Ce texte est dédié à un ami lui aussi auteur bancal qui me reproche un style trop « lourd », ce court passage est là pour lui montrer ce qu'est un texte lourd.
Des monts enneigés dominés par des vents impétueux un râle profond s'élevait. Dehors le blizzard ferait rage couvrant les monts d'une épaisse couche d'une neige si blanche que nous aurions pu confondre ciel et terre tant ils en était emplis. Le bruit tantôt rauque tantôt aigu du souffle de la tempête qui vient frapper les rochers était accompagné du crépitement du feu logé dans l'âtre d'un minuscule poêle qui peinait à chauffer la pièce dans son entièreté.
C'est dans ce froid hivernal qu'un craquement sourd vînt briser la douce mélodie de ces longues journée passées à regarder la neige tomber et à écouter le chant de tous ces petits sons de l'hiver. C'était comme si le toit s'effondrait sur lui même pour nous tomber sur la tête. Puis; rien, était-ce donc seulement une quelconque bourrasque qui serrait parvenue dans le grenier pour y faire chuter un objet mal posé ?
Lâche comme je suis je me contente de cette hypothèse pour revenir à ma dure tâche. Soudain un bruit retentit à nouveau au dessus de moi, ce n'était plus une chute mais une succession de pas... Impossible de continuer d'ignorer ce tapage, m'armant de courage, d'une casserole pour casque et d'une planche à pain pour seules défenses je fonça héroïquement vers les combles.
Hésitant à deux fois avant de saisir non sans mal la cordelette qui retenait la trappe ,je finit par enfin accéder à l'étage.
Une petite lucarne y était entrouverte laissant entrer la neige qui fondait lentement sur le plancher, satisfait de cette réponse j'était près à la refermer quand le bruit de pas lourds repris.
Dans l'obscurité de ce taudis une forme ce détacha de l'ombre: c'était un être maigre et décharné avec le regard glauque et une tignasse clairsemée.
À sa vue, je fut pris de stupeur mais poussé par l'adrénaline je saisis la planche à pain pour venir rosser cette créature et la balancer dans la cave.
Dans toute la bonté je donna à Robert un peu du pain sec restant de la fondue d'hier, c'était pour lui un repas de fête mais mal lui prendra s'il re-tente de fuir sa chambre.
Nous tolérons l'existence de cet enfant d'inceste mais qu'il n'aille pas jusqu'à demander à vivre dignement avec nous quand même !
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Un peu de tout ,beaucoup de rien Recueil de nouvelles
SpiritualBranlette intellectuelle effrénée pour artistes boiteux, philosophes en carton et originaux par intérimaire. Précoces s'abstenir vous risquez de vite lâcher.