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La pauvre  jeunotte s’est rembrunie de désespoir avec moult tristesse et quitta l’école sans savoir à qui se confier. Elle  marchait pour rentrer à la maison lorsqu’elle rencontra sa meilleure amie Marina.

Flora, tu n’es pas  allée au cours ? Pourquoi ne m’as-tu pas attendu aujourd’hui ?  Pourquoi tu pleures ? Demanda Marina en approchant d’elle. 

Comment pourrais-je scalper la réalité qui me ronge l’esprit à Marina. Sinon que tout mon être sombre dans le noir total, la lumière a rebroussé chemin devant l’obscurité et tout me parait opaque puisque l’obscurité a envahi mon existence. Oh quelle crucifixion ! Que faire, que dire, quelle ère, quelle vie ? La vie devient onéreuse à tel enseigne que les prétendus éducateurs veulent des contres-parties pour entendre supplication de nos jours. Pouff !!! 

Non Marina, on m’a renvoyé des cours depuis le Matin dit-elle d’un air rembruni. Je n’ai pas encore soldé le reste de la contribution. Je suis allé voir le comptable et le directeur pour qu’ils me permettre de suivre les cours mais ils ont dit qu’à une seule condition puis elle narra la situation à son amie. Pourquoi moi ? Dieu, où es-tu ? pourquoi ? je doute que tu es vivant et tu existes Dieu, dit-elle en geignant comme une âme sans souffle. 

Seigneur ! Seigneur ! Le monde est si prodige et beau dans la vie de certaines personnes mais le contraire prouve la réalité chez d’autres en particulier dans ma petite famille. Même si c’est aussi ça  qui estime, que chaque famille est unique et que chacun est unique. Néanmoins permet moi de te demander seigneur, qu’avons-nous fait ? Mais nous n’aurons pas surement une réponse authentique parce que c’est ainsi que ça doit être. Toutefois sacré insigne et digne vénéré, je me prosterne à ton chevet pour savoir : Pourquoi c’est ainsi ? dit-elle intérieurement. 

Dieu est vivant ma meilleure amie et il subsistera sempiternellement répondit Marina. 

Dieu nous tient le bec dans l’eau. Et pourquoi ? Il fait ça ! Pourquoi Dieu nous a-t-il abandonné ? Questionna-t-elle.  

Dieu ne vous a pas délaissé,  il fait tout avec sérénité. Garde espoir tant que tu as le souffle car un jour, il agira. Rétorqua Marina.   

Ok, si tu le dis. Alors je tiendrai le coup en espérant malgré qu’actuellement je tienne à toutes situations comme à la prunelle de mes yeux. 

Ok, ne t’inquiète pas ma chère,  je parlerai avec mes parents puis ils verront quoi faire pour t’aider. 

Marina qui voulait aller au  sport était obligée de rebrousser chemin avec sa copine. Les deux marchèrent jusqu’à atteindre le carrefour où elles se séparèrent d’accoutumé. Marina entra chez elle, le cœur rempli de tristesse pour sa copine. 

Après avoir salué sa mère qui se trouvait au salon, elle s'empressa pour rejoindre sa chambre dare-dare sans plus attendre. Sa mère la parla, elle n'y prêta  plus attention. Elle était juste très anxieuse et timorée dans la psyché.

Ce comportement de Marina fut ébahissant aux quinquets d'Huberte, qui fut immergée dans un univers où elle se posa plusieurs questions. Ce qui commença par la trotter dans la tête. Elle ne s'y retrouvait pas car toutes les questions qu'elles se posaient, elle n'arrivait pas à trouver une raison fiable qui pourrait être à la base de la genèse de cette attitude de Marina.  Dans sa chambre, assise et trottée dans la tête, Marina cogitait la situation de Flora lorsque sa mère entra indiscrètement en palpant juste la porte. 

Erratique, égarée en gardant l’incognito dans un cosmos de l’exploration en accédant au cogito, elle n’entendit pas le bruit léger, égrillard de la porte qui fut fermée derrière elle. Elle ne se rendit même pas compte de la présence de sa mère dans sa chambre. On dirait une aéropage qui lui était comme le règlement des comptes à problèmes dans sa geôle. Après avoir observé pendant un laps de temps, Huberte la tâta  en forant de sa salvatelle ses mains. 

- je peux savoir ce qui te virile? Questionna Huberte. Tu fus si absence il y a un laps de temps. Ce qui m'ahurie.   

- Je n'ai rien maman et aucune chose ne me vironne répondit-elle faussement. 

- je ne te crois ma fille. Je te connais mieux que quiconque. Donc arrête de jouer avec moi. Et dis-moi ce qui ne va pas. 

Les dernières paroles de sa mère furent un vacarme très fort ; un ensemble de tintamarre  résonnant et ratiocinant sa psyché tel qu’un titan à boucan qui tâta intérieurement dare-dare un quidam. Bref ces paroles  ont commencé par raisonner son cartésien si bien qu'elle a compris qu'elle ne pouvait rien caché à sa mère mais elle se demandait intérieurement " Est ce que ma mère pourrait faire quelque chose ? Du coup après avoir resté sans voix, elle décida de murmurer quelques mots.

Bonjour mes amours!
Voilà encore un nouveau épisode après tant de mutisme. Je m'excuse mais cette fois. Je Suis revenu pour vous servir.

LABYRINTHE DE L'AMOUR Où les histoires vivent. Découvrez maintenant