BLESSURE | KYLIAN MBAPPE.

XXV

Opale.

Je me suis donnée à Kylian une fois de plus, pour la deuxième fois et c'était nettement mieux que la première, mais étonnamment, je ne regrette pas.

Je me réveille à ses côtés, son bras enrouler autour de ma taille nue tout comme nos corps. Je dépose un baiser sur sa joue puis m'habille et je vais préparer le petit déjeuner. 

- Salut, il me sourit.
- Bien dormis ?
- Ouais et toi ?
- Oui.

Nous mangeons tout les deux.

- Douche ? il propose.
- Oui.

Nous débarrassons puis allons dans la salle de bain.  Je me déshabille, il fait de même puis nous entrons dans la grande douche à l'italienne.  Je me lave sous son regard insistant.

- Quoi donc ? je demande.
- T'es vraiment belle.

Je sens mes joues chauffer.

- Merci Kylian.

Il me plaque contre la paroi de douche avant de m'embrasser passionnément.  Mes jambes s'enroulent machinalement autour de ses hanches. Nos corps n'ont fait qu'un encore une fois.

Une fois que nous nous sommes à nouveau laver, nous nous sommes séchés puis habillés. 

- FIFA ? il propose.
- Carrément. 

Je m'assois à ses côtés sur le canapé. Il me tend une manette. Nous commençons une partie, comme à mon habitude je le déconcentre mais je perds quand même, nous jouons une bonne partie de l'après midi.

Lorsque je suis rentrée chez moi, j'ai commencée à regretter. Regretter de lui avoir pardonné aussi facilement ses insultes, de m'avoir blessée. Nous avions encore une fois coucher ensemble et je m'étais donner aussi facilement que la première fois et ça me blessait.  J'étais une fille facile.

Je n'ai pas fais tout cela parce qu'il est Kylian Mbappé bien que mon amie Adèle pourrait le croire, j'ai fais tout cela parce qu'il compte pour moi et que d'une certaine façon j'étais sous son charme. Il était gentil, drôle et plein d'attention même si les insultes fusaient.

- Alors ? Me demande ma mère en entrant dans ma chambre. 

Je fronce les sourcils sans savoir de quoi elle voulait parler.

- Avec Kylian, elle sourit.
- Oh, ça va mieux.
- Bien, je suis heureuse alors.
- Moi aussi.

Menteuse, tu ne fais que regretter, pense ma conscience. 

Elle me sourit, elle va pour partir mais elle fait demi tour. 

- Chérie, lorsque je suis allée voir c'était parce que je te voyais malheureuse et la dernière chose dont j'ai besoin c'est de voir ma fille ainsi. 

Elle me sourit tristement.

- Je t'aime et je ne veux plus te voir pleurer pour un garçon.
- Oui.

Elle quitte définitivement ma chambre. Je donnerai ma vie pour ma mère, elle est toujours là quand tout va mal et je ne la remercierai jamais assez pour ça.

Je regrette toujours autant, et les regrets ne s'en vont pas. Je me sens terriblement mal et je ne sais pas à qui je pourrais en parler.

Je m'endors sur ces dernières pensées.