Le narrateur est de passage chez ses parents mais les découvre changés.
Passés les premiers jours où je pensait qu'ils avaient juste vieillis ,je me rendit lentement compte que cela allait au delà de l'âge.
Ma mère qui avant apportait un soin particulier au jardin laissait désormais ses outils croupir dans la remise accolée à la serre. Cette serre où tous deux passaient de bons moments en sirotant des boissons fraîches n'était plus qu'une structure rouillée dont le sol était jonché de bris de verre couverts de lierre. Tout semblait être abandonné alors qu'ils étaient toute la journée chez eux.
J'avais retrouvé ma chambre d'enfance presque inchangée malgré la poussière qui s'y accumulait. Ce que je trouvait étrange était l'absence de toutes les photos de nous alors que nous en avions des dizaines.
Ma mère semblait paniquer à la moindre question, et mon père s'absentait presque toute la journée dans la remise.
Un matin un bruit sourd m'arracha à mon sommeil, je bondit du lit pour aller me coller à la porte pour épier ce qui arrivait dans le couloir. J'y entendit des sanglots, je saisis la poignée de cuivre pour hésiter à la tourner. Je la saisis et la tourna doucement, je fut pris de stupeur à la vue de la scène qui se déroulait dans le couloir. Mon père s'y trouvait un sceau d'eau dans les main, au sol était juchée ma mère ,trempée et sanglotante.
Passé le malaise elle semblait se calmer ,se relava et nous proposa d'aller manger. Lors du petit déjeuner ils essayèrent de me convaincre qu'elle avait accidentellement fait brûler sa robe en fumant, or ma mère ne fumait pas et encore moins dans le couloir, d'autant plus qu'il n'y avait aucune trace de feu ou de cigarettes nulle part.
La journée se poursuivi sans encombres mais c'est quand en allant me coucher, je voulu regarder si ma cachette d'enfant était encore là.
J'ouvris la porte ouvragée du placard ,me faufila entre les quelques vêtements qui y restaient pour retrouver avec joie le petit creux qui s'y trouvait. Par nostalgie ou par simple envie de revivre ces bons moments je refermis la porte pour m'y cacher. Comme un petit animal dans son terrier j'écoutais l'orage qui tonnait au loin ,soudain le plancher craqua dans la chambre. Je jeta un coup d'œil par les interstices de la porte pour regarder ce qu'il en était. Un éclair illumina la pièce pour brièvement dévoiler une silhouette qui se tenait face à mon antre.
Terrifié et paniqué je voulu fuir en fonçant de toutes mes forces sur la porte pour découvrir ma chambre vide ,un claquement se faisant entendre au bout de la maison.
En regardant sur mon lit j'y vis un paquet énigmatique.
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Un peu de tout ,beaucoup de rien Recueil de nouvelles
SpiritualitéBranlette intellectuelle effrénée pour artistes boiteux, philosophes en carton et originaux par intérimaire. Précoces s'abstenir vous risquez de vite lâcher.