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Elenna, les larmes aux yeux regarde son sauveur, s'il en est vraiment un ? Peu à peu il sort de l'ombre et s'approche d'eux. L'homme qui la tenait de force la lâche dès qu'il croise le regard du sauveur et vient lui faire face . Alors qu'il s'apprête à lever son point vers lui, quelque chose le fait trembler et il se retrouve à terre, se tenant la jambe . Le sauveur se penche au niveau de l'homme et lui souffle a l'oreille : -Disparais !

Sans un mot de plus, le lord se lève avec difficulté et disparaît en gémissant de douleur.

Elenna qui a suivi toute la scène avec stupéfaction, se met en colère .

-Pourquoi le laisser partir ? Vous avez vu ce qu'il m'a fait!

-Cette crapule aura sa punition, je vous le jure ? Dit l'étrange homme avec un sourire .

Puis son sauveur disparaît dans la nuit aussi mystérieusement qu'il est arrivé.

Elenna remet sa robe en place, en tremblant. Que vient-il de se passer ? Cet homme aurait pu lui voler plus que son innocence si ce mystérieux être n'était pas apparu. D'où venait-il par ailleurs, il a disparu sans se présenter. Elle pose les yeux sur son bras et se rend compte, cet homme l'a vu, il a vu sa marque, la lumière de la lune ne la reflétant que plus dans la pénombre. Son regard se porte vers les lumières des torches allumées dans le jardin et elle se dépêche de rentrer avec l'entière envie de maudire tous les hommes et femmes qui lui lancent des regards, non point discret. Elle se lance à la recherche de son amie Adélaïde pour lui raconter sa mésaventure mais celle-ci est introuvable dans la grande salle de réception. Elle tourne la tête à droite, à gauche, espérant la voire. Soudain elle voit un jeune homme qu'elle connait très bien, Robert, et s'empresse de la rejoindre. Robert est un homme de vingt-deux ans à peine, fou amoureux de sa femme, un regard bleu remplit de connaissance et un visage fin digne d'un ange. Elenna s'infiltre dans la conversation des hommes :

-Vous avez bien raison, les immeubles haussmanniens parisien sont en rien comparable aux anciennes battisses moyenâgeuse ou le froid passe en hiver et ou en été la chaleur y est suffocante. Bien que ces bâtisses et un certain charme d'époque et les fenêtres croisés sont magnifique, datant de la Renaissance.

Robert lui lance un regard surpris de la voir mais aborde un fin sourire en voyant la mine choquée des hommes à ses cotés.

-Elenna quel plaisir de te voir, comment s'est passé ton voyage en Angleterre ? Commence Robert.

-Il était très enrichissant mais Robert, je dois te parler d'un certain lord Kentsihton.

-Plus tard mon amie, je dois te présenter.

-Ne t'inquiète en rien, Adélaïde s'en est charger.

-Elle ne vous a pas présenté à moi personnellement. Dit une voix grave, venant du groupe d'homme.

Elenna tourne la tête et voit l'homme en question. Elle se met à l'étudier tandis qu'il la salue d'un baise main. Des cheveux blonds aux reflets roux retenu par une ficelle dans son cou, la stature haute et les épaules musclés laissant penser à un adepte de sport de combat, ses yeux sont tant qu'à eux indéfinissable, un mélange de marron, d'or et de verts ou brille une certaine fierté et une malice sans égale.

-Matthieu Di Fugere Lux , Conte de Tentato.

Il a un léger accent italien quand il parle remarque la jeune femme.

Il soulève son visage en lui baisant la main et pour la première fois de la soirée, Elenna se sent rougir face à l'intensité de ses yeux tentants.

-Elenna Grinbaldi.

Il sourit et en une fraction de seconde, il se lève et lui chuchote à l'oreille: -Je me demande ou une jeune femme peut se faire une telle marque à l'épaule?

-Pardon, vous aviez une feuille sur l'épaule. Dit-il en s'éloignant d'elle et en montrant ladite feuille à l'assemblée.

Elenna comprend, il est l'étrange homme qui la sauvé des griffes du lord. Elle baisse légèrement la tête avec un sourire à son égard pour le remercier.

Il s'éloigne alors du groupe et la jeune femme se met à le suivre jusqu'à une fenêtre ouverte sur la terrasse.

-Monsieur le Conte.

-Mademoiselle Elenna, qui a t-il?

-Je voulais vous remerciez par rapport à ce qu'il s'est passé tout à l'heure, dans les jardins.

-Il était de mon devoir de faire cela.

-Je voulais vous demandez aussi de ne parlez à personne de ce que vous avez vu, cela doit demeurez un secret entre nous deux.

Il se rapproche un peu d'elle pour lui murmurer:

-Ce tatouage est un atout à ne point cacher, d'où je viens, il est synonyme de puissance.

-Je ne sais de quelles contrées d'Italie, vous venez mais ici, en France, cela est très mal vu. Alors je vous prierai de vous taire.

-Mes lèvres garderont se secret.

-Merci.

A peine a-t 'elle prononcé ces mots, qu'une ordre de jeunes gens se jette littéralement sur la jeune femme et le conte.

-Conte, racontez-nous votre voyage en Inde ! S'exprime une femme à la robe rose et aux cheveux de feu.

Elenna s'éclipse de la conversation ayant vu Adélaïde assise, se tenant la tête sur un sofa.

Elle s'empresse d'aller voir son amie, se frayant un chemin dans la foule.

-A Elenna, t'amuses-tu? Je vais remonter je ne me sens pas bien. Je n'aurai pas du boire autant.

-Robert t'as t'il vu? S'inquiète son amie.

-Laisse le et accompagnes moi dans ma chambre, je ne suis pas sur de marcher droit.

Elle s'empresse de prendre Adélaïde part le bras pour l'emmener prendre l'escalier qui mène à ses appartements. Elenna souffle, son amie n'est plus aussi légère qu'il y a quelques années et le fait qu'elle soit à moitié endormi sur son épaule ne facilite pas la chose. Après avoir souffert à la portée dans les escaliers, elle trouve enfin une femme de chambre qui l'aide à la mettre au lit. Elle ferme la porte doucement et se passe la main sur son front, elle a si chaud avec cette robe qui lui couvre entièrement les bras, ne découvrant qu'une partie de sa gorge, seul endroit non touché. Alors qu'elle se retourne, dos au couloir, elle sent des mains lui entouré la taille et un baiser se posé sur son épaule. Elle n'est étrangement point effrayée et tourne son visage pour voir des yeux verts la regardait. Sans une parole et sans qu'elle ne comprenne, ses lèvres se mettent à embrasser celle du conte. Elle est comme envoûtée et ne se contrôle plus. Le conte répond à son baiser en l'entraînant dans une danse sensuelle. Elle sent sa manche tombait de son épaule et des mains passaient dessus pour caresser de ses doigts les formes des branches. Il lui chuchote à l'oreille : -Vous êtes plus que surprenante Elenna Grinbaldi.

Elenna sent la lumière du jour pointait le bout de son nez sur son corps la réchauffant, elle ouvre alors les yeux pour voir sa chambre. Elle jette un coup d'œil à ses cotes, personne, elle souffle de soulagement. Ce n'était qu'un rêve ! 


L'étoile MauditeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant