Ma sœur m'appela en panique. Maman avait encore fait n'importe quoi.
– Elle a juste fait une petite crise, ne vous en faites pas jeune homme.
L'odeur répugnante de son parfum se répandit dans toute la pièce. Je ne sais même plus pourquoi il se trouvait avec moi quand je reçus l'appel.
Pourtant, il était à côté de moi ; son épaule frôlait la mienne. Je posai lourdement ma tête sur sa poitrine. Mes joues rougirent lorsque ses doigts virent s'entremêler à mes cheveux. Ses doigts avaient un toucher particulier que je découvrais à chaque caresse qu'il déposait doucement sur mon front. Je m'accrochais à lui tel un nouveau-né à sa mère, la mienne étant derrière la porte que je regardais.
L'infirmière revint et déclara :
– Elle a besoin de repos. Vous devriez rentrer chez vous et dormir. Revenez demain dans l'après-midi.
Elle repartit. Je me levai, un poids sur le cœur. Nous marchions dans les couloirs de l'hôpital. Une fois dehors, le vent me fouetta le visage.
Je me mis à pleurer.
À côté de moi, il marchait en me regardant. Les lumières des rues reflétèrent nos ombres sur le sol. Un sourire se dessina sur la courbe de ses lèvres lorsqu'il me dit d'une voix douce :
– Tu es beau quand tu pleures.
VOUS LISEZ
Sirop bleu [taekook]
RandomUn inconnu croisé dans le métro qui fait des beaux sourires. Un mot de plus et je m'enfuis. Est-ce réel ? Je ne sais pas. Reste toujours le sirop bleu.