Si tu voulais m'aimer

OS38 Grève

Attention ! Lemon !

-Aller, Astrid, s'il te plaît, supplia encore et encore Harold en la secouant doucement.

-Non, c'est non ! répliqua Astrid en se recouvrant en peu plus de la couverture, dos à lui. T'avais qu'à y réfléchir avant !

Harold croisa les bras et s'appuya faussement rageusement contre la tête de lit, bougonnant dans son coin.

-Et arrête de marmonner dans ta barbe comme ça, on dirait un enfant de cinq ans qui fait un caprice, fit de nouveau Astrid sans se retourner.

Harold faillit lui tirer la langue pour renforcer l'impression de gaminerie mais se retint. Elle ne le verrait pas de toute façon. Et ce n'était pas en faisant le gamin qu'il obtiendrait ce qu'il voulait. Oh non, loin de là...

Qu'est-ce qu'il voulait ? Eh bien, comme tout être humain normal, Harold avait certains...besoins qu'il lui fallait assouvir. Et pour ces « besoins » en particulier, il fallait être deux. Problème : Astrid faisait grève. Tout ça parce qu'il avait failli se fracasser le crâne contre une falaise après un énième essai de son Vol de Dragon. Non mais vraiment ! C'est pas parce qu'il avait failli mourir qu'il fallait lui infliger ça ! Et il était vivant et sauf en plus. Pas même une égratignure. Non, vraiment, Astrid abusait. Selon lui bien sûr.

Un mois ! Un mois entier !! Jamais il n'avait tenu si longtemps. Enfin si, il avait bien tenu les 17 premières années de sa vie mais auparavant il n'en éprouvait pas le besoin et- Enfin bref, vous avez compris.

-Aller Astrid, insista-t-il encore une fois.

Un « non » catégorique lui répondit.

Il soupira de désespoir. Il n'allait jamais y arriver. A moins que...

Un sourire machiavélique se dessina sur ses lèvres alors qu'une idée se formait dans sa tête.

-Toujours pas ? retenta-t-il.

-Non.

-Sûre ?

Elle eut un reniflement sarcastique.

-Tu vas faire quoi, me violer ?

Harold leva les yeux au ciel. Elle avait de ces idées des fois. Et puis, il ne se sera jamais permis d'insister ainsi s'il n'était pas sûr et certain qu'elle ne refusait que parce qu'elle voulait le punir, et pas parce qu'elle n'en avait pas envie.

-Non, répondit-il lentement. Mais puisque tu ne veux rien faire, alors je vais me débrouiller tout seul.

Il la sentit se figer et sourit. Si son plan marchait, il aurait ce qu'il voudrait cette nuit-même.

Il glissa sa main sous son pantalon et commença des vas et vient sur sa propre virilité.

Dans sa tête, il fit resurgir des images d'Astrid, en dessous de lui, complétement nue, la peau recouverte d'une fine pellicule de sueur.

Il sentit son plaisir augmenter et accéléra ses mouvements. Il ne fit rien pour cacher ses gémissements et grognements, et les exagérait même un peu.

Quand son plaisir atteint son maximum, il ne se retint pas et se relâcha dans son pantalon avec un râle rauque. Il devait avouer qu'il était fier de lui. Il sentait Astrid tendue à côté de lui, elle avait quasi arrêté de respirer. Il pouvait parfaitement l'imaginer, les paupières serrées, essayant de se concentrer sur autre chose que ses gémissements, tendue au possible pour ne pas lui sauter dessus. A vrai dire, il adorait l'effet qu'il avait sur elle. Il n'y avait bien qu'à lui à qui elle ne pouvait pas résister.