FUNÉRAILLES 2

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- Que me veux-tu salle sorcière ?

- Mais, ...lâcha MAKAMBO d'un ton innocent.

- Veux-tu également me rajouter à ta liste ? enchaînait MARIA en ne lui laissant pas le temps de rajouter un mot de plus. Notre mari ne t'a-t-il pas suffi ?

- Quoi ?? répondit-elle d'une voix stupéfaite accompagnée d'un regard effrayé. Elle promenait ses yeux autour d'elle comme pour regarder la réaction des gens.

- T'as bien entendu. Et Gard à toi que j'ai, ne serait-ce qu'un simple mal de tête, tu verras de quel bois je me chauffe.

MODOU arriva juste avant qu'elle n'en dise trop. Il la saisi par les bras et la conduis dans l'une des chambres qu'il verrouilla à double tour avant de lui déballer son monologue :

- Mais MARIA, qu'est-ce qui ne va pas avec toi ? Je ne t'ai jamais connu impulsive du vivant de mon frère. Ce n'est pas maintenant que tu dois changer. J'ai besoin de la MARIA d'avant. On a tous besoin de la MARIA que mon frère a épousé, maintenant plus que jamais. Depuis l'aéroport, je t'avais pourtant supplié de ne pas faire de tapage pour la mémoire de ton mari et pour le bien de tous. Maintenant que tu t'es cherché des ennemis, à quoi ça te servira, à part t'anéantir et de retarder dans la vengeance que tu comptes entreprendre ? Plus discrète tu seras, mieux tu l'auras. Patience, patience. Je sais que c'est dur. Mais, encore une fois je te demande de patienter.

Pendant que certains traitaient ouvertement d'abomination ce qui se passait. D'autres se contentaient de faire des simagrées telles que : huer en hochant les épaules, ou promener les yeux de façon apocalyptique tout en tordant leur bouche.  

Il sorti de la chambre et couru annoncer à tous que ce n'était qu'un malentendu. 

Sorcellerie AfricaineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant