à la normale, je n’avais plus la peine de communiquer avec les autres. Aucune personne n’abordait plus ce sujet. Ainsi le temps filait, de même que les jours passaient et les cours se déroulaient dans une bonne ambiance. Mais à chaque séance du cours de français, le professeur ne cessa jamais de me fixer avec son regard et il était toujours proche de moi. Nous nous rapprochâmes de la fin de l’année, l’année devrait atteindre son apogée dans deux semaines.

Aujourd’hui c’est jeudi, un beau jour peinturluré par l’oriflamme sacrée flottant au-dessus de ma tête, immisça d’un véhément élan, dans la masse guerrière de tous ces lycéens qui me prêtait le franc. Je suis déjà dans mon lycée. Je cogitais tout en marchant vers ma classe comment ma journée se passera.

Je sens quelqu’un s’approcher à pas lent derrière moi. Je ne prête pas attention et je continue mon chemin. Mais arrivé au niveau du garage des professeurs j’ai toujours la même impression alors je m’arrêtai soudainement sans tourner le regard derrière. Je ne bougai pas et attendis qu’elle se rapproche. J’arrivai à percevoir chaque pas bien que discret. La personne se rapprocha encore plus et se retrouva déjà tout prêt de moi mais elle ne me toucha pas. Qui sa pourrait être ? Je respirai énergétiquement et soupirai un grand coup en fermant les quinquets. Je sentis l’odeur du parfum de son corps, je n’ai plus l’appétence de me retourner pour avoir cognition de qui c’est. Elle a été l’amie meilleure pour moi et sa présence, je l’ai toujours senti, même les yeux fermés, je le connaitrai. Je sens ses bras passés autour de mon cou puis à brule pourpoint avant d’ouvrir mes yeux, je sentis ces bras me fermer le visage. Je ne dis rien et je me laissai faire.

Durant une minute, elle maintint toujours ces bras sur mon visage. Fatiguée d’être debout, je décidai de rompre le silence.

- Alors je peux comprendre cette joie florale qui anime mademoiselle Flora ce matin ? Questionnai-je euphoriquement.

- Ouf ! Si c’était une joie, je serai déjà aux anges répondît–elle tacitement. Le contraire prouve la réalité de ce que tu penses.

- Tu veux signifier quoi par-là ? demandai-je avec un air étonnant.

- Il faut que je t’annonce un truc…

    
Question

Comment trouvez vous le comportemebt du prof à l'egard de Marina ?

Serait-il amoureux de son elève ?

Quelle nouvelle flora veut-elle annoncer à Marina ??

Merci de laisser vos critiques et avis en commentaires.

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