De retour de concerts, le groupe GOT7 assiste à une scène extraordinaire d'une jeune femme se battant avec un voleur dans l'aéroport de Bangkok pour l'empêcher de dérober son sac. Pendant le combat, son sac est éjecté vers le groupe, son portefeuil...
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MARK :
J'ai envoyé plusieurs sms à Kalyian. Je n'ai pas de réponses de sa part. Je suis très inquiet. J'ai également appelé, le répondeur s'enclenche instantanément. Je me sens comme un loup en cage à me demander si elle va bien. Je ne peux même plus me rendre auprès d'elle sous peine de représailles graves pour moi. Le manager m'a sévèrement puni. Je suis confiné au dortoir et surveillé par notre garde du corps. Avec le recul, j'ai exagéré. Je l'ai fait parce que j'avais besoin d'elle, et l'ingrate me laisse sans nouvelles. Je m'allonge sur le lit. Je fais une ultime tentative. Je lui envoie un sms. J'ai une réponse.
"C'est Ji-Ae. Kalyian n'est pas bien, notre père est décédé ce matin."
Mon cœur s'arrête de battre. Il faut que je sois près d'elle pour la consoler. Je frappe à la porte pour avertir le garde du corps que je souhaiterais m'entretenir avec le manager. J'attends assis sur le lit. J'entends des pas, et on frappe. Je me lève pour ouvrir. Jung Hwa s'impose dans ma chambre. Je lui explique la situation. Il me fixe et me rappelle :
"- C'est pour ce genre de situation que je redoute que vous ayez des petites amies. De toute manière, j'ai fait l'impasse pour les autres membres du groupe, je n'ai pas le choix. Tu peux te rendre auprès de ta copine, mais tu dois bien garder à l'esprit que tu ne peux pas disposer du personnel de la société pour ta convenance personnelle. La situation est exceptionnelle, mais je ne tolèrerais plus que tu agisses à ta guise et quitte le groupe sans prévenir. Tu peux y aller !"
Je le remercie et prépare quelques affaires pour le voyage. Je serais escorter du garde du corps et du chauffeur de notre groupe. Je préviens également mes amis qui me font promettre de transmettre leurs condoléances à Kalyian.
Le voyage me parait interminable. Je prépare dans ma tête les phrases les plus appropriées à lui dire pour la réconforter dans ces moments là. Je ne suis pas très doué, mais je pense que je devrais laisser parler mon cœur. J'ai peur de la retrouver complètement anéantie. Je ne voudrais pas qu'elle remette tout en cause. Je sais qu'elle sera dévastée, je ferais mon possible pour la soulager de sa souffrance. Ooooh ! C'est trop long ! Je m'assoupis.
Je sens que le véhicule s'arrête. J'ouvre les yeux, nous sommes devant la maison des parents de Kalyian. Je descends, mon cœur s'emballe, mes jambes tremblent. Que lui dire dans une telle situation ? Je m'avance dans l'allée et je frappe. Ji-Ae ouvre la porte. Elle est étonnée de me voir. Elle me laisse toutefois entrer. J'aperçois une femme sur le canapé, sanglotante. C'est la première fois que je vois la mère de Kalyian et c'est dommage que ce soit dans de telles conditions.
La sœur de ma petite amie m'informe que cette dernière se trouve dans sa chambre, et m'invite à la rejoindre. Je frappe timidement à sa porte. Je n'ai pas de réponse. Elle doit être assoupie. Je tourne ma tête vers Ji-Ae qui me fait signe d'entrer malgré tout. J'ouvre la porte et je marche lentement vers son lit. Elle ne dort pas, elle fixe la fenêtre. Je lui parle :
"- Kalyian !"
Elle reconnait ma voix et tourne son visage dans ma direction. Ses yeux sont gonflés et rougis. Elle semble tellement épuisée. Je m'avance vers le lit, et je m'assois pour pouvoir la serrer dans mes bras. Elle libère de nouveaux des larmes. Je l'enlace avec amour. Je caresse son dos, je veux qu'elle épanche toute sa souffrance sur mon épaule. Je reste silencieux, je patiente jusqu'à ce qu'elle aille mieux. Je suis saisi par sa fragilité. Et je suis heureux de la sentir contre moi. Je constate à cet instant précis qu'elle représente déjà énormément pour moi. Elle a su attirer mon cœur, et le retenir à elle. Je suis enthousiaste d'avoir quelqu'un à aimer. Je ne supporterais plus d'être séparé trop longtemps d'elle.
Elle embrasse mon cou, mon corps s'emballe. Je refoule ses émotions, l'atmosphère est plus propice à la tendresse qu'au sexe. Elle s'écarte de moi. Je suis un peu honteux d'avoir eu toutes ses pensées chaotiques dans ma tête pendant qu'elle souffre de la perte de son père. Puis elle me demande :
"- Est ce que tu peux rester près de moi pour que je puisse me reposer un peu?"
Bien évidemment que je lui accorde ma présence auprès d'elle. Je lui souris. Nous nous allongeons, et elle se colle à moi. Puis, elle ferme les yeux. Quelques secondes plus tard, sa respiration est régulière, elle s'est endormie. Je pose ma tête sur la sienne, des larmes coulent sur mes joues. Je partage sa souffrance, je suis triste de la voir aussi malheureuse, et cela blesse mon cœur. Sa douleur est ma douleur. Je ferme également les yeux.
J'ai chaud. Je suis bien, je sens un poids sur ma poitrine. J'ouvre mes yeux, il y a des cheveux dans mon champ de vision. Je me redresse doucement pour ne pas la réveiller. Elle dort sur mon torse. Je souris. Elle est adorable. Je n'ai aucune notion de l'heure qu'il peut être. Il fait nuit dehors. Elle gémit en se réveillant. Puis, elle me regarde. Je caresse ses cheveux. Elle s'allonge à côté de moi. Je me positionne de côté sur mon coude et je la contemple. Je me penche pour poser mes lèvres sur les siennes. Elle passe ses bras autour de ma nuque, nous nous embrassons longuement. Je pose des baisers sur sa mâchoire, son menton, son cou. Je ne veux pas être impoli dans ces tristes circonstances, alors je réfrène mes désirs. Elle me sourit affectueusement :
"- Merci d'être venu me consoler."
"- Pourquoi tu n'as pas répondu à mes sms et mes appels ?" je la questionne.
"- Parce que je ne savais pas comment t'annoncer que j'allais rester vivre ici avec ma mère et ma sœur. Je vais arrêter mes études, trouver un emploi pour aider à subvenir aux besoins de ma famille. Et par conséquent, ce sera très compliqué pour nous." Elle m'achève.
Je la contemple choqué par sa réponse. Comment peut-elle écarter notre amour ?
