LES PRATIQUES COMMERCIALES

465 7 0
                                    


DEUXIÈME PARTIE

LES PRATIQUES COMMERCIALES

De ces Paroles de Dieu : « Ceux qui pratiquent l'usure se lèveront au Jour de la Résurrection, comme des convulsionnaires possédés par le démon. Et cela parce qu'ils assimilent l'usure à une vente. Mais Dieu a permis la vente et a interdit l'usure. Celui qui, avertit par Dieu cessera cette pratique, n'aura pas à rendre compte du passé et son sort relèvera désormais de Dieu. Celui qui récidivera, sera voué au feu éternel. Dieu ruine l'usure et protège l'aumône. Dieu a de l'aversion pour les incrédules et les pécheurs. Ceux qui croient et pratiquent le bien, qui observent la prière et font l'aumône, seront récompensés par leur Seigneur. Toute crainte et tout chagrin leur seront épargnés. Croyants, craignez Dieu et annulez toutes vos conventions usuraires en cours, si vous êtes des Croyants sincères. » (Coran 2.275 à 278)

De ces Paroles de Dieu : « Lorsque la prière est terminée, dispersez-vous et recherchez la faveur de Dieu. Invoquez souvent le Nom de Dieu, peut-être serez-vous heureux. Qu'une vente ou un divertissement les sollicitent et les voilà qui s'y précipitent, en t'abandonnant debout. Dis-leur : - Les bienfaits de Dieu sont autrement préférables au négoce ou au plaisir. Dieu est le plus généreux des bienfaiteurs. » (Coran 62.10-11)

De ces Paroles de Dieu : « Ô Croyants, ne mangez pas inutilement vos biens entre vous. Dans vos échanges commerciaux, que les opérations soient librement consenties de part et d'autre. » (Coran 4.29)

Des marchés et des souks

Selon 'Amr Ben Dinar, Ibn 'Abbas a dit : « 'Oukad, Midjana et Dhou El Madjaz constituaient des souks (des marchés) durant la djahiliya (avant l'avènement de l'Islam). Quand la nouvelle religion fut fondée, les fidèles redoutèrent de commettre un péché en continuant à fréquenter ces marchés. C'est alors que fut révélé le verset suivant : « Il ne vous est point interdit de rechercher quelque profit licite... » (Coran 2.198). »

Le licite est évident et l'interdit évident, entre eux il y a le domaine ambigu

Selon Cha'abi, No'man Ben Bachir a dit : « Le Prophète a déclaré : - Le licite est évident et l'interdit évident. Entre eux existe le caractère ambigu. Celui qui renonce en raison du péché à ce qui est pour lui équivoque, sera plus enclin à renoncer à ce qui est interdit. Celui qui sera porté en raison du péché, à faire ce qui est douteux, sera bien disposé à l'égard de l'interdit. Les actes criminels constituent une sorte d'enclos défendu par Dieu. Celui qui est disposé à pâturer près de cet enclos est très tenté d'y pénétrer. »

L'explication des choses équivoques

Hassan Ben Abou Sinan a dit : « Il n'y a rien de plus simple que le fait d'être scrupuleux. Tu n'as qu'à délaisser ce qui te paraît équivoque pour accomplir ce qui ne présente aucune ambiguïté. »

Le fait de s'abstenir de choses ambiguës

Anas a dit : « Le Prophète passant près d'une datte tombée au sol dit : « Je mangerais bien cette datte si je n'avais peur qu'elle fasse partie de zakat. »

De celui qui ne considère pas qu'il y a matière à douter dans les suggestions et similaires

Selon 'Aïcha, un groupe de personnes vinrent dire au Prophète : « Ô Envoyé de Dieu, des gens nous amènent de la viande et nous ignorons s'ils y ont prononcé le Nom de Dieu ou non. - Invoquez vous-mêmes le Nom de Dieu sur cette viande et consommez-la, répondit l'Envoyé de Dieu. »

De celui qui ne se soucie pas de l'origine de ses gains

D'après Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Une époque arrivera où parmi les hommes, personne ne s'inquiétera de l'origine de ses gains, qu'ils émanent d'une source licite ou d'une source illicite. »

Hadiths de Sahih Bukhari Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant