CHAP 2- Partie1

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Après avoir étouffé mon plan dans l'œuf, le surveillant avait voulu m'escorter jusqu'à mon cours et même si j'avais débattu avec vigueur pour l'en empêcher, il m'avait tout de même enjoint à le suivre.

Nous n'avions fait que quelques mètres quand un homme vint nous arrêter. Le surveillant semblai le connaître et même le respecter assez pour ne plus afficher son air blasé qu'il avait revêtu tout du long avec moi.

En observant plus attentivement cet homme je me rendis compte que je l'avais déjà vu, et pas plus tard que ce matin. Qui était-il ? Ne me dite pas qu'il travail ici, bien des personnes avaient une basse estime de moi mais au moins c'était de la moi qu'ils croyaient connaître, celle qui n'existait que dans leur imagination. Cet homme m'avait vu alors que je criais telle une folle alliée que j'étais vivante alors que le silence régnait encore dans toute la ville.

Mais le surveillant ne me laissa pas plus longtemps l'occasion d'évaluer à quel point je devais avoir honte et salua rapidement l'homme.

- Bonjour Mr. Elliot.

- Bonjour.

- Je dois vous laisser, pour amener au plus vite cette jeune fille en cours.

J'observai les deux hommes discuter comme si je n'étais pas là en espérant que l'homme de ce matin ne m'avait pas reconnu. Seulement au moment au moment où le surveillant s'apprêtait à repartir, l'homme nous arrêta une nouvelle fois.

- Bien sûr mais attendez, pas si vite, il se trouve qu'elle m'a bousculée tout à l'heure et il se trouve qu'elle a oublié son sac en s'enfuyant.

Quoi ? Mais non, pas possible ! Comment cet homme faisait-il pour intervenir à chaque fois que je me trouvais dans une situation embarrassante ? Manquerait plus qu'il voit aussi la vidéo et la boucle serait bouclé, je pourrai aller m'enterrer six pieds sous terre.

- Ah d'accord. Bon et bien tu devrais récupérer ton sac jeune fille.

- Euh. Oui...

Je restai quelques minutes incertaines de la conduite à tenir face à cet homme puis je me décidai finalement à bouger pour récupérer mon bien en le remerciant. Je parti avec le surveillant et rejoignis ma salle de classe où je n'échappai pas aux remarques des autres.

- Je savais que c'était une pute mais je ne pensais pas qu'elle couchait aussi avec le surveillant le plus âgé du lycée.

- Elle est vraiment pire que ce que je pensais !

- Arrêtez d'être jalouse, les filles, au moins elle elle ne joue pas la fille coincé. Ça n'a plus aucun charme aujourd'hui vous savez, on préfère les filles qui s'assument et utilisent leurs atouts.

Les filles pouffèrent à la réflexion de l'un des garçon de la classe et c'est ce moment que choisi le prof pour faire taire le brouhaha qui s'était formé lors de mon entrée dans la salle.

Je fis comme si je n'avais pas entendu leurs remarque et allai m'assoir en silence. L'heure de cours passa très lentement, alors que je réfléchissais à la manière dont j'allais pouvoir m'échapper du lycée pour rejoindre le poste de police. Quand la sonnerie sonna enfin, je du me rendre à l'évidence en essayant une nouvelle fois de sortir, le surveillant ne me laisserai pas faire, il avait investi la loge du gardien et semblait prêt à attaquer toute personne tentant de sortir du lycée.

Je me résignais donc et me dirigeai vers la salle dans laquelle je devais avoir physique chimie. Lorsque je relevais les yeux après m'être assise devant ma table quelle ne fut pas ma surprise de voir l'homme mystérieux.

Il n'était plus si mystérieux maintenant qu'il se présentait comme étant le remplaçant de notre professeure en gardant ses yeux planter dans les miens. Je me soustrayais à son regard et baissai la tête, feignant d'écrire sur une feuille pendant qu'il débutai son cours. L'heure s'écoula sans qu'il ne repose le regard sur moi jusqu'à ce que deux filles ne soit interpellés parce qu'elles utilisaient leur téléphone.

- Mesdemoiselles, puis-je savoir ce qui vous intéresse plus que mon cours ?

- Euh rien monsieur.

- Donnez moi ça.

La fille qui cachait son smartphone sous la table finit par obtempéré et lui tendit celui-ci avec une expression horrifiée sur le visage. Le professeur se saisit de l'objet et regarda rapidement l'écran. Il écarquilla alors les yeux, ne semblant pas croire ce qu'il voyait. Il me lança ensuite un regard surpris avant de se reconcentrer sur le téléphone confisqué.

C'est au moment où il demanda à me voir moi, ainsi que la fille à qui appartenais le téléphone à la fin du cours que je compris ce qui l'avait surpris, lui qui semblait ne jamais abandonner son expression dépourvu de sentiments.

C'est au moment où il demanda à me voir moi, ainsi que la fille à qui appartenais le téléphone à la fin du cours que je compris ce qui l'avait surpris, lui qui semblait ne jamais abandonner son expression dépourvu de sentiments

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