The Baby Project

↠🥀 Chapitre 18 🥀↞

Le silence émanant entre nous dans la voiture de Noah était plus que palpable. Aucuns de nous deux n'avait osé prononcer le moindre mot depuis le baiser que l'on s'était échanger quelques instants plus tôt.

Ce n'était pas la première fois que Noah se laissait aller à ses crises de panique, déjà avant il en faisait beaucoup à cause du rythme scolaire et de son ambiance familiale et j'étais toujours là seule capable de le calmer dans ce genre de moment difficile.

Il est vrai qu'étant donné les circonstances atténuantes desquels ont étaient victimes, l'embrasser pour l'aider à retrouver sa respiration n'était peut être pas la meilleure des solutions pour l'aider à se calmer.

Escorté par la lumière des lampadaires qui éclairent la ville, je regardais défiler les enseignes de magasins ainsi que les passants en retard comme si c'était les choses les intéressantes qui soient tandis que Noah se contentait d'observer la route.

Il avait prévenu les autorités de l'infraction à mon domicile, tant mieux car je suis persuadé que dans mon état actuel je n'aurais jamais eu le courage de le faire.

Une nouvelle fois, le commissariat de la ville avait tenter de nous joindre, mettant fin au profond malaise qu'avait engendrer ce pourtant bien innocent baiser. Ni une ni deux, Noah avait sauter dans un jean et attrapé les clés de sa voiture pour nous conduire au poste de police.

C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés tels de parfaits étrangers dans sa petite voiture avec le son grésillant d'une vieille station radio pour seule et unique compagnie.

Arrêté à un feu rouge alors que la radio de Noah faisait des siennes, ce dernier lui asséna un violent coup de poing dessus en grognant tandis qu'une nouvelle chanson débuta.

Instantanément nous nous sommes regardés dans le blanc des yeux, ce n'était pas n'importe quelle chanson mais bien LA notre. Celle sur laquelle nous nous sommes rencontrés et celle sur laquelle nous nous sommes embrassés la première fois. Vous savez celle où l'on se contente de rire nerveusement pour ne pas fondre en larmes tant les souvenirs d'antan resurgissaient.

Durant de longues secondes nous nous sommes tu. Écoutant simplement la douce mélodie de ce souvenir, la voix enchanteresse de être évocation, jusqu'à ce que la chanson se stoppe net par le biais de Noah qui avait coupé court à cet instant d'une simple pression sur un bouton.

- On est arrivé, lâcha t-il simplement en retirant les clés du contact le désignant d'un simple regard le poste de police sur le côté.

- On est vraiment obligé d'y aller Noah...? Je veux pas avoir à revivre ça... et tout ces flics qui vont certainement m'assaillir de questions, je supporte pas la pression Noah et...

Sans même m'en rendre compte, mes mains se sont mises à trembler. Je ne sais si c'était dû à la froideur hivernale ou simplement au fait d'imaginer des hommes en uniformes portent des armes à leur ceintures d'un air sceptique.

Et doucement, similaire à un caresse, Noah déposa doucement sa main sur la mienne l'immobilisant sur ma cuisse avant de la presser doucement dans la sienne.

- Tout se passera bien Olivia, je reste avec toi, c'est promis.

Pinçant les lèvres d'anxiété, je hoche la tête et suivit par Noah nous rentrons dans le fameux commissariat.

Il y avait déjà des gens en pleure qui occupaient les sièges de la salle d'attente et plusieurs hommes bourrés tapant contre les barreaux métalliques de cellules en essayant d'attirer l'attention d'on ne sait qui.

Je retrouve l'esprit lorsque la voix grave d'un quarantenaire aux cheveux poivre et sel m'interpelle mais malheureusement pour moi, aucuns sons n'arrivent à sortir de ma bouche ; comme s'ils s'étaient tous arrêter au niveau de ma gorge créant ainsi comme une énorme boule. J'avais du mal à avaler ma salive et une nouvelle fois, j'ai senti la main de Noah s'emparer de la mienne me guidant doucement jusqu'au policier.