20-Souffrir le martyre 3

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Le lendemain matin déjà à sept heures, elle décida alors de répondre à l'entretien afin de pouvoir déposer son curriculum vitae en ayant à l'esprit cette fois-ci avoir un peu plus de chance que les jours précédents.

Elle n'avait même pas un seul franc sur elle pouvant l'aider à prendre le taxi de peur qu'elle n'y arrive en retard. D'abord, elle pria son Dieu, se confia à lui sans oublier de notifier les raisons de sa plaidoirie et enfin, rebroussa chemin.

Elle s'était vite levée pour prendre le chemin afin d'y être avant huit heures pour l'entretien qui est prévu à huit trente minutes.

Là voilà au seuil de la porte du PDG de l'entreprise. Elle toqua d'un seul coup et automatiquement après s'être orientée par la sécretaire adjointe, une voix surgit de l'intérieur:

- Entrez, lança le PDG depuis son bureau. Après ces mots, elle appuya sur la serrure de la porte du bureau, pénétra la pièce et ferma la porte derrière elle.

- Bonjour mademoiselle, lança encore le PDG en l'invitant à prendre siège.

- Non ! C'est madame au fait, repondit-elle après avoir posé ses deux collines bien enveloppées lui donnant une forme svelte.

- Bonjour monsieur ! Lança la visiteuse.

- Comment vous portez-vous madame ? babultima le PDG.
Il appuya sur le ''Madame'' ironiquement.

- Ça va. Et vous monsieur? Répliqua la dame.

- Ça va aussi répondit le PDG. Heureuse année.

- Vœux réciproques.

- Alors ! Que me vaut l'honneur d'une angélique beauté ce matin ?

- En fait, je suis invitée à un entretien ce matin suite à l'offre d'emploi qu'a lancé votre société.

- Oh je vois ! Répondit-il en se vautrant cette fois-ci dans son fauteuil, daigna la dame de regard en signe de compliments et, en fixant Régina. Je peux avoir votre dossier?

En ce moment, Régina était occupée mentalement. Elle priait intérieurement son Dieu et pensait à sa famille si bien qu'elle n'a pas pu entendre la dernière question du PDG. Ce qui obligea ce dernier à réitérer.

- Madame votre dossier ! Tonna-t-il tout ironiquement énervé et jouant au bric-à-bac pontifiant.

- Excusez-moi monsieur ! Lança la pauvre dame tout en lui remettant le dossier.

Il jeta un coup d'œil sur le dossier pendant quelques minutes puis le lança sur la table et sortit le curriculum vitae se trouvant dans le dossier.

Au moment où Régina priait ardemment, intérieurement la tête baissée, le PDG épiait ses formes et nichons. Après avoir fini d'épier la dame, il rompit le silence qui grouillait la pièce après avoir soupiré.

- Madame, vous avez les qualités et les capacités requises et primordiales pour le poste vacant dans mon entreprise. Votre curriculum vitae et toutes les informations qui s'y accompagnent témoignent de ce que vous seriez certainement une excellente employée dans mon entreprise.

À ces déclarations du PDG, Regina ne s'en revenait pas. Elle n'arrivait pas à croire son ouï. Son cœur fut rempli de joie. Elle s'imaginait déjà sa souffrance terminée. Le PDG l'épiait toujours avant de continuer tout en ramenant l'accalmie.

- Madame, je peux vous dire que le poste est déjà à vous car votre curriculum vitae est très impressionnant.

- Sérieux ? Demanda Régina pour s'assurer qu'elle n'est pas entrain de rêver en couleur.

- Oui ! Repondît le PDG avec un air malice.

- Merci monsieur ! Répondit-elle toute joyeuse.

Une jubilation profonde lui était au chevet du coeur, tout son âme était envahi par la joie, une joie très profonde mais inexplicable.

Tout à coup et ceci d'une manière brusquette, elle fut interpellée par la voix de stentor du PDG.

- Madame ! Madame ! Madame ! Reprenez-vous, ressaisissez-vous, oyons !

- Oui ! Excusez-moi. Je suis tout à fait ouïr à vous.

- Ok. Permettez-moi d'être franc et aussi direct avec vous Madame. En fait, le poste est à vous mais avec une seule condition.

- Oui laquelle ! Quelques soit la condition, je suis prête.

- Vous êtes certaine ?

- Oui monsieur ! affirma-t-elle en signe de la tête.

Cette réponse de Régina donna la joie au cœur au PDG. Il ne s'y attendait pas que Régina allait accepter toutes sortes de conditions. La pauvre dame dans un enjouement attendait impatiemment la condition qui lui serait concedée ou imposée. Le PDG soupira avant de cracher sa valda qu'il avait sur le coeur, au bout des badigoinces.

- C'est très simple. J'aimerais qu'un beau jour, peut-être même demain matin, je pourrai me faire orchestrer des décibels mielleux venant du sublime magnanime princesse aux yeux d'étoiles qui se trouve juste devant moi. Bref, si vous acceptez de me donner le fruit sacré qui s'y trouve entre vos jambes.

Les pieds flageolants, elle n'en croyait pas à ses yeux. On pouvait décrypter que Regina avait envie de s'endormir dans l'absynthe suite à cette declaration du PDG. Elle cligna les yeux du revers de sa main droite et murmura :

- Est-ce à comprendre que, dans ce pays, on ne peut pas travailler ou être embauché(e)  dans une entreprise sans qu'une condition ne soit imposée ? Se conclua-t-elle sous l'effet de la colère intérieurement.

Le PDG continuait toujours dans ces aveux. Etonnée, Regina n'arrivait plus à piper mot.

- Vous avez des atouts physiques non négligeables, une belle posture qui peut tenir bien au lit. Alors, c'est une bonne proposition qui n'est pas vénielle.

- Mais non ! Pourquoi voulez-vous me faire ça ? Quelle condition onéreuse ? Se demanda-t-elle intérieurement.

- Ecoutez madame, vous aurez un salaire de cinq millions par mois au lieu de cinq-cents milles. En plus de cela une voiture qui vous sera offerte gratuitement de l'entreprise par mon biais.

Une assurance de 50% pour vous et votre famille au lieu de 10%. Nous allons jouer à deux, un rôle, un jeu de multiples de cinq chaque fois que vous aurez satisfait mon envie sexuelle.

Affichant un regard libidineux, le PDG continua et avec un ton seduisant, très alléchant ,il tint des paroles lascives:

- Nous allons danser à deux, dans un palais joyaux, s'amuser à orphéoniser l'amour dans un beat plaisirois. Ce sera un moment charniere d'amoureaux au son du plaisir. En ce moment tu seras une fleur bleue qui gardera sa beauté. Tel que la mer est faite pour nager, le vent pour souffler, moi je suis et ce jour je serai fait pour passer un moment agréable avec toi. De la manière que le feu a besoin du bois, la neige du froid, moi j'ai besoin de toi dans mon lit. La vie est tellement belle qu'en plus avec toi ce sera un paradis.
Ce ne sera qu'un jeu de deux heures entre nous, deux heures seulement. Qu'en pensez-vous ?

Question.
Régina va t'elle accepter cette offre pour sauver sa famille?
Comment trouvez vous le PDG?

Merci de repondre et de commenter.
Bonne soirée à vous mes amours.

LABYRINTHE DE L'AMOUR Où les histoires vivent. Découvrez maintenant