Si tu voulais m'aimer

OS61 Cicatrices

Hey, les gens, j'ai Instagram ! Je voulais attendre d'avoir vu Dragons 3, pour pas me spoiler, mais du coup, c'est bon ! J'appelle tiquero_httyd, si jamais ça vous intéresse xD Je ne sais pas si je compte poster des trucs, peut-être des dessins ou des photos ? Enfin, bref, assez de racontage de vie, on s'en fout, voici l'OS

-Harold ? appela Astrid.

Le jeune homme mit quelques instants avant de réussir à sortir de sa somnolence. Astrid et lui étaient installés sur son lit, blottis l'un contre l'autre sur les couvertures. Ils avaient retiré leurs vêtements gênants, ne se retrouvant qu'avec un pantalon et un haut fin. A vrai dire, ils appréciaient beaucoup ce genre de moments où ils pouvaient juste se poser quelque part n'importe quand dans la journée et simplement se blottir dans les bras l'un de l'autre et rester ainsi pendant quelques heures. Ils s'endormaient souvent à vrai dire.

Harold s'était installé sur le dos sur son lit et Astrid s'était mise sur le côté, contre son flanc gauche. Il avait passé son bras autour d'elle et son pouce caressait distraitement la peau douce de son bras. Il aurait bien voulu rester ainsi jusqu'au Ragnarök.

-Mhmm ? répondit-il pour lui signifier qu'il l'écoutait.

-Est-ce que tu serais parti ?

Harold rouvrit les yeux et fronça les sourcils.

-Qu'est-ce que tu veux dire ? interrogea-t-il.

-Quand j'ai découvert Krokmou dans la forêt, raconta Astrid. Tu l'appelais et tu disais que vous alliez prendre des vacances définitives. Tu allais partir pas vrai ?

Harold réfléchit longuement à la question. Etait-il vraiment prêt à partir à ce moment-là ? A quitter Beurk définitivement ? A ne plus jamais revoir son père, Gueulfor, Astrid, pour protéger son dragon ?

-Oui, je pense que je serais vraiment parti, avoua-t-il. Je n'avais pas beaucoup d'attaches qui me reliaient à Beurk tu sais. Mon père, Gueulfor... C'était à peu près les seules personnes qui auraient pu me regretter. Mais le reste du village... Ils auraient été heureux de me voir disparaître.

-Harold, ne dis pas ça, tu sais que je t'aurais regretté, je te l'ai déjà expliqué, répondit Astrid en voulant rassurer son amant.

-Oui, toi, répliqua Harold. Astrid, tu es la seule à t'être excuser pour ton comportement et très franchement, tu étais la seule qui me traitait à peu près bien.

-Les autres se sont excusés, contra la Hofferson.

-Oui, avec des cadeaux ? répondit sarcastiquement Harold. Des cadeaux qu'ils m'ont offerts pendant que j'étais inconscient. Des cadeaux qu'ils m'ont offerts seulement parce que je leur ai sauvé la peau des fesses parce qu'ils n'y arrivaient pas seuls. Et je suis censé être le moins Viking de tous.

C'était rare qu'Harold devienne si cru et acerbe dans ses paroles et dans son ton. Astrid se redressa sur un coude pour pouvoir le voir. Il évitait son regard et elle voyait sa mâchoire se serrer. Il y avait encore des plaies non cicatrisées à l'intérieur du jeune dragonnier.

-Harold, pourquoi tu n'as pas demandé des excuses ? demanda-t-elle.

-Faire reconnaître à des Vikings leurs actes non-Vikings ? répliqua-t-il. C'est mission impossible. Et puis, vous aviez l'air tous si...heureux d'être encore vivant grâce à moi, qui étais-je pour leur faire éclater la vérité au visage ?

-La vérité ? releva Astrid en fronçant les sourcils. Quoi la vérité ?

Harold se tourna vers elle.

-Tu ne sais pas, pas vrai ?

-Pas quoi ? Harold, je ne comprends pas.

-Evidemment que tu ne sais pas, maugréa-t-il en se relevant. Tu t'entraînais.