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« I need you right in my space, but i.. »












DIVA LONGORIA










Samedi 1 novembre, Street, 4 : 00 pm.
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Je passais quand je vois les 2 s'embrasser.

J'ai réussi ma mission ?

Je pense que c'était le mieux à faire en tant qu'amie, en plus elle m'oubliera vite, je ne suis que de passage.
Je tardais un peu, j'étais fière de ma copine j'ai le droit !

Mais ça n'a pas duré, la réalité m'a vite rattrapée.

Jayden - Ne la regarde pas.

- Je fais ce que je veux.

Jayden - Ah oui ? Il s'approche dangereusement et m'attrape le cou.

- Tu fais ce que je veux.

Et il me lâche.

Jayden - La voiture est pas loin, traîne pas.

Connard.

Je le suis sans riposter.

Ah, vous vous demandez ce que je fous avec lui ?

J'aime Adriana, c'est simple.

Bon, ok je vous explique.

Cet homme est un poison, j'ai vite compris qu'Adriana s'en sortirais jamais si il était encore là.
Je n'allais pas le tuer, la perpétuité ou la peine de mort, sans façon.

Je me suis dit que si je sortais avec Jayden, il la lâcherait et l'oublierai.
D'autant plus que je le désirais avant donc, autant mêler les deux.

Nana avait raison, cet homme est le pire monstre possible.

En fait, je suis partie l'aborder sur Instagram, il a vite répondu qu'il était désolé de m'avoir parlé comme ça.
D'autant plus que ta sœur vivait chez moi donc il devait m'être reconnaissant.
Oui « vivait » car elle a finalement décollé.

Bref, on parle un peu et très vite il veut me voir.
Tout se déroule bien, il était vraiment parfait de A à Z.
J'en étais presque à douter de ce que m'a dit Adriana, mais ce qu'elle m'avait dit était bien réel.
Je lui ai fait promettre qu'il ne toucherait pas un seul cheveu de Nana si on sort ensemble.
Dès qu'on est sorti ensemble, il a tout de suite été plus différent.

Moins beau parleur, moins de message, mais c'était léger.
J'crois que le moment où tout est parti en vrille c'est quand on s'est disputé pour la première fois.
J'ai jamais vu un retournement de situation aussi affolent, de base c'est moi qui l'engueule parce-qu'il était sorti avec une fille sans me prévenir et c'est lui qui hausse le ton.
Il m'a poussé, je l'ai re-poussé, il m'a donné un de ces coups de pied, j'ai compris que la différence de puissance entre lui et moi était très prononcée.
Je vous jure que j'étais à deux doigts de le dénoncer à la police, mais quand il a dit « Si tu le fais je frappe Adriana jusqu'à ce que ses propres os transpercent sa peau » j'ai compris que j'étais piégée dans son jeu.

[1]  «À lui.»  EN RÉÉCRITURE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant