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Chapitre 11. Sexy.
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ADRIANA DESTER

« I'm a buff baby. »

Jeudi 19 octobre, 16h03.
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Abby - T'as très bien entendu.

J'ai pris un de ses doigts, le mieux manucuré, et je l'ai brûlé avec le lisseur.
Vous ne m'avez jamais vu perdre les pédales ?
En voilà un gros exemple.

Elle a crié de douleur et je l'ai giflé, elle a perdu l'équilibre et se tenait sur la poignée de la porte de la salle de bain.
Je lui ai mis une petite balayette et elle s'est jetée au sol en criant et en pleurant.
J'étais très contente de moi.

Keyan arrive en courant.

Keyan - Putain mais Nana qu'est-ce que t'as fait ? Dit-il en s'agenouillant à côté d'Abby.

- Rien, je lui ai juste coloré le doigt. Dis-je en riant.

Lui, ça ne l'a pas amusé et nous deux savons très bien pourquoi.
Il s'est redressé et a tapoté gentiment la tête d'Abby avant de croiser les bras devant moi.

Keyan - Tu redeviens agressive Adriana, qu'est-ce qu'il ne va pas ?
Tu m'as dit que tu me l'avouerais.

Je l'ai regardé mais je me suis tue.
Apparemment pour lui il venait d'avoir la réponse, il me connaissait trop bien.

Keyan - T'as revu Jayden ?

- Redis pas son nom...

Keyan - Adriana, t'as revu Jayden ? Il avait un ton plus ferme et il s'approchait de moi.

J'ai juste eu le courage d'hocher positivement la tête.
Il allait commencer à s'énerver.

Keyan - Retiens-toi Keyan.
Bref, ça explique la manière dont t'agis avec Abby ?

Mon regard s'est noirci quand il a parlé de cette garce.
Je lui lançais un regard glacial tandis que celui d'Abby était peureux.
Pétasse.

- Tu diras à ta copine que si elle continue à me parler de Jayden sur ce sujet, elle pourra rejoindre Satan aux Enfers.

Abby - Tu-tu n'assumes même p-pas la vérité ?
Tu voulais b-bien le baiser hein, avoues-moi au moins q-que t-ta pathétique comédie c'était pour faire p-pitié ?
Chienne v-va. Dit-elle en suffoquant.

Keyan s'est jeté sur moi et m'a retenue.
Seul le bon Dieu savait ce que je comptais lui faire.

- Lâche-moi Keyan, elle va comprendre qui c'est la chienne !

J'ai réussi à prendre un shampooing sur le rebord du lavabo et je l'ai balancé sur elle avec toute ma force.
Keyan a eu un moment de relâchement, j'en ai profité pour me dégager de lui et j'ai pris par les cheveux Abby qui venait de se relever.

J'avais un peu honte, je n'aime pas me battre mais elle m'énervait.

Keyan m'a ensuite fait valser au bout de la pièce, je me suis barrée pire que furieuse de sa résidence de merde.

[1]  «À lui.»  EN RÉÉCRITURE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant