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« My American boy. »











ADRIANA DESTER.



























Vendredi 28 octobre, 3 : 00 am.
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Je me lève brusquement, un peu d'action dans ma vie !

Mais bon, les voisins vont taper une crise s'ils se battent ici et si ça dégénère vraiment je suis dans la merde totale.

Orh, devoir faire la part des choses all the time plutôt que de se laisser vivre inconsciemment, la vie d'adulte.

- C'est quoi ce bordel ?

Je cours vers eux et Jayden commence à pousser violemment Kris.
Manque de chance, Kris n'est pas poids plume, sans effet.

- Est-ce que quelqu'un va définitivement m'entendre ?

Ils se tournent vers moi.

Jayden - Qu'est-ce que fait cet enculé ici ?

Kris - Hi motherfucker, are you fine ?

Nan, nan, nan.

- Eh y'a le petit qui dort !
C'est sérieux vos conneries ?

Kris - Tu me dis d'arrêter de crier en criant ?

- Eh le chauffe pas Kris, ma parole que c'est pas le moment d'me chauffer.

Silence radio.

Bien.

- Toi ! Qui t'as invité chez moi, tu veux pas comprendre quoi dans « je ne veux plus te voir » ?

Jayden - Shut up Adriana.

Un uppercut venu de je ne sais quel élan est venu impeccablement se loger dans la mâchoire de Jayden.

C'était calculé.

- Kris j'ai dis quoi ? J'ai dis quoi ?
Les voisins vont me terminer.

Je pense déjà à l'autre dame âgée riche d'ici qui va toquer chez moi avec un long discours à base de reproches.
Terrifiant.

Kris le soulève par le tee-shirt et lui rajoute un deuxième coup de poing.

- OUAIS VAS-Y DÉFONCE-L-Hum, Non, arrête !

Il allait en finir avec un troisième mais je me suis agrippée à son bras de toutes mes forces.

Il s'est arrêté et m'a regardé.

- Aie pitié d'une pauvre américaine qui ne demande juste à ne jamais croiser le regard mortel de la voisine !

Il rigole.

Kris - J'arrête, j'arrête.

Il l'a dégagé « en douceur » du palier et a refermé la porte à clef.

[1]  «À lui.»  EN RÉÉCRITURE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant