13_ "C'est qui celui-là ?"

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   Le repas a été aussi catastrophique que l'opéra : les assiettes servies valent mon salaire de la semaine et ne contiennent qu'une bouché (deux si c'est le dessert !), en plus de cela, la nourriture servie n'est pas au goût de tout le monde (du mien en l'occurrence) et la conversation n'a tourné qu'autour d'Oliver et de ses désodorisants Newton. Wow.

   Évidemment Monsieur paye le repas et un voiturier nous ramène la voiture. Oliver me tient la porte et la main pour que je m'installe dignement... Je m'attends à ce qu'il démarre et s'arrête dans une rue pour m'embrasser et me proposer d'aller chez lui ensuite, mais il décide de passer l'étape du "Roulage de pelle intensif dans la voiture" et d'aller directement à la case "Retour à la maison pour plus d'affinité". Tout le long du trajet, il ne cesse de caresser ma jambe, montant et descendant sur ma cuisse. Il se gare devant une maison qui me laisse stupéfaite : je crois que je peux dire qu'elle est aussi superficielle que son propriétaire ! Quelqu'un pour me sauver ?


   Il coupe le moteur et me regarde, une lueur... perverse dans les yeux.


- On rentre ?


   J'acquiesce et le suit lorsqu'il sort de la voiture et s'engage dans l'allée jusqu'à la maison. Il déverrouille la voiture et me laisse entrer avant de verrouiller à nouveau derrière lui. Il m'offre un verre de vin rouge et on s'installe dans le salon.

   Coloré de blanc et de beige, les murs de la pièce font ressortir l'écran plat accroché au mur, ainsi qu'un canapé bordeaux en daim et une table en bois clair. Une cheminée permet d'ajouter une ambiance chaleureuse à l'espace.

   La conversation dure jusqu'à tard dans la nuit et il m'invite à rester dormir chez lui. J'accepte puisqu'il est trop tard pour que ma sœur vienne me chercher et Oliver ne veut pas ressortir, ce que je comprends.

   Il me prête donc un tee-shirt et je reste en culotte en bas, il ne me montre pas la chambre d'ami et il m'incite à me coucher dans son lit directement. Trop fatiguée pour parler, je m'endors rapidement.



   Des baisers dans le cou me réveillent. Pas d'humeur, je repousse Oliver mais je fais semblant d'être pressé par l'heure pour qu'il ne se vexe pas trop.


- Oh mon dieu ! Je dis en voyant l'heure. Je vais être en retard ! Je repousse les draps et me lève en vitesse. Je me précipite vers la salle de bain tout de suite. Je peux t'emprunter ta salle de bain ? Je n'attends pas sa réponse. Merci !


   Je me douche rapidement, et remet mes vêtements de la veille. Vu l'heure, je vais lui demander de me déposer à la caserne ou sur le chemin. Heureusement que j'ai tout ce qu'il faut pour me changer là-bas !

   Je retrouve Oliver attablé au comptoir de sa cuisine, en train de boire un café tout en consultant son téléphone. Il affiche un air dépité en me voyant et pousse une tasse de café vers moi. Habillé d'un costume gris et d'une chemise blanche, prêt à partir au travail, je lui demande de m'emmener en ville, afin qu'il ne dévie pas de sa route matinale.

   Il me dépose (jeter serait plus approprié) au coin d'une rue et je me dépêche de rejoindre la caserne. J'y arrive dix minutes plus tard et, heureusement, il me reste cinq minutes pour finir de me préparer.

   J'arrive pile au même moment que le chef qui vient faire son blabla habituel du matin, et je file m'installer auprès de Sylvie.


La famille du 51 [Chicago Fire]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant