8: Erza

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Mercredi 22 novembre

Je courrais. Je courrais le plus vite possible, emballée dans mes couvertures.  Je ne savais pas vraiment où j'allais, il fesait nuit noire et j'ai en fait un petit problème aux yeux qui fait que je vois moins de luminosité que la normale, ce qui complique encore les choses . Pour résumer j'étais perdue, je ne voyais rien, j'avais froid, peur et j'étais seule. Je courrais. Courrir était la seule chose à laquelle je pensais. Mais ma course fut subitement interrompue. Quelque chose m'avait agrippé le poignet, me forçant alors à m'arrêter. Je ne réagis pas tout de suite, étant totalement perdue, puis je compris la situation et eu soudainement très peur. Je voulu alors dégager mon bras d'un coup sec mais la chose ne lâcha prise. Je fut ensuite traînée sous un lampadaire à 10m de là , ne cessant de me débattre. Mais, arrivée sous la lumière je me rendis compte que ce qui m'agrippait le bras était en fait le fameux garçon qui m'observait depuis quelques temps. Il avait de beaux cheveux noir de jais en fines boucles soyeuses, la peau bronzée, les lèvres fines et pincées et ses yeux était d'une couleur que jamais je n'avais vue auparavant. Il avait de magnifiques yeux gris. Mais attention, pas bleu-gris, non, juste gris, un gris clair fascinant. Ses yeux étaient réellement perturbants, poignants même, ils captaient mon regard et donnaient l'inpression qu'ils me transpercaient. Voyant que je le fixait et cela sûrement avec un air étrange, il me sourit ( ce qui lui découvrit de petites fossettes ainsi q'une dentition digne d'une pub aquafresh, ) et me dit alors, d'un air rieur avec un accent étrange :
" Tu avais remarqué que je t'observait n'est ce pas ?"
Ce à quoi je répondis sans même vraiment le faire exprès :
" NAN, tu crois ??"
Il rit. Puis, il me lâcha. Je n'en revenais tellement pas que j'en ai oublié de m'enfuir. Il me tendit alors la main, en disant :
" Mon nom est Karl. Ravi de te rencontrer Erza."
J'eu d'abord envie de le taper pour m'avoir fait aussi peur et pour son espionnage qui ne rimait à rien, mais je me dis qu'il fallait lui laisser une chance et lui fit alors un chec. Il eu l'air très étonné. Je ne m'étais alors même pas rendu compte que je ne lui avais pas dit mon nom et qu'il venait pourtant de le prononcer. Puis, remarquant cela, je voulu lui demander comment il connaissait mon prénom mais, il venait de partir en courrant, sans même que je le remarque. Je décidai donc de le suivre. Je le poursuivais, je ne sais pas exactement pourquoi mais il fallait que je le  fasse. Il me devait des explications. Tout cela était bien trop insencé, et même si c'était (il faut bien l'avouer) plutôt flippant, j'avais le sentiment que ce garçon connaissait peut être plus de choses sur moi et les événements récents que moi même. Malheureusement, il courrait plus vite que moi et, fatiguant, je m'arrêtai quelques instants pour souffler. Alors, je le vit s'arrêter également et je compris donc, qu' en fait il voulait que je le suive et qu'il m'attendais pour ne pas que je le perde. Il avait donc prévu tout cela. J'avais alors le sentiment de m'être fait piégée et je me sentais complètement débile de m'être laissé prendre de cette façon. Quelle inconsciente je faisais que de courir après un garçon louche et inconnu, alors que j'étais seule et en pleine nuit ! Je lui lançai alors que je rentrait chez moi mais que je le retouverais et qu'il me devra des explications (ma curiosité me tuera un jour) . Je fit donc demi tour et tentai de me réperer. Malheureusement , dans le noir, je ne reconnaissais rien, tout me semblait étrangé, je m'étais encore plus perdue ! Soudain mes pieds décollèrent du sol et je poussai un cri perçant. Je me retrouvai ensuite , sur l'épaule du garçon qui était revenu me chercher. Je l'avait presque oublié. Et, en le voyant je ne m'étais pas imaginé qu'il avait tant de force (quoique je n'étais pas très dure à porter). Je me débatis donc de toutes mes forces mais il ne me lâcha pas. Je me souvint alors de ma faculté à lire dans les pensées des autres mais, qu'elle fut ma surprise quand pour la première fois je ne réussi pas à lire dans la tête de quelqu'un. J'essayais désespérément mais il n'y avait rien à faire, ses pensées étaient inaccessibles. Il fit quelques pas sans prêter aucune attention à moi puis, il se passa quelque chose de très étrange. Je senti le garçon (dont j'avais oublié le nom) me lâcher et je me sentis comme aspirée dans un trou noir lumineux. C'est la meilleure image que je peux donner de cette sensation même si cela peut sembler contraire et dénué de sens. En sommes vous ne pouvez pas vous rendre pas compte de ce que c'est, tant que vous ne l'avez pas vécu.

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